« Seasonal affective disorder », de Lola Molina, Le Lucernaire à Paris
Cavale amoureuse
Par Bénédicte Fantin
Road trip haletant et histoire d’amour transgressive, « Seasonal affective disorder » est une pièce à l’énergie folle. Pas d’effets de réel ni d’accessoires, seulement un plateau quasi nu et deux comédiens virtuoses : Anne-Lise Heimburger et Laurent Sauvage. Deux passeurs d’exception qui nous font entendre la beauté mystérieuse du texte de Lola Molina.
« les Misérables », d’après Victor Hugo, le Lucernaire à Paris
Le tour d’Hugo en 80 minutes
Par Élisabeth Hennebert
Manon Montel nous offre un classique abrégé d’une densité inattendue.
« Ici, il n’y a pas de pourquoi », d’après Primo Levi, le Lucernaire à Paris
Poignant
Par Élisabeth Hennebert
L’interprétation par un Noir du texte de Primo Levi sur la Shoah donne une portée universelle au propos et met en lumière son actualité.
« Noce », de Jean‑Luc Lagarce, le Lucernaire à Paris
Pagaille nuptiale
Par Bénédicte Fantin
La compagnie de la Porte‑au‑Trèfle nous fait vivre une aventure humaine dérangeante en interprétant une œuvre essentielle de Jean‑Luc Lagarce. Il fallait tout l’art du metteur en scène Pierre Notte pour arriver à rendre intelligible un texte si complexe.
« l’Amante anglaise », de Marguerite Duras, le Lucernaire à Paris
De longs applaudissements mérités !
Par Isabelle Jouve
Lorsqu’on voit de bons acteurs, on s’en souvient longtemps. Ainsi, je n’oublierai pas cette pièce de sitôt.
« Une maison de poupée », de Henrik Ibsen, le Lucernaire à Paris
Quand l’alouette prend son envol
Par Bénédicte Fantin
Philippe Person signe une mise en scène glaçante du texte avant-gardiste d’Ibsen. Les quatre acteurs nous plongent au cœur d’un ménage empêtré dans les conceptions morales du xixe siècle, mais nous racontent surtout la genèse d’une prise de conscience libératrice.
« les Fourberies de Scapin », de Molière, le Lucernaire à Paris
Vogue la joyeuse galère !
Par Bénédicte Fantin
Emmnauel Besnault met en scène une jeunesse amoureuse et farceuse avec la complicité de sa compagnie l’Éternel Été. À grand renfort d’anicroches et de doubles croches, cette version musicale de la comédie de Molière est un condensé de rires et de rythme.
« la Cruche », de Georges Courteline, le Lucernaire à Paris
Simplette et le pot aux roses
Par Élisabeth Hennebert
Henri de Vasselot nous fait pleurer de rire avec ce portrait de potiche majestueuse, sur fond de Belle Époque cucul la praline à souhait.
« la Reine de beauté de Leenane », de Martin McDonagh, le Lucernaire à Paris
Les comédiens sonnent juste
Par Cédric Enjalbert
« La Reine de beauté de Leenane » est représentée au Lucernaire depuis fin août. Noir c’est noir.
« Pyrénées ou le Voyage de l’été 1843 », de Victor Hugo, le Lucernaire à Paris
Voyage, voyage !
Par Isabelle Jouve
Dans ce seul en scène, Julien Rochefort, qui interprète Victor Hugo, nous plonge en 1843 lors de son périple estival. Un spectacle non dénué d’intérêt.
Prix Lucernaire ‑ Laurent‑Terzieff ‑ Pascale‑de‑Boysson
Communiqué
« Un vrai texte de théâtre est toujours riche, même s’il est apparemment pauvre ; le véritable texte théâtral détient une potentialité de vie, la richesse d’un univers…
« Frangins », de Jean‑Paul Wenzel, le Lucernaire à Paris
Une fratrie pesante
Par Isabelle Jouve
Jean-Paul Wenzel, auteur, metteur en scène et acteur de « Frangins », signe une pièce intéressante, qui manque toutefois de profondeur et d’un certain rythme.