« la Chair de l’homme / Diagonale 1 », d’après Valère Novarina, la Reine blanche à Paris

la Chair de l’homme © Steffen

Marc‑Henri Lamande l’alchimiste
Par Cédric Enjalbert
Acteur hors pair, Marc‑Henri Lamande joue en alternance deux spectacles, au théâtre la Reine blanche à Paris : « Dieu, qu’ils étaient lourds… ! » d’après les entretiens radiophoniques de Céline et « la Chair de l’homme » sur une partition de Valère Novarina. Deux auscultations au cœur du corps des choses.

Martin Crimp, Laurent Gaudé, Olivier Py et Fabrice Melquiot

Le livret d’opéra, libre objet littéraire On peut être lecteur amoureux convaincu de la puissance du mot juste ou employé avec talent, on peut être curieux, assoiffé et insatiable ; lire à tire-larigot, du paquet de céréales à la notice détaillée d’une absurde pièce en porcelaine de Sèvres en passant par les genres littéraires les plus […]

« l’Homme qui tua Don Quichotte », d’après l’œuvre de Cervantès, Théâtre de l’Iris à Villeurbanne

l’Homme qui tua Don Quichotte © Fabien Marquet

Don Quichotte à pas contés
Par Michel Dieuaide
Dans l’écrin noir du Théâtre de l’Iris à Villeurbanne, Philippe Clément, qui a placé sa saison sous le signe de l’imagination en partage, accueille « l’Homme qui tua Don Quichotte », création de la compagnie Premier acte, mise en scène par Sarkis Tcheumlekdjian. Un exercice de voyance théâtrale d’après l’œuvre de Cervantès.

« Apollo », de Bruno Meyssat, les Subsistances à Lyon

Apollo © Romain Étienne / Item

L’Odyssée d’un nouveau monde
Par Trina Mounier
Les spectacles de Bruno Meyssat ne laissent personne indifférent. Ils ont leurs inconditionnels des deux bords. Gageons que cet « Apollo » ne déparera pas l’ensemble et soulèvera des émerveillements autant que des exaspérations.

« le Marchand de Venise », de William Shakespeare, le Lucernaire à Paris

« le Marchand de Venise » © Julien Bielher

Immense Michel Papineschi
Par Vincent Morch
Après le succès de « Marie Tudor » en 2011, Pascal Faber et la Compagnie 13 reviennent au Lucernaire avec une adaptation du « Marchand de Venise », une œuvre problématique du répertoire shakespearien. Comment, en effet, mettre en scène le juif usurier Shylock sans se laisser happer par certains clichés antisémites véhiculés par la pièce ? Grâce à une fantastique interprétation de Michel Papineschi, ce personnage piégé révèle une fascinante profondeur humaine, et emporte le spectateur au bout de l’émotion.