« Sopro », de Tiago Rodrigues, Cloître des Carmes, à Avignon

« Sopro » de Tiago Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage

Inspiré
Par Anne Cassou-Noguès
Tiago Rodrigues invite Cristina Vidal, souffleuse au Teatro Nacional Dona Maria II, à quitter l’ombre pour la lumière. Elle monte sur scène, se donne à voir, et c’est l’occasion d’un vibrant hommage au spectacle vivant.

Entretien avec Astrid Cathala, directrice artistique et littéraire de l’Œil du souffleur éditions et cie, au sujet de la présence de plusieurs auteurs à Avignon

Astrid Cathala © Anaëlle Cathala

« Publier une pièce, c’est semer, glaner, cueillir, dans la durée. »
Par Lorène de Bonnay
L’Œil du souffleur est une association originale, à la fois maison d’édition spécialisée dans le théâtre, lieu de résidence et de diffusion, compagnie. Elle a notamment publié des pièces de Frédéric Ferrer, D’ De Kabal, Jacques Descorde, Michèle Laurence, ainsi que des textes des Écrivains associés du théâtre. Tous ces noms sont présents au festival. Rencontre avec l’artiste et éditrice Astrid Cathala.

« la Cabale des dévots. le Roman de Monsieur de Molière », d’après Mikhaïl Boulgakov, Parc des Expositions à Avignon

« Die Kabale », d’après Mikhaïl Boulgakov, mis en scène par Frank Castorf © Christophe Raynaud De Lage

Les adieux d’un Maître dramaturge
Par Lorène de Bonnay
En mai 2016, Frank Castorf créé une œuvre-testament adaptée de Boulgakov, en réaction à l’annonce de son éviction du mythique théâtre berlinois, la Volksbühne. Rejouer, aujourd’hui, à Avignon, ce spectacle endiablé et engagé, ne manque ni de panache ni d’émotion. Ce geste marque bien la fin d’une ère. Une très grande ère théâtrale.

«Roberto Zucco», de Bernard-Marie Koltès et «Prologue. Sur le théâtre» de Didier-Georges Gabily, Gymnase du Lycée Saint-Joseph, à Avignon

« Roberto Zucco », de Bernard-Marie Koltès et « Prologue. Sur le théâtre » de Didier-Georges Gabily © Christophe Raynaud de Lage

Zucco, à bout de souffle
Par Anne Cassou-Noguès
Yann-Joël Collin s’empare du personnage créé par Bernard-Marie Koltès avec seize élèves du Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Ce qui pourrait être une fascinante réflexion sur le rapport conflictuel de l’homme et de la société se perd dans une mise en scène souvent dépourvue d’émotion.