« Triptyque Masculin-Féminin », par la Compagnie Avant l’Aube, Théâtre des Barriques à Avignon

« Triptyque Masculin-Féminin » par la Compagnie Avant l'Aube © DR

Génération sans tabou
Par Anne Cassou-Noguès
Trois pièces tentent d’établir le portrait d’une génération née au tournant des années 1980 et 1990 : « L’Âge libre », « sauvagement inspiré des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes », « Ground Zéro » composé à la façon d’Annie Ernaux, et « Boys Don’t Cry » de Jean-Gabriel Vidal-Vandroy. Ce triptyque interroge la question du désir dans une forme originale orchestrée par Maya Ernest.

« Clouée au sol », de George Brant, le Nouveau Ring à Avignon

« Clouée au sol » de George Brant © Marina Raurell

Un monologue de haute volée
Par Bénédicte Fantin
Seule sur un plateau dépouillé, la comédienne Pauline Bayle incarne une militaire de l’US Air Force forcée de se reconvertir dans le pilotage de drones. Un réquisitoire contre les dérives de la guerre moderne brillamment traduit et mis en scène.

Entretien avec Astrid Cathala, directrice artistique et littéraire de l’Œil du souffleur éditions et cie, au sujet de la présence de plusieurs auteurs à Avignon

Astrid Cathala © Anaëlle Cathala

« Publier une pièce, c’est semer, glaner, cueillir, dans la durée. »
Par Lorène de Bonnay
L’Œil du souffleur est une association originale, à la fois maison d’édition spécialisée dans le théâtre, lieu de résidence et de diffusion, compagnie. Elle a notamment publié des pièces de Frédéric Ferrer, D’ De Kabal, Jacques Descorde, Michèle Laurence, ainsi que des textes des Écrivains associés du théâtre. Tous ces noms sont présents au festival. Rencontre avec l’artiste et éditrice Astrid Cathala.

« Jaz », de Koffi Kwahulé, Chapelle du Verbe Incarné, à Avignon

« JAZ » de Koffi Kwahulé © Clara Pauthier

Histoire d’une femme « chassée de l’arc-en-ciel »
Par Bénédicte Fantin
« JAZ » est une expérience musicale cathartique qui nous mène au cœur de l’enfer du viol. La force du texte et l’interprétation flamboyante de Ludmilla Dabo, dans le rôle du personnage éponyme, sont toutefois desservies par une mise en scène un brin aguicheuse.

« Sandre », de Solenn Denis, La Manufacture, Avignon

« Sandre », de Solenn Denis © Pierre Planchenault

Au berceau de la noirceur
Par Bénédicte Fantin
Solenn Denis place les faits divers au cœur de son travail. À l’inverse du temps médiatique, le temps du théâtre permet d’ouvrir des fenêtres de réflexion inattendues sur ces actes hors normes.