« Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face », de Wajdi Mouawad, Théâtre des Abbesses à Paris

Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face © Mirco Magliocca

La mythologie pour les nuls
Par Olivier Pansieri
Que ceux qui n’aiment pas Wajdi Mouawad passent leur chemin. Nous l’adorons, et nous sommes donc d’autant plus navrés de ce pas de clerc heureusement commis à deux, qu’on peut voir en ce moment au Théâtre des Abbesses : « Le soleil ni la mort… », mis en bouillie par Dominique Pitoiset. Pour sa défense, il faut dire franchement que le texte n’est pas terrible.

« l’Amant », de Harold Pinter, le Lucernaire à Paris

« l’Amant » © Marc Enguérand

Liaisons dangereuses ou drame bourgeois ?
Par Estelle Gapp
Dans la petite salle du Lucernaire, au doux nom de « Paradis », « l’Amant » de Harold Pinter ravive les flammes de la passion. La compagnie Patrick-Schmitt dissèque le sentiment amoureux dans un duel intense et pervers, où le couple se condamne à l’enfer du jeu. Mais dans ce théâtre de mœurs, le corps, paradoxalement, semble entravé. Censure bourgeoise ou parti pris masochiste ?

« le Premier », d’Israël Horovitz, Aktéon Théâtre à Paris

« le Premier » © D.R.

Une quête existentielle
Par Laurent Schteiner
On ne présente plus « le Premier », la pièce culte d’Israël Horovitz, mise en scène par Léa Marie‑Saint-Germain à l’Aktéon Théâtre. Cette pièce, interprétée avec brio par une troupe de jeunes comédiens issus des cours Florent…

« Embedded », de Tim Robbins, Théâtre du Soleil à Paris

Embedded © Jean-Pierre Estournet

À mon commandement, pensez !
Par Olivier Pansieri
N’y a-t-il que le matraquage contre l’intox ? Affirmatif ! semble penser le sergent instructeur, qui vous hurle aux oreilles ses slogans provocateurs dans « Embedded » de Tim Robbins, spectacle monté par Georges Bigot et le Petit Théâtre de pain…

« l’Orestie », d’Eschyle, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris

l’Orestie © Alain Fonteray

Tragi-parodie à l’Odéon
Par Cédric Enjalbert
Grand marathon à l’Odéon. Le maître des lieux monte « l’Orestie » d’Eschyle. Une trilogie qui nous balade en près de cinq heures de Troie à Athènes en passant par Argos. Il va y avoir des morts disait l’affiche. Qu’importe, j’ai chaussé mes cothurnes et suis entré dans la course. Je vous passe le relais.