« Dans les ruines d’Athènes », de et par Le Birgit Ensemble, Gymnase Paul Giéra à Avignon
Leçon de morale européenne
Par Bénédicte Fantin
Le Birgit Ensemble signe un projet ambitieux avec sa tétralogie Europe mon amour, dont les deux derniers volets sont présentés au Festival d’Avignon. Dommage que le final de cette relecture de l’histoire européenne contemporaine se perde dans des dérives formelles, au détriment du jeu théâtral.
« Jaz », de Koffi Kwahulé, Chapelle du Verbe Incarné, à Avignon
Histoire d’une femme « chassée de l’arc-en-ciel »
Par Bénédicte Fantin
« JAZ » est une expérience musicale cathartique qui nous mène au cœur de l’enfer du viol. La force du texte et l’interprétation flamboyante de Ludmilla Dabo, dans le rôle du personnage éponyme, sont toutefois desservies par une mise en scène un brin aguicheuse.
« Saïgon », de Caroline Guiela Nguyen, Gymnase du Lycée Aubanel à Avignon
« Le trajet des larmes »
Par Bénédicte Fantin
« Saïgon » est une fresque touchante qui nous donne à entendre le chant nostalgique des exilés d’Indochine. En français ou en vietnamien, les récits intimes se mêlent au maelström de l’histoire, sur fond de karaoké.
« Antigone », d’après Sophocle, Cour d’honneur du Palais des papes, Avignon
Une tragédie apaisée
Par Bénédicte Fantin
Satoshi Miyagi a marqué les esprits avec son adaptation du « Mahabharata » dans la carrière de Boulbon, en 2014. Cette année, le metteur en scène ouvre la 71ème édition du festival d’Avignon avec une lecture rassérénante de l’ « Antigone » antique.
Renouvellement d’Olivier Py à la direction du Festival d’Avignon
Communiqué
En accord avec l’ensemble des partenaires, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication et Cécile Helle…
Le Off 2016 d’Avignon en chiffres
Communiqué
1 416 spectacles
« Arlequin poli par l’amour », de Marivaux, Théâtre de la Renaissance à Oullins
L’amour des commencements
Par Trina Mounier
Thomas Jolly aime les défis. Après avoir monté une version intégrale du « Henry VI » de Shakespeare (dix-huit heures, quand même !), il met en scène avec un brio teinté de fantaisie une des toutes premières pièces de Marivaux, « Arlequin poli par l’amour », écrite par l’auteur pour les comédiens italiens qu’il venait de découvrir.
« Valérian Renault en solo », l’Arrache‑cœur à Avignon
Valérian Renault : si tendre silex
Par Lise Facchin
On l’a connu cabot dans les Vendeurs d’enclume. Le voici revenu en solo pour dispenser sa poésie mouvante, chantée de sombres gerçures en éclats d’éternel amoureux.