« Le Médecin malgré lui », de Molière et Charles Gounod, Opéra à Rennes

Le-Médecin-malgré-lui-Molière-Vincent-Tavernier

Dynamique, leste et léger
Par Jean-François Picaut
Chacun se souvient peu ou prou de Sganarelle, le médecin malgré lui, personnage principal d’un texte de Molière n’ayant guère quitté le programme des collèges. C’est cette pièce, « Le Médecin malgré lui », que Gounod choisit, en 1858, pour écrire son opéra-comique qui porte le même titre. L’Opéra de Rennes en fournit une version qui colle de très près à l’original.

« Stalingrad », de Rezo Gabriadze, cabane du Monfort Théâtre à Paris

« Stalingrad » de Rezo Gabriadze

Requiem as a dream
Par Laura Plas
Le Monfort Théâtre présente une séance de rattrapage pour ceux qui ne connaîtraient pas encore l’œuvre du marionnettiste géorgien Rezo Gabriadze. Au programme : « Ramona » et surtout « Stalingrad », un requiem onirique dont on sort ému et époustouflé.

« la Tempête » de William Shakespeare, Théâtre de Privas

« La Tempête » - Dominique Lardenois ©privasouvezephoto

La magie du théâtre
Par Michel Dieuaide
Dominique Lardenois, directeur du Théâtre de Privas, réalise une époustouflante mise en scène de « la Tempête ». Nouvelle traduction, interprétation, scénographie, images vidéo, musique et jeux circassiens participent tous à la réussite de ce magnifique défi théâtral.

« Le K.O. d’Ali », de Alexis Jebeile, Théâtre des Clochards célestes à Lyon

« Le K.O. d’Ali » de Alexis Jebeile © Pierre Pupier

Uppercutant !
Par Trina Mounier
Avec « Le K.O. d’Ali », le Théâtre des Clochards Célestes accueille une fois de plus une toute jeune compagnie dont la valeur n’attend point le nombre des années. Alexis Jebeile s’y livre à un exercice périlleux : écrire à partir de sa propre histoire, puis dire ce monologue, seul face au public. Il réalise un sans faute.

« Love, Love, Love », de Mike Bartlett, Théâtre Jean Vilar, Suresnes

« Love, Love, Love » de Mike Bartlett © Pierre Nouvel

Questions de génération
Par Bénédicte Fantin
Nora Granovsky et sa compagnie BVZK s’emparent de « Love, Love, Love », un texte de Mike Bartlett nouvellement publié en France. Le jeune dramaturge dresse le portrait d’une famille à trois moments charnières de l’histoire britannique. Un grand écart décoiffant entre l’enthousiasme du Swinging London et la crise des valeurs contemporaine. Le tout porté par un irrésistible humour britannique !

« Je suis Fassbinder », de Falk Richter, au Théâtre National Populaire à Villeurbanne

« Je suis Fassbinder » © Jean-Louis Fernandez

Les larmes amères de Stanislas Nordey
Par Trina Mounier
Pour son premier spectacle à la tête du Théâtre national de Strasbourg, Stanislas Nordey s’est associé avec le dramaturge et metteur en scène allemand Falk Richter. Ils signent avec « Je suis Fassbinder », pièce virtuose et engagée, un cri d’alarme sur l’état de l’Europe aujourd’hui. Le cinéaste allemand sert de fil rouge à ce regard critique.

« Optraken », du Galactik Ensemble, le Monfort théâtre à Paris

« Optraken » de et avec le Galactik Ensemble © Marie Fonte

Sans bavure mais sans frisson ?
Par Laura Plas
Le Monfort accueille le Galactik Ensemble pour une série de représentations d’« Optraken », variation virtuose pour cinq acrobates sur l’épreuve de l’imprévu. On rit, on admire des exécutions réglées comme du papier à musique, mais on peut rester aussi impassibles que les interprètes.

« Festival Le Grand Soufflet », à Rennes

SouffleS 3, Michel Aumont © Jean-François Picaut

Le grand souffle du bal du monde
Par Jean-François Picaut
Il aura fallu vingt-deux ans pour qu’Étienne Grandjean, le directeur artistique du Grand Soufflet, ose écrire le mot « bal » dans le titre d’une édition de son festival, dédié à l’accordéon. Curieux effet du refoulé collectif, le bal musette a fait la fortune de cet instrument avant d’être l’une des causes de son déclin. Aujourd’hui, nous voici donc conviés au « Bal du monde ». Retour sur trois soirées représentatives.