« Ma chambre froide », de Joël Pommerat, Ateliers Berthier à Paris
Le cercle infini de l’imaginaire
Par Lorène de Bonnay
Artiste associé pour trois saisons à L’Odéon, Joël Pommerat présente actuellement aux Ateliers Berthier une reprise de « Ma chambre froide », créée avec succès en 2011…
« Je m’occupe de vous personnellement », d’Yves‑Noël Genod, Théâtre du Rond‑Point à Paris
Un coup dans l’eau
Par Solenn Denis
Genod, maître de cérémonie, fait l’ouverture de « Je m’occupe de vous personnellement » quelques notes à la main. Il nous avertit : « C’est un spectacle normal, un théâtre à la limite de la visibilité et de l’audible. Et si vous vous ennuyez, vous pouvez partir ». Il n’a pas menti. Le spectacle est à peine visible, et les limites de l’ennui très vite atteintes.
« Cocorico », de Patrice Thibaud, Théâtre du Rond‑Point à Paris
Chouette ! « Cocorico » est repris au Rond‑Point
Par Léna Martinelli
À la place de « Fair-Play » initialement programmé aux mêmes dates, le duo Thibaud‑Leygnac reprend son premier succès, « Cocorico » qui a déjà réjoui un large public. Que du bonheur !
« Marinai, profeti e balene », de Vinicio Capossela, Casino de Paris
Dans l’œil du cyclone
Par Lise Facchin
Il nous avait dit au cours de son entretien qu’il voulait laisser part à l’imaginaire des spectateurs pour accomplir ensemble un voyage en mer…
« l’Art de la fugue », de Yoann Bourgeois et Marie Fonte, le Monfort à Paris
Un rêve éveillé où le cœur bat et l’œil boit
Par Laura Plas
Yoann Bourgeois s’inspire de « Die Kunst der Fuge », l’œuvre testamentaire de Bach pour créer une partition virtuose, réglée comme du papier à musique, mais surtout belle à couper le souffle. Nous voici suspendus proprement entre ciel et terre… comme touchés par la grâce.
« les Quatre Jumelles », de Copi, Théâtre de la Bastille à Paris
Les jumelles dans l’arène intime
Par Florent Coudeyrat
Dix ans après « l’Homosexuel ou la Difficulté de s’exprimer », le metteur en scène Jean‑Michel Rabeux revient à l’univers déjanté de Copi. Une réussite saluée par un public enthousiaste.
« Des arbres à abattre », de Thomas Bernhard, Théâtre national de la Colline à Paris
De l’irritation comme l’un des beaux‑arts
Par Fabrice Chêne
Rares sont les textes de Thomas Bernhard à n’avoir pas encore été portés à la scène. S’emparant de l’un des derniers romans du grand auteur autrichien, Claude Duparfait et Célie Pauthe ont su en restituer à la fois l’émotion et l’ironie grinçante.
« À toi pour toujours, ta Marie‑Lou », de Michel Tremblay, À la folie Théâtre à Paris
La noirceur des existences enfermées
Par Christophe Giolito
Succès de la fin de l’année dernière, le sombre huis clos familial de Michel Tremblay est repris pour deux mois À la folie Théâtre en cette fin de saison.
Entretien avec Vinicio Capossela à l’occasion de « Marinai, profeti e balene » au Casino de Paris le 24 mai 2012
Mal de terre et côtes de baleine
Par Lise Facchin
Célèbre en Italie pour sa musique rocailleuse et sophistiquée, Vinicio Capossela reste méconnu en France. Il se produit pourtant au Casino de Paris à l’occasion de la tournée de son spectacle « Marinai, profeti e balene » (« Marins, prophètes et baleines »). Une petite bavette s’imposait avec ce grand chanteur de théâtre.
« Contre les bêtes », de Jacques Rebotier, Maison de la poésie à Paris
Rebotier contre l’homme ?
Par Hélène Caune
La Maison de la poésie rend hommage au nom qu’elle porte et accueille Jacques Rebotier, auteur et interprète d’un texte poétique sur les hommes en société. Mordant et sans concessions, « Contre les bêtes » est un spectacle original qui mérite d’être vu.
« Terres arbitraires », de Nicolas Clauss et « Illumination(s) », d’Ahmed Madani, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris
Stabat Lakhdar dolorosus
Par Laura Plas
Aller par-delà les clichés sur les jeunes des cités, clichés imposés, clichés arborés. Passer la barrière d’un regard noir et plonger dans l’histoire que celui‑ci raconte…
« Betty Colls », de Paul Jeanson, Ciné 13 Théâtre à Paris
Sous un « ciel violet »
Par Hélène Caune
Au Ciné 13 Théâtre, jolie salle au style Arts déco, Paul Jeanson propose une mise en scène inégale d’un joli texte qu’il a lui-même écrit. Une pièce pour quatre personnages qui arpentent Paris. Que l’on suit d’abord bien volontiers, mais que l’on va bientôt vouloir quitter.