« Dans les ruines d’Athènes », de et par Le Birgit Ensemble, Gymnase Paul Giéra à Avignon
Leçon de morale européenne
Par Bénédicte Fantin
Le Birgit Ensemble signe un projet ambitieux avec sa tétralogie Europe mon amour, dont les deux derniers volets sont présentés au Festival d’Avignon. Dommage que le final de cette relecture de l’histoire européenne contemporaine se perde dans des dérives formelles, au détriment du jeu théâtral.
« Sopro », de Tiago Rodrigues, Cloître des Carmes, à Avignon
Inspiré
Par Anne Cassou-Noguès
Tiago Rodrigues invite Cristina Vidal, souffleuse au Teatro Nacional Dona Maria II, à quitter l’ombre pour la lumière. Elle monte sur scène, se donne à voir, et c’est l’occasion d’un vibrant hommage au spectacle vivant.
Entretien avec Astrid Cathala, directrice artistique et littéraire de l’Œil du souffleur éditions et cie, au sujet de la présence de plusieurs auteurs à Avignon
« Publier une pièce, c’est semer, glaner, cueillir, dans la durée. »
Par Lorène de Bonnay
L’Œil du souffleur est une association originale, à la fois maison d’édition spécialisée dans le théâtre, lieu de résidence et de diffusion, compagnie. Elle a notamment publié des pièces de Frédéric Ferrer, D’ De Kabal, Jacques Descorde, Michèle Laurence, ainsi que des textes des Écrivains associés du théâtre. Tous ces noms sont présents au festival. Rencontre avec l’artiste et éditrice Astrid Cathala.
« la Cabale des dévots. le Roman de Monsieur de Molière », d’après Mikhaïl Boulgakov, Parc des Expositions à Avignon
Les adieux d’un Maître dramaturge
Par Lorène de Bonnay
En mai 2016, Frank Castorf créé une œuvre-testament adaptée de Boulgakov, en réaction à l’annonce de son éviction du mythique théâtre berlinois, la Volksbühne. Rejouer, aujourd’hui, à Avignon, ce spectacle endiablé et engagé, ne manque ni de panache ni d’émotion. Ce geste marque bien la fin d’une ère. Une très grande ère théâtrale.
«Roberto Zucco», de Bernard-Marie Koltès et «Prologue. Sur le théâtre» de Didier-Georges Gabily, Gymnase du Lycée Saint-Joseph, à Avignon
Zucco, à bout de souffle
Par Anne Cassou-Noguès
Yann-Joël Collin s’empare du personnage créé par Bernard-Marie Koltès avec seize élèves du Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Ce qui pourrait être une fascinante réflexion sur le rapport conflictuel de l’homme et de la société se perd dans une mise en scène souvent dépourvue d’émotion.
« Saïgon », de Caroline Guiela Nguyen, Gymnase du Lycée Aubanel à Avignon
« Le trajet des larmes »
Par Bénédicte Fantin
« Saïgon » est une fresque touchante qui nous donne à entendre le chant nostalgique des exilés d’Indochine. En français ou en vietnamien, les récits intimes se mêlent au maelström de l’histoire, sur fond de karaoké.
« Antigone », d’après Sophocle, Cour d’honneur du Palais des papes, Avignon
Une tragédie apaisée
Par Bénédicte Fantin
Satoshi Miyagi a marqué les esprits avec son adaptation du « Mahabharata » dans la carrière de Boulbon, en 2014. Cette année, le metteur en scène ouvre la 71ème édition du festival d’Avignon avec une lecture rassérénante de l’ « Antigone » antique.
Renouvellement d’Olivier Py à la direction du Festival d’Avignon
Communiqué
En accord avec l’ensemble des partenaires, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication et Cécile Helle…
« les Âmes mortes », d’après Nikolaï Gogol, la Fabrica à Avignon
Les comédiens fascinent par leur virtuosité
Par Michel Dieuaide
Kirill Serebrennikov signe une magistrale adaptation théâtrale du chef‑d’œuvre romanesque de Nikolaï Gogol.
« Rumeurs et petits jours », de Raoul Collectif, cloître des Carmes à Avignon
Rire, intelligence, et politique
Par Lise Facchin
Une émission de radio culturelle est arrêtée par la direction de la chaîne – coupure de budget, mutation… on connaît !…
Bilan de la 70e édition du Festival d’Avignon
Communiqué
70e édition : lucidité et espérance
« Interview », de Nicolas Truong, la Chartreuse de Villeneuve‑lès‑Avignon
Judith Henry rayonne, Nicolas Bouchaud subjugue
Par Michel Dieuaide
Une passionnante exploration de l’oralité de l’interview portée par le talent de Nicolas Bouchaud et Judith Henry au service de l’écriture critique et engagée de Nicolas Truong, qui en assure aussi la mise en scène.