Lectures sur un plateau, chronique nº 1, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon

Poignants quotidiens
Par Michel Dieuaide
« Lectures sur un plateau », tel est le titre des trois journées dédiées aux écritures théâtrales pour l’enfance et la jeunesse conçues, organisées et financées par le Théâtre Nouvelle Génération, centre dramatique national à Lyon. Une nécessaire et courageuse entreprise confiée à onze auteurs, onze metteurs en scène et une pléiade de comédiens.

« Arlequin poli par l’amour », de Marivaux, Théâtre de la Renaissance à Oullins

« Arlequin poli par l’amour » © Arnaud Bertereau

L’amour des commencements
Par Trina Mounier
Thomas Jolly aime les défis. Après avoir monté une version intégrale du « Henry VI » de Shakespeare (dix-huit heures, quand même !), il met en scène avec un brio teinté de fantaisie une des toutes premières pièces de Marivaux, « Arlequin poli par l’amour », écrite par l’auteur pour les comédiens italiens qu’il venait de découvrir.

« le Malade imaginaire », de Molière, les Célestins à Lyon

« le Malade imaginaire » © Éric Didym

Un malade bien seul
Par Trina Mounier
Avec André Marcon qui reprend le dernier rôle tenu par Molière lui-même, on pouvait attendre un « Malade imaginaire » de haute volée. La mise en scène de Michel Didym, hélas, ne tient pas toutes ses promesses et pâtit d’un manque de cohérence.

« À plates coutures ! », de Carole Thibaut, espace Baudelaire à Rillieux‑la‑Pape

« À plates coutures » © Didier Pourrat

Laminées mais debout
Par Trina Mounier
Elles ont été plus qu’un symbole, ces ouvrières des usines Lejaby de Haute-Loire, avec leur savoir-faire unique au monde, condamnées sur l’autel d’impératifs économiques sans scrupules, mais refusant d’être des victimes. C’est leur combat que met en scène la pièce écrite par Carole Thibaut à partir de leurs témoignages.

Serge Dorny, directeur de l’Opéra de Lyon

Serge Dorny © Philippe Pierangeli

Citoyen d’Europe et homme d’exigence
Par Michel Dieuaide
Aux commandes de l’Opéra de Lyon depuis 2003, Serge Dorny peut à juste titre se satisfaire d’un bilan très positif.

« Petit Eyolf », de Henrik Ibsen, les Célestins à Lyon

« Petit Eyolf » © Tristan Jeanne-Valès

Silence, on assassine
Par Trina Mounier
En montant « Petit Eyolf », l’une des dernières pièces de Henrik Ibsen, Julie Berès démontre avec brio l’actualité brûlante du grand auteur norvégien et nous propose une plongée vertigineuse dans l’enfer du couple.

« Orphée et Eurydice », de Christoph Willibald Gluck, Opéra de Lyon

« Orphee et Eurydice » © Stofleth

La maison du chagrin
Par Michel Dieuaide
Quelle saison ! Après l’exceptionnel « Vaisseau fantôme » de la Fura dels Baus, le remarquable « les Stigmatisés » de David Bösch, l’Opéra de Lyon présente une nouvelle production époustouflante d’« Orphée et Eurydice » mise en scène par David Marton sous la direction musicale d’Enrico Onofri.

« Les Stigmatisés », de Franz Schreker, Opéra de Lyon

« les Stigmatisés »© Stofleth

Amours vénéneuses
Par Michel Dieuaide
Foisonnant printemps de création à l’Opéra de Lyon avec l’ouverture de son festival Les Jardins délicieux. À l’affiche, le livret et la partition d’une œuvre trop peu connue, créée en 1918, du compositeur autrichien Franz Schreker, « les Stigmatisés ». Aux commandes de cet opéra, le directeur musical Alejo Pérez et le metteur en scène David Bösch.