« Wycinka Holzfällen » [« Des arbres à abattre »], d’après Thomas Bernhard, la Fabrica à Avignon
Quatre heures et demie qui passent comme un rêve de théâtre
Par Trina Mounier
L’adaptation du roman de Thomas Bernhard, « Des arbres à abattre », par le Polonais Krystian Lupa a enchanté et bouleversé le public de la Fabrica.
« la République de Platon », d’Alain Badiou, jardin Ceccano à Avignon
Hommage à l’intelligence
Par Trina Mounier
Troisième version en trois ans (et sans doute davantage ailleurs que sur « les Trois Coups ») de cette « République de Platon » qu’Alain Badiou s’ingénie à faire relire et comprendre aux citoyens que nous sommes. Cette fois-ci par la voix de tout jeunes élèves comédiens qui partagent avec nous le plaisir tout neuf de cette initiation à la notion philosophique de justice.
« le Roi Lear », de Shakespeare, cour d’honneur du palais des Papes à Avignon
Promesses non tenues
Par Trina Mounier
La cour d’honneur, le directeur du Festival, la pièce mythique du répertoire, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette soirée un moment inoubliable. On attendait Py au tournant. Homme de défis, il n’a pas su éviter toutes les chausse-trapes.
« Soudain la nuit », d’Olivier Saccomano, gymnase du lycée Mistral à Avignon
Contemporain, dans tous les sens du terme
Par Céline Doukhan
Troisième partie du cycle « Spectres de l’Europe » entamé par la compagnie du Zieu, « Soudain la nuit » déconcerte et laisse un peu perplexe.
« le Vivier des noms », de Valère Novarina, cloître des Carmes à Avignon
Ouistiti-je ?
par Céline Doukhan
Sans queue ni tête, la pièce malaxe et entrechoque les mots avec bonheur. Une sorte de big-bang poétique, mais qui durerait deux heures quarante.
« No World / FPLL », de Winter Family, Tinel de la Chartreuse à Villeneuve‑lès‑Avignon
« No World », le bonbon qui pique
par Céline Doukhan
Dans une atmosphère de joyeux bazar, Winter Family dénonce les hypocrisies de notre société de consommation.
« Andreas », d’après « le Chemin de Damas » d’August Strindberg, cloître des Célestins à Avignon
C’est beau, mais c’est long
Céline Doukhan
Des comédiens habités au service d’un texte complexe de Strindberg, à voir au cloître des Célestins jusqu’au 11 juillet.
« Corps de mots », des Têtes raides, cour d’honneur du palais des Papes à Avignon
Un peu raide
Par Maud Sérusclat-Natale
Ce soir, c’était le dernier soir. Dans la cour d’honneur du palais des Papes, Les Têtes raides sont venus chanter les poètes et rappeler aux spectateurs que le langage est une arme précieuse et insaisissable. Sur le papier, tout était réuni pour que je passe une soirée exaltante.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro vingt‑cinq
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« la Jeune Fille, le Diable et le Moulin », d’Olivier Py, d’après les contes des frères Grimm, chapelle des Pénitents‐Blancs à Avignon
Une violente merveille
Par Lorène de Bonnay
Olivier Py reprend sa pièce pour petits et grands, « la Jeune Fille, le Diable et le Moulin » (écrite il y a une dizaine d’années à partir du conte des frères Grimm « la Jeune Fille sans mains »). Il renouvelle comédiens et mise en scène, et l’enchantement mystique se produit dans la chapelle des Pénitents-Blancs.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro vingt‑quatre
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
Bilan du Festival d’Avignon 2014
Intranquille et vigilante
une 68e édition vers l’avenir
2014, première année pour la nouvelle direction du Festival, tient la promesse de l’éditorial du programme, « tout ce qui nous dépasse ». Car à Avignon, si désir et pensée façonnent la programmation, ce qui en éclôt est plus grand.