« Requiem », de Hanokh Levin, les Célestins à Lyon

« Requiem » © Thomas Faverjon

Mort, sexe, boisson et rigolade
Par Trina Mounier
Dernière pièce de l’auteur israélien Hanokh Levin prématurément disparu, « Requiem » passe pour une sorte de testament théâtral. Son titre l’indique en tout cas, c’est de mort qu’il y est question, mais de cette manière loufoque qui est la marque de l’auteur. Ni la farce ni la gravité n’ont pourtant réussi à gagner notre adhésion.

« les Piliers de la société », d’après Henrik Ibsen, l’Élysée à Lyon

« les Piliers de la société » © Augustin Rolland

Une jeune troupe audacieuse et prometteuse
Par Trina Mounier
« Les Piliers de la société », avec sa durée, son nombre de personnages, son intrigue touffue entièrement construite autour d’un objectif plutôt didactique, est une pièce peu jouée d’Ibsen. La Grande Tablée, collectif issu de l’E.N.S.A.T.T. qui n’a peur de rien, s’y est pourtant attaqué !

« la Fête », de Spiro Scimone, Théâtre des Marronniers à Lyon

« la Fête » © Aurélien Serre

La fête, cette hantise !
Par Michel Dieuaide
Réjouissante surprise au Théâtre des Marronniers à Lyon. La jeune compagnie Le Fil présente « la Fête », une œuvre du dramaturge sicilien en vogue Spiro Scimone s’intéressant à l’existence des gens de peu. À la mise en scène : Valérie Zipper et Steven Fafournoux, deux passionnés d’un nouveau théâtre du quotidien.

Lectures sur un plateau, chronique nº 1, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon

Poignants quotidiens
Par Michel Dieuaide
« Lectures sur un plateau », tel est le titre des trois journées dédiées aux écritures théâtrales pour l’enfance et la jeunesse conçues, organisées et financées par le Théâtre Nouvelle Génération, centre dramatique national à Lyon. Une nécessaire et courageuse entreprise confiée à onze auteurs, onze metteurs en scène et une pléiade de comédiens.

« Arlequin poli par l’amour », de Marivaux, Théâtre de la Renaissance à Oullins

« Arlequin poli par l’amour » © Arnaud Bertereau

L’amour des commencements
Par Trina Mounier
Thomas Jolly aime les défis. Après avoir monté une version intégrale du « Henry VI » de Shakespeare (dix-huit heures, quand même !), il met en scène avec un brio teinté de fantaisie une des toutes premières pièces de Marivaux, « Arlequin poli par l’amour », écrite par l’auteur pour les comédiens italiens qu’il venait de découvrir.

« le Malade imaginaire », de Molière, les Célestins à Lyon

« le Malade imaginaire » © Éric Didym

Un malade bien seul
Par Trina Mounier
Avec André Marcon qui reprend le dernier rôle tenu par Molière lui-même, on pouvait attendre un « Malade imaginaire » de haute volée. La mise en scène de Michel Didym, hélas, ne tient pas toutes ses promesses et pâtit d’un manque de cohérence.