Sens interdits, festival international de théâtre à Lyon et métropole
Le festival de l’intelligence et du combat
Par Trina Mounier
Ce festival nous réserve décidément, édition après édition, bien des surprises. Mais il ne varie pas sur l’essentiel : la nécessité de la distanciation pour comprendre et l’exigence de vérité pour combattre l’exclusion, l’indifférence et la lâcheté.
« le Misanthrope », de Molière, Théâtre des Béliers Parisiens, à Paris
Un Molière bien tempéré
Par Elisabeth Hennebert
Sous la baguette du maestro Acquaviva, une compagnie de jeunes comédiens fait sonner l’alexandrin comme une musique actuelle : un enchantement pour l’oreille.
« Clean City », de Anetsis Azas et Prodromos Tsinikoris, Le Radiant-Bellevue à Caluire et Cuire
Litanie documentaire
Par Michel Dieuaide
Au programme du festival Sens Interdits figurent les représentants d’une nouvelle génération théâtrale grecque. Ils rendent compte de la situation imposée aux travailleuses étrangères dans leur pays en crise.
« Le Festival mondial du théâtre de Nancy, une utopie théâtrale 1963-1983 » de Jean-Pierre Thibaudat
Bulletin n°15 : en librairie…
Par Rodolphe Fouano
Le journaliste et critique Jean-Pierre Thibaudat retrace l’histoire d’une des aventures culturelles les plus marquantes du XXème siècle : le Festival mondial du théâtre de Nancy.
« le Marchand de Venise », d’après William Shakespeare, Théâtre 71, à Malakoff
Shakespeare, miroir de notre temps ?
Par Anne Cassou-Noguès
Jacques Vincey s’empare de la pièce controversée de Shakespeare pour parler de notre société. Pari audacieux ? Certes. Mais pari raté.
« Mujer Vertical », de Éric Massé, Théâtre de La Renaissance à Oullins
Théâtralement déséquilibré
Par Michel Dieuaide
Dans le cadre du festival Sens Interdits, la compagnie des Lumas propose une version bilingue et chorale du seul en scène créé par Éric Massé en 2013.
Sens interdits, festival international de théâtre à Lyon et métropole
Festival de la diversité
Par Trina Mounier
Le directeur du Festival Sens interdits, Patrick Penot, nous avait confié son inquiétude sur l’avenir de ce festival qu’il porte à bout de bras depuis huit ans. Si, comme il le pensait, sa pérennité dépend du succès rencontré, il devrait être un peu rassuré.
« Democracy in America », d’après Alexis de Tocqueville, MC93 à Bobigny
Le sacrifice, à l’aube de toute démocratie
Par Lorène de Bonnay
Liberté, égalité : des vœux pieux, des mots creux ? Que se passe-t-il donc à l’ombre de la Démocratie ? En s’emparant d’un tel sujet, en questionnant ces valeurs ô combien précieuses, Romeo Castellucci a créé un horizon d’attente immense. Trop, peut-être.
« Dianne Reeves en concert », Carré Sévigné à Cesson-Sévigné
Planer avec une diva
Par Jean-François Picaut
Accueillir une star du jazz et de la soul comme Dianne Reeves est toujours un événement. C’est la proposition artistique faite par le Pont des Arts à Cesson-Sévigné (35) en avant-première de Jazz à l’Ouest – 28e édition. Les amateurs ne s’y sont pas trompés, les billets se sont arrachés et la salle était archi-comble.
« Antigone 82 », de Jean-Paul Wenzel, MC2 – Scène nationale, à Grenoble
Où est passée Antigone ?
Par Sophie Rigoureau
Habitué des adaptations romanesques au théâtre puisqu’il a déjà adapté avec succès ses propres récits, « Vater Land » et « Tout un homme », ainsi que d’autres romans d’auteurs divers, Jean-Paul Wenzel déçoit. Son texte est appliqué et son théâtre didactique.
Reprise de « F(l)ammes », d’Ahmed Madani, Maison des Métallos, à Paris
Reprise
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Le spectacle d’Ahmed Madani est à nouveau à l’affiche. Après un passage remarqué au Festival d’Avignon, les comédiennes de « F(l)ammes » continuent à faire vivre leur performance chorale avec la même énergie explosive à la Maison des Métallos, puis à la Cartoucherie.
« Maldoror / chant 6 » d’après Lautréamont, les Subsistances à Lyon
Entre Rue des boutiques obscures et Boulevard du crime…
Par Trina Mounier
On ne lit plus beaucoup, aujourd’hui, l’œuvre unique d’Isidore Ducasse, alias comte de Lautréamont, « les Chants de Maldoror ». C’est donc tout à l’honneur de Michel Raskine de nous proposer une version de ce texte magnifique, sulfureux, énigmatique, éminemment poétique, que les surréalistes encensaient.