« Tristesse et joie dans la vie des girafes », Tiago Rodrigues, Thomas Quillardet, Théâtre du Rond-Point, Paris

Tristesse-et-joie-dans-la-vie-des-girafes ©Pierre-Grosbois

Alexis Armengol poursuit son travail sur la différence avec « K.» qui aborde l’autisme. Faisant partager la longue patience des soignants, la pièce multiplie les pistes pour nous situer aux côtés du personnage, hors du langage, sans percer vraiment son mystère. Quant à Catherine Verlaguet, elle a écrit Le Processus, une courte pièce dont Johanny Bert nous livre une mise en scène fine et sensible. Pour un sujet si délicat et si intime que l’avortement, il adopte une forme spécifique qui atteste à la fois de sa capacité à renouveler ses esthétiques et à écouter le texte qu’il a choisi de monter.

Bilan, festivals Avignon 2023

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L’heure des bilans Par Léna MartinelliLes Trois Coups Le In et le Off paradent ! Avec des taux de fréquentation record, les organisateurs sont ravis. Quelle affluence, cette année, en dépit de la canicule et de l’inflation ! Que d’émotions, surtout ! « C’est une édition exceptionnelle à bien des égards : le grand retour des publics dans la plus grande fête populaire citoyenne […]

« By Heart », Tiago Rodrigues, Palais des papes, festival Avignon 2023

Après « 21 jours de fête civique », la 77e édition du Festival s’achève en apothéose avec la reprise du spectacle « By Heart » dans la Cour d’honneur. Tiago Rodrigues dresse un vibrant hommage à la littérature : les grandes œuvres recueillent le « souvenir des ombres du passé », s’ingèrent, s’incorporent, impriment la mémoire collective et se transmettent avec cœur. Une leçon pénétrante et non dénuée d’humour, que nous savourons encore.

Festival Avignon 2023, programmation

Tiago-Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage

Le nouveau directeur du festival présente une programmation foisonnante, à son image, alliant exigence, surprise et volonté sincère de démocratisation. Cette 77e édition veut s’appuyer sur la mémoire et le passé pour créer un tremplin inattendu vers l’avenir. Elle marie le local et l’international, cible la jeunesse et s’engage finement dans les thèmes comme les violences faites aux femmes et l’écologie. Plus largement, le fil rouge de cette édition est l’hypersensibilité des artistes à l’égard de la vulnérabilité humaine, individuelle ou collective. Une problématique complexe, humble mais porteuse, nécessaire.

« Le Chœur des amants », Tiago Rodrigues, Maison de la Culture Amiens

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Tournée AnnonceLes Trois Coups « On a le temps »… Pourtant, face au public, un jeune couple est confronté à une situation de crise, où l’oxygène commence à se faire rare. L’occasion de (re)voir le premier spectacle de Tiago Rodrigues, repris plus de dix ans après sa création. L’auteur et metteur en scène (également nouveau directeur du Festival d’Avignon) a […]

« Chœur des amants », de Tiago Rodrigues, Théâtre des Célestins à Lyon

Choeur-des-amants-Tiago Rodrigues © Filipe Ferreira

Rêve d’amour
Par Trina Mounier
C’est un spectacle limpide, beau et bouleversant, simplissime et d’une technicité incroyable. Un hymne à l’amour, à l’autre, au temps, celui qui passe et celui qui nous construit. Le premier que Tiago Rodrigues a porté au plateau et qu’il reprend, plus de dix ans après.

Reprise de « La Cerisaie », Anton Tchekhov, Théâtre de l’Odéon, Paris

La-Cerisaie-Anton Tchekhov-Tiago Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage

Une « Cerisaie » aux modulations infinies
Par Lorène de Bonnay
« Je ne survivrai pas à cette joie » : « La Cerisaie » de Tiago Rodrigues nous entraîne dans une fête grinçante, joyeuse et mélancolique célébrant la destruction d’un monde, d’un éblouissement.
Un petit trésor de subtilité présenté cet été dans la monumentale cour d’honneur du festival d’Avignon, actuellement à l’Odéon.

« La Cerisaie », Anton Tchekhov, cour d’honneur, Avignon

© Christophe Raynaud de Lage

Une cerisaie aux modulations infinies
Par Lorène de Bonnay
« Je ne survivrai pas à cette joie » : « La Cerisaie » de Tiago Rodrigues nous entraîne dans une fête grinçante, joyeuse et mélancolique célébrant la destruction d’un monde, d’un éblouissement. Un petit trésor de subtilité présenté dans un lieu monumental.

« Sopro », de Tiago Rodrigues, Cloître des Carmes, à Avignon

« Sopro » de Tiago Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage

Inspiré
Par Anne Cassou-Noguès
Tiago Rodrigues invite Cristina Vidal, souffleuse au Teatro Nacional Dona Maria II, à quitter l’ombre pour la lumière. Elle monte sur scène, se donne à voir, et c’est l’occasion d’un vibrant hommage au spectacle vivant.