« Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face », de Wajdi Mouawad, Théâtre des Abbesses à Paris

La mythologie pour les nuls
Par Olivier Pansieri
Que ceux qui n’aiment pas Wajdi Mouawad passent leur chemin. Nous l’adorons, et nous sommes donc d’autant plus navrés de ce pas de clerc heureusement commis à deux, qu’on peut voir en ce moment au Théâtre des Abbesses : « Le soleil ni la mort… », mis en bouillie par Dominique Pitoiset. Pour sa défense, il faut dire franchement que le texte n’est pas terrible.
« l’Amant », de Harold Pinter, le Lucernaire à Paris

Liaisons dangereuses ou drame bourgeois ?
Par Estelle Gapp
Dans la petite salle du Lucernaire, au doux nom de « Paradis », « l’Amant » de Harold Pinter ravive les flammes de la passion. La compagnie Patrick-Schmitt dissèque le sentiment amoureux dans un duel intense et pervers, où le couple se condamne à l’enfer du jeu. Mais dans ce théâtre de mœurs, le corps, paradoxalement, semble entravé. Censure bourgeoise ou parti pris masochiste ?
« Shitz », de Hanokh Levin, la Pépinière Théâtre à Paris
Bienvenue chez les Shitz !
Par Cédric Enjalbert
« Guerre, amour et saucisson », voici en trois mots résumé l’univers Shitz. Un petit monde, tout petit, au langage fleuri, à la truculence rabelaisienne, un monde moche et méchant où la vie se règle en musique…
« Amerika », d’après Franz Kafka, Théâtre de la Tempête à Paris

Un grand vent d’Amérique souffle sur la Tempête
Par Élise Noiraud
Trois heures de spectacle, deux entractes, et l’espace quasi vide du grand plateau de la Tempête. Décidément Nicolas Liautard ne fait pas les choses à moitié…
« Une partie de cache-cache », de Nicolas Engel, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris

Vie rêvée
Par Maja Saraczyńska
Le festival Diva, une grande fête du théâtre musical à la Cartoucherie, arrive déjà à son terme. Voici un bijou de plus, qui a sans aucun doute profondément marqué cet évènement artistique de grande qualité.
« le Premier », d’Israël Horovitz, Aktéon Théâtre à Paris

Une quête existentielle
Par Laurent Schteiner
On ne présente plus « le Premier », la pièce culte d’Israël Horovitz, mise en scène par Léa Marie‑Saint-Germain à l’Aktéon Théâtre. Cette pièce, interprétée avec brio par une troupe de jeunes comédiens issus des cours Florent…
« Jules César », de William Shakespeare, Théâtre 14 – Jean‑Marie‑Serreau à Paris

Gonflé, mais à voir
Par Olivier Pansieri
Au Théâtre 14, scène à la fois municipale et universelle, deux troupes, Acte 6 et Les Unités 55975, unissent leurs forces pour monter un étonnant « Jules César », de Shakespeare…
« Madame Raymonde revient », de Denis d’Arcangelo et Philippe Bilheur, Théâtre de l’Épée‑de‑Bois à Paris

L’archange des faubourgs
Par Estelle Gapp
Pour la première édition du festival Diva à la Cartoucherie de Vincennes, le Théâtre de l’Épée-de-Bois se devait d’inviter Denis d’Arcangelo, inoubliable Monsieur Loyal du « Cabaret des hommes perdus ».
« le Cabaret des hommes perdus », de Christian Siméon, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris

Danser sur l’abîme
Par Olivier Pradel
Monté au Théâtre du Rond-Point en 2006, primé de deux molières l’année suivante, « le Cabaret des hommes perdus » nous revient à la Cartoucherie de Vincennes dans le cadre du festival Diva…
« Embedded », de Tim Robbins, Théâtre du Soleil à Paris

À mon commandement, pensez !
Par Olivier Pansieri
N’y a-t-il que le matraquage contre l’intox ? Affirmatif ! semble penser le sergent instructeur, qui vous hurle aux oreilles ses slogans provocateurs dans « Embedded » de Tim Robbins, spectacle monté par Georges Bigot et le Petit Théâtre de pain…
« l’Orestie », d’Eschyle, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris

Tragi-parodie à l’Odéon
Par Cédric Enjalbert
Grand marathon à l’Odéon. Le maître des lieux monte « l’Orestie » d’Eschyle. Une trilogie qui nous balade en près de cinq heures de Troie à Athènes en passant par Argos. Il va y avoir des morts disait l’affiche. Qu’importe, j’ai chaussé mes cothurnes et suis entré dans la course. Je vous passe le relais.
« Léon, Li, Louis », de Valérie Deronzier, Théâtre Dunois à Paris

Le respect des petits
Par Alexandra Cartet
« Léon, Li, Louis » est un spectacle qui fait du bien. À partir de 3 ans, et c’est même un plaisir pour les grands. Les images naïves, le propos et l’investissement des comédiens dans la manipulation des marionnettes rendent ce moment absolument magique.