« l’Amour vainqueur » et « Blanche-Neige, histoire d’un Prince », deux adaptations de Grimm pour le jeune public, au Festival d’Avignon

« l’Amour Vainqueur » d’Olivier Py © Christophe Raynaud de Lage

« Un jour, mon Prince viendra… » : version opérette ou Beckett, les enfants ?
Par Lorène de Bonnay
Deux réécritures des frères Grimm sont proposées au jeune public du Festival : « l’Amour vainqueur », d’Olivier Py, et « Blanche-Neige, histoire d’un Prince », écrit par Marie Dilasser et mis en scène par Michel Raskine. Ces spectacles féministes, aux esthétiques radicalement différentes, parlent d’amour, de mort, de genres et de nature.

« Laterna Magica » et« À ceux qui nous ont offensés », Théâtre 11, Gilgamesh Belleville, le Off d’Avignon

À-ceux-qui-nous-ont-offensés-Jérémie-Lefebvre-Carine-Bouquillon

Toiles de maîtres au Gilgamesh
Par Laura Plas
Avec « Laterna Magica » et« À ceux qui nous ont offensés », le Gilgamesh Belleville offre l’opportunité de découvrir deux textes incandescents portés par des interprétations et des mises en scène fortes : deux regards âpres sur l’enfance, la violence des hommes et l’indifférence de Dieu. Des toiles de maîtres !

« Reconstitution », de Pascal Rambert, La Manufacture, le Off d’Avignon

« Reconstitution » de Pascal Rambert © Tristan Jeanne Valès

Revivre les amours mortes
Par Trina Mounier
« Reconstitution », une œuvre intimiste de Pascal Rambert, est donnée dans une petite salle du Off, tandis que son « Architecture » se déploie dans la Cour d’honneur du Palais des papes. Le « petit » spectacle est un bijou d’émotion pudique et de délicatesse.

« Désobéir », de Julie Berès, La Manufacture, le Off d’Avignon

« Désobéir» de Julie Berès © Axelle de Russé

Vent debout
Par Trina Mounier
« Désobéir », un titre qui claque. Quatre comédiennes portent ce spectacle avec une énergie et une sensibilité entraînantes. Un hymne au courage et à la volonté de jeunes femmes issues de l’immigration. C’est pour moi le spectacle le plus abouti de mon bref festival d’Avignon.

« Architecture », de Pascal Rambert, Cour d’honneur, Festival d’Avignon

« Architecture » de Pascal Rambert © Christophe Raynaud de Lage

La pulvérisation à l’œuvre
Par Lorène de Bonnay
« Architecture », présenté dans la cour monumentale du Palais des papes, expose l’effondrement d’un monde, d’une classe, d’une culture, à travers la sinueuse descente aux enfers d’une famille. Si le geste de Pascal Rambert convainc et que le talent des comédiens explose, la forme tend à se déliter.

« 5es Hurlants», de Raphaëlle Boitel, La Scala, à Paris

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Déferlantes de vie
Par Laura Plas
Cap de la 5e année franchi pour Les « 5es Hurlants » de Raphaëlle Boitel ! Un succès dû, aussi bien à la performance des interprètes, qu’à une mise en scène ciselée empruntant au cinéma muet son humour et sa délicieuse lumière surannée.