« Apollo », de Bruno Meyssat, les Subsistances à Lyon
L’Odyssée d’un nouveau monde
Par Trina Mounier
Les spectacles de Bruno Meyssat ne laissent personne indifférent. Ils ont leurs inconditionnels des deux bords. Gageons que cet « Apollo » ne déparera pas l’ensemble et soulèvera des émerveillements autant que des exaspérations.
« l’Étourdissement », de Joël Égloff, l’Élysée à Lyon
Quelque part vers Ouistreham
Par Trina Mounier
Avec « l’Étourdissement », la compagnie Sens inverse présente une mise en théâtre du roman qui valut à Joël Égloff le prix Inter en 2005. Un spectacle que l’on reçoit comme un coup de poing dans le ventre.
« le Marchand de Venise », de William Shakespeare, le Lucernaire à Paris
Immense Michel Papineschi
Par Vincent Morch
Après le succès de « Marie Tudor » en 2011, Pascal Faber et la Compagnie 13 reviennent au Lucernaire avec une adaptation du « Marchand de Venise », une œuvre problématique du répertoire shakespearien. Comment, en effet, mettre en scène le juif usurier Shylock sans se laisser happer par certains clichés antisémites véhiculés par la pièce ? Grâce à une fantastique interprétation de Michel Papineschi, ce personnage piégé révèle une fascinante profondeur humaine, et emporte le spectateur au bout de l’émotion.
« Scènes de la vie conjugale », d’Ingmar Bergman, la Scène Watteau à Nogent‑sur‑Marne
L’extraordinaire ordinaire de la vie
Par Aurélie Plaut
« Jusqu’où peut-on aller dans la déchéance ? » La question posée par un des personnages dans les premières minutes de « Scènes de la vie conjugale », d’Ingmar Bergman, mis en scène par Nicolas Liautard, donne le ton…
« Petite mélodie pour corps cassé », de Christelle Hunot, l’Arche de Bethoncourt
Christelle Hunot : finesse et subtilité
Par Maud Sérusclat-Natale
Joué à L’Arche, scène nationale conventionnée pour l’enfance et la jeunesse, « Petite mélodie pour corps cassé » est un travail dansé, présenté comme du théâtre « corporel et textile » à destination des bouts de chou…
« Please, Continue (Hamlet) », de Yan Duyvendak et Roger Bernat, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Le grand théâtre du monde
Par Trina Mounier
Performance conçue par deux habitués de dispositifs visant à faire éclater le quatrième mur, « Please, Continue (Hamlet) » interroge les certitudes que peuvent avoir les citoyens que nous sommes sur la justice en les projetant au cœur de l’agora.
« le Jour du grand jour », de la compagnie Dromesko, campement Dromesko à Saint‑Jacques-de‑la‑Lande
Au royaume de l’absurde et des rêves
Par Jean-François Picaut
La compagnie Dromesko, dans sa nouvelle création, nous convie au mariage de Pascaline et Benoît, à moins qu’il ne s’agisse de leur enterrement, ou de leur baptême, ou… Avec les Dromesko, on n’est jamais sûr de rien.
« 69 positions » et « Evaporated Landscapes », de Mette Ingvartsen, Théâtre national de Bretagne à Rennes
Hors des sentiers battus
Par Jean-François Picaut
La chorégraphe et danseuse danoise Mette Ingvartsen a déjà été accueillie à Mettre en scène en 2009 et 2012…
« Pixel », de Mourad Merzouki, festival Kalypso, Maison des arts et de la culture de Créteil
Un éclairant « Pixel »
Par Léna Martinelli
Avec « Pixel », le chorégraphe Mourad Merzouki confronte des danseurs de hip-hop virtuoses à l’univers visuel de deux surdoués du numérique, Adrien Mondot et Claire Bardainne…
« Six personnages en quête d’auteur », de Luigi Pirandello, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Fin de partie ou éternel retour ?
Par Michel Dieuaide
Dès ses années de lycée, Emmanuel Demarcy-Mota se passionne pour « Six personnages en quête d’auteur », œuvre majeure du dramaturge italien Luigi Pirandello. Actuel directeur du Théâtre de la Ville et du Festival d’automne à Paris, il présente au Théâtre national populaire à Villeurbanne sa troisième mise en scène de cette pièce. La magie du théâtre est au rendez-vous.
« les Limbes », d’Étienne Saglio, le Grand Logis à Bruz
Le coup de grâce
Par Aurore Krol
Voyage aux frontières de l’irréel, « les Limbes » est un spectacle sur l’identité, le double et la mort. Étienne Saglio y dépeint un homme luttant avec ses fantômes. C’est aussi et avant tout une singulière démarche graphique et scénographique. De toute beauté.
« Un obus dans le cœur », de Wajdi Mouawad, Théâtre des Clochards‐Célestes à Lyon
Pars vite et deviens
Par Michel Dieuaide
Wajdi Mouawad, artiste protéiforme libano-canadien, a tiré de son roman « Visage retrouvé » (2002) un monologue intitulé « Un obus dans le cœur » (2007)…