« La Mort est un jardin sauvage », de Sarah Toussaint-Léveillé, « Marla, portrait d’une femme joyeuse », de Denis Maillefer, le Chaînon manquant, à Laval

« Marla, portrait d'une femme joyeuse », Théâtre en Flammes © Virginie Otth

Hymnes aux femmes
Par Léna Martinelli
Voilà comment Sarah Toussaint-Léveillé entame son concert : « Merci à toutes ces femmes, belles et campées, qui m’inspirent à l’infini ». Inspirée et bien plus encore, cette jeune auteure-compositrice-interprète québécoise est une révélation. Parmi nos autres coups de cœur du Chaînon manquant 2017 : Magali Heu, remarquable comédienne dans Marla, portrait d’une femme joyeuse.

« Le Chaînon manquant », à Laval et Changé

« Pour que tu m’aimes encore », Élise Noiraud DR

Le Chaînon, au cœur de la dynamique professionnelle du spectacle vivant
Par Léna Martinelli
Le Chaînon manquant se déroulera du 12 au 17 septembre 2017. Incontournable à la rentrée, ce festival pluridisciplinaire permet à des programmateurs de créer leur saison. Également ouvert au public, c’est un précieux outil pour faciliter la diffusion dans les lieux de proximité.

« Contigo », de João Paulo Dos Santos et Rui Horta, la Route du Sirque, à Nexon

« Contigo », de João Paulo Dos Santos et Rui Horta © Municipio de Montemor-o-Novo

João Paulo Dos Santos au sommet de son art !
Par Léna Martinelli
Créé dans le cadre du Festival d’Avignon (Sujets à Vif – S.A.C.D.), « Contigo » poursuit sa route. Depuis 2006, cette forme courte, qui mêle cirque et danse contemporaine, tourne à travers le monde. Et pour cause : c’est remarquable ! Coup de cœur de la Route du Sirque 2017.

« La Route du Sirque 2017 », festival à Nexon

Un cirque plus juste, de Jani Nuutinen © Philippe Laurençon

La Route du Sirque 2017 : audace et convivialité
Par Léna Martinelli
Cette année, le festival de Nexon déroule sa programmation éclectique et métissée sur trois semaines : du 7 au 26 août 2017. On y va, quitte à faire un grand détour !

« Saison estivale 2017 », Maison Maria Casarès à Alloue

La Maison Maria Casarès

La Maison Maria Casarès au rythme des saisons
Par Léna Martinelli
Directeurs de la Maison Maria Casarès, Johanna Silberstein et Matthieu Roy cultivent de belles ambitions pour les jeunes compagnies théâtrales et le territoire. Après trois semaines d’ouverture au public, la première saison estivale bat son plein. Jusqu’au 18 août, il est toujours possible d’assister à la visite contée, aux dîner et goûter spectacles.

« Ibsen Huis », d’après Henrik Ibsen, cour du lycée Saint-Joseph à Avignon

« Ibsen Huis », mise en scène de Simon Stone © Christophe Raynaud de Lage

Du bel ouvrage
Par Lorène de Bonnay
De Simon Stone à Antonio Latella, la famille est à l’honneur, dans cette 71e édition. L’auteur et metteur en scène australien invente l’histoire brûlante des Kerkman, à partir de figures empruntées au dramaturge norvégien. L’architecture de sa « Maison d’Ibsen », mêlant les styles et les époques, en impose.

« Clouée au sol », de George Brant, le Nouveau Ring à Avignon

« Clouée au sol » de George Brant © Marina Raurell

Un monologue de haute volée
Par Bénédicte Fantin
Seule sur un plateau dépouillé, la comédienne Pauline Bayle incarne une militaire de l’US Air Force forcée de se reconvertir dans le pilotage de drones. Un réquisitoire contre les dérives de la guerre moderne brillamment traduit et mis en scène.

« la Cabale des dévots. le Roman de Monsieur de Molière », d’après Mikhaïl Boulgakov, Parc des Expositions à Avignon

« Die Kabale », d’après Mikhaïl Boulgakov, mis en scène par Frank Castorf © Christophe Raynaud De Lage

Les adieux d’un Maître dramaturge
Par Lorène de Bonnay
En mai 2016, Frank Castorf créé une œuvre-testament adaptée de Boulgakov, en réaction à l’annonce de son éviction du mythique théâtre berlinois, la Volksbühne. Rejouer, aujourd’hui, à Avignon, ce spectacle endiablé et engagé, ne manque ni de panache ni d’émotion. Ce geste marque bien la fin d’une ère. Une très grande ère théâtrale.