« Gagarin Way », de Gregory Burke, l’Élysée à Lyon
Cinglant !
Par Michel Dieuaide
La Nouvelle Fabrique de Colin Rey met en scène un violent réquisitoire non dénué d’humour sur les effets dévastateurs de l’économie mondialisée parmi les déclassés de nos sociétés européennes.
« Jazz Club et talons aiguilles », de Sweet System, Sentier des Halles à Paris
Drôles de dames
Par Léna Martinelli
« Jazz Club et talons aiguilles » : un spectacle musical de haut vol où le jazz rime avec féminité et humour.
« Building », de Léonore Confino, Théâtre du Temps à Paris
La tour infernale
Par Élisabeth Hennebert
La compagnie Treiz’or explore la satire de Confino centrée sur l’univers du building d’affaires : un résultat plus proche du Ground zero que du 7e ciel.
« Acceso », de Pablo Larraín et Roberto Farías, les Célestins à Lyon
K.‑O.
Par Trina Mounier
« Acceso » est en tout point exceptionnel : après avoir retenu l’attention de Patrick Penot, grand dénicheur de paroles à la fois empêchées et authentiques pour l’édition 2015 de Sens interdits, ce spectacle chilien revient à Lyon pour une dizaine de représentations et offre l’occasion de découvrir un comédien impressionnant et bouleversant.
« l’Après‑midi d’un faune » et « le Sacre du printemps », de Dominique Brun, d’après Vaslav Nijinski, les Quinconces, Le Mans
Retour vers le futur
Par Céline Doukhan
En recréant deux ballets emblématiques de Nijinski, Dominique Brun montre l’étonnante modernité du danseur et chorégraphe russe. Au risque de faire paraître sa propre relecture du « Sacre » moins passionnante.
« Angelus novus‐AntiFaust », de Sylvain Creuzevault, la Colline, Festival d’automne à Paris
Dans la mer de cet « AntiFaust », on rame ! ¹
Par Lorène de Bonnay
Contrairement à Bob Wilson qui vient d’adapter les deux « Faust » de Goethe il y a quelques semaines, Sylvain Creuzevault puise librement dans le mythe du savant en quête de savoir absolu pour créer une pièce très ancrée dans son temps et touffue. « Angelus novus-AntiFaust », jouée à la Colline, nous conduit dans un voyage parsemé de moments inspirés, mais foutraque.
« Peter Pan », de Guy Grimberg, Bobino à Paris
Pas toujours facile de prendre son envol…
Par Anne Cassou-Noguès
Guy Grimberg crée une comédie musicale inspirée du roman de James Matthew Barrie, « Peter Pan ». On y retrouve Wendy et ses frères, Peter Pan, le petit garçon qui ne voulait pas grandir, sans oublier, bien sûr, le Capitaine Crochet.
« le Murmonde », de Serge Kribus, Théâtre de Givors
L’enfance, ce continent ignoré
Par Trina Mounier
Pour répondre à une commande des Nuits de Joux qui lui demandait un spectacle jeune public, Charly Marty est allé rechercher dans sa mémoire un livre de sa propre enfance. Cette première intrusion dans le domaine du théâtre pour les petits spectateurs est une vraie réussite.
« la Boîte », de Jean‑Pierre Siméon, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Devrait nous toucher
Par Trina Mounier
L’affiche de ce spectacle au titre prosaïque (et énigmatique en même temps) est distinguée : le poète Jean‑Pierre Siméon, habitué à écrire sur et pour la scène…
« We Could Be Lovers », de Sarah McKenzie, Carré Sévigné à Cesson‑Sévigné
Un concert bien léché
Par Jean‑François Picaut
Le Carré Sévigné, en partenariat avec Jazz à l’Ouest, accueille Sarah McKenzie en avant-première de la trentième édition du festival de l’agglomération rennaise qui commence le 8 novembre 2016. On joue à guichets fermés pour accueillir la pianiste, compositrice et chanteuse.
« les Sidérées », d’Antonin Fadinard, Théâtre national de Bretagne à Rennes
« De lourds contentieux hérités de l’enfance »
Par Jean‑François Picaut
Pour le premier jour de sa vingtième édition, le festival Mettre en scène 2016 accueille une pièce d’Antonin Fadinard, mise en scène par Lena Paugam, « les Sidérées ». Cette création s’inscrit dans un parcours initié par Lena Paugam en 2012.
« [Dis]‑cordes », de Jive Faury et Kim Huynh, CIRCa, l’Astrada à Marciac
Corps et cordes
Par Léna Martinelli
Autour de la corde et des corps en mouvement, « (Dis)‑cordes » est un spectacle qui démêle les nœuds avec poésie. Une pièce visuelle de cirque chorégraphique pour septette et 999 m de cordes. Dernier coup de cœur du festival CIRCa.