« la Louche en or », de Véronique Essaka de Kerpel, Théâtre Darius‑Milhaud à Paris

la Louche en or © James Bihouise

Sauvés par la musique
Par Laura Plas
La Cie Volubilis nous propose un conte ingénu dont le charme tient moins à l’histoire, sans surprise, qu’à la présence de la musique et du chant. Faisant participer le public, et privilégiant la compréhension, les artistes gagnent en intelligibilité ce que le spectacle perd parfois en fluidité. Un spectacle facile d’accès aux doux sons de l’Afrique.

« la Cantatrice chauve », d’Eugène Ionesco, Aktéon Théâtre à Paris

Clio Van de Walle © Christine Ledroit-Perrin

From les environs de Londres, 1950, to downtown Paris, 2012
Par Emmanuel Cognat
« Je n’aime pas Ionesco, mais il faut avouer que ça le rend vraiment accessible. » « Qu’est-ce que c’était drôle ! — Tu connaissais, toi ? — Pas du tout. Mais ça donne envie ! » « J’ai bien ri. Ils sont vraiment forts ! »

« Occident », de Rémi De Vos, le Rideau au Théâtre Marni à Bruxelles

« Occident » © Émilie Lauwers

Malaise dans la civilisation
Par Johanne Boots
L’analyse d’une civilisation occidentale malade de ses contradictions, à travers les perpétuelles disputes d’un couple aux limites de l’autodestruction : avec la mise en scène d’« Occident » de Rémi De Vos, Frédéric Dussenne signe un spectacle efficace et mordant, qui était à l’affiche du Rideau de Bruxelles jusqu’au 15 décembre 2012.

« T.I.N.A. », de Simon Grangeat, Nouveau Théâtre du Huitième à Lyon

T.I.N.A. © Aurélien Serre

Le rire comme alternative à la crise
Par Élise Ternat
Simon Grangeat semble avoir dédié son texte, « T.I.N.A. », à ceux qui souhaitent tout connaître de la crise et de ses signes avant-coureurs. Mis en scène par Sébastien Valignat, cette pièce aussi drôle que didactique est présentée du 12 au 19 décembre 2012 au Nouveau Théâtre du Huitième.

« Richard III », de William Shakespeare, Théâtre 13/Seine à Paris

« Richard III » © Jean-Louis Fernandez

Un « Richard III » couleur sang
Par Amandine Pilaudeau
Venez plonger en enfer : là où le sang coule à flots, là où la manipulation et la corruption du langage engloutissent les derniers restes de pureté et d’innocence. Le plateau du Théâtre 13/Seine accueille un grand Jérémie Le Louët !