« l’Éveil du printemps », de Frank Wedekind, les Clochards célestes à Lyon

l’Éveil du printemps © Vincent Perraud

Tragédie
Par Trina Mounier
Une toute jeune troupe, bien nommée Demain dès l’aube, entreprend de monter une pièce que Wedekind a écrite à ses débuts, en cette fin de xixe siècle bien-pensant et hypocrite. « L’Éveil du printemps » est une « tragédie enfantine » dans laquelle l’auteur entendait dénoncer les méfaits d’une société du silence. Une vraie réussite.

« la Médiation », de Chloé Lambert, Théâtre de Poche-Montparnasse à Paris

la Médiation © Brigitte Enguérand

Du très bon usage de la parole
Par Anne Losq
Chloé Lambert a choisi le thème de la médiation familiale pour bâtir une pièce qui explore des sujets sérieux sur un mode fougueux : personnages plus grands que nature, rythme soutenu et péripéties à la clé. Mais le comique alterne aussi avec le tendre et le poignant, laissant le spectateur à la fois diverti et songeur.

« Hikikomori, le refuge », de Joris Mathieu, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon

Hikikomori, le refuge © Nicolas Boudier

Autisme
Par Trina Mounier
La nouvelle création de Joris Mathieu, et sa première au T.N.G. dont il assume désormais la direction, ne pouvait que susciter la curiosité. D’une part par son thème, mais aussi par le dispositif scénique et le parti pris qui l’accompagne : faire entendre une version différente en fonction de l’âge des spectateurs. Et après ?

« Quartett », de Heiner Müller, Célestins de Lyon

Quartett © Julien Louisgrand

Pas de deux
Par Trina Mounier
Il était prévisible – pour ne pas dire fatal tant la pièce flirte avec la mort –, que Michel Raskine, après tant d’illustres metteurs en scène, s’attaque un jour à « Quartett » de Heiner Müller…

« Voices », de Véronic DiCaire, Grand Rex à Paris

Voices © D.R.

Divine
Par Léna Martinelli
Dans « Voices », Véronic DiCaire rend hommage aux plus grandes divas de la pop, d’hier à d’aujourd’hui. Et le public est conquis. Il faut dire qu’imitatrice hors pair, femme délicieuse, la chanteuse est bluffante.

« Élisabeth II », de Thomas Bernhard, Célestins, Théâtre de Lyon

Élisabeth II © Marianne Grimont

Denis Lavant, quel acteur !
Par Trina Mounier
Voici un spectacle dont on ne sort pas indemne. « Élisabeth II », avant-dernière pièce mal connue de Thomas Bernhard vous fait entendre plus de deux heures durant le rire féroce d’un auteur à la lucidité tragique à travers l’interprétation rageuse, puissante et éblouissante de Denis Lavant.