« Les Sorcières de Salem », d’Arthur Miller, Théâtre de la Ville à Paris

« Les Sorcières de Salem » d’Arthur Miller – Mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota ©  Jean-Louis Fernandez

Des sorcières bien mal-aimées
Par Maxime Grandgeorge
Emmanuel Demarcy-Mota s’empare brillamment des Sorcières de Salem, le célèbre brûlot dramatique d’Arthur Miller, écrit en pleine paranoïa maccarthiste. Il crée un spectacle puissant et mystérieux, auscultant les phénomènes de superstition et d’aveuglement collectifs. Une plongée fascinante aux racines du mal.

« Le Postillon de Lonjumeau », d’Adolphe Adam, Opéra Comique à Paris

« Le Postillon de Lonjumeau » d’Alphonse Adam – Mise en scène de Michel Fau © Stephan Brion  

Qu’il est beau le postillon !
Par Maxime Grandgeorge
Michel Fau et Sébastien Rouland ressuscitent avec fantaisie « Le Postillon de Lonjumeau » d’Adolphe Adam, un titre emblématique de la production lyrique française du début du XIXème siècle. L’Opéra Comique accueille cette œuvre à mi-chemin entre théâtre et opéra, dans une version rafraîchissante et délicieusement kitsch.

« J’ai pris mon père sur mes épaules », de Fabrice Melquiot, mise en scène d’Arnaud Meunier, Bonlieu scène nationale Annecy

J-ai-pris-mon-père-sur-mes-épaules-Fabrice-Melquiot © Sonia Barcet

Le cœur et les épaules
Par Juliette Nadal
Arnaud Meunier, actuel directeur de la Comédie de Saint-Étienne, met en scène le texte qu’il a commandé au grand auteur de théâtre Fabrice Melquiot. « J’ai pris mon père sur les épaules » réactive les thèmes antiques à l’œuvre dans « l’ Énéide » et livre en grand format, pour huit comédiens (dont Philippe Torreton et Rachida Brakni), une fable sur nos destins misérables.

« Macbeth / Hors champ », d’après William Shakespeare, Théâtre du Grand Rond à Toulouse

« Macbeth » : © Frédérik Lejeune

Banco pour ce « Macbeth » !
Par Bénédicte Soula
Voici une nouvelle variation autour de « Macbeth ». La metteuse en scène Anne Bourgès a pris ses libertés en « montant » comme une cinéaste cette petite forme singulière pour trois interprètes et un agrès. S’il fut un temps où la pièce était maudite, elle est désormais matière à toutes les expérimentations théâtrales. Celle-ci, entre économie et fantaisie, tient la route.