« la Mort de Danton », d’après Georg Büchner, l’Élysée à Lyon

la Mort de Danton © D.R.

Vers un destin tragique
Par Trina Mounier
Ils ont une vingtaine d’années, l’âge des personnages de cette période gorgée de sang et d’idéaux et surtout celui de l’auteur, Georg Büchner, qui n’a pas 22 ans quand il écrit « la Mort de Danton », peu avant de disparaître à son tour, à 23 ans. La même énergie, la même urgence…

« la Leçon », d’Eugène Ionesco, Théâtre national populaire à Villeurbanne

la Leçon © Michel Cavalca

Magistrale !
Par Trina Mounier
Sur la scène du T.N.P. ramenée à la profondeur d’un tréteau étroit avec une avant-scène tout encombrée d’ouvrages, le professeur Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France, inflige une « Leçon » magistrale à sa jeune élève devant un public conquis par l’efficacité théâtrale du texte d’Ionesco et de la mise en scène de Christian Schiaretti.

« Bigre », de Pierre Guillois, le Quartz à Brest

Bigre © Alain Monot

Bigre ! c’est trashement drôle !
Par Jacques Casari
Sur la scène du Quartz, Pierre Guillois dégoupille avec « Bigre » une dinguerie burlesque. Du vivant déglingué qui s’emmerde mais se démerde. Tant bien que mal.

Festival Prémices 2014, avec Audrey Chapon, Nadia Kaci et Tiphaine Raffier, Théâtre du Nord à Lille et la Rose des vents à Villeneuve‑d’Asq

« Haine des femmes » © Simon Gosselin

L’émergence au féminin
Par Sarah Elghazi
La troisième édition du festival Prémices s’est faite cette année, par défaut ou par intention, caisse de résonance du politique. D’abord parce qu’elle a relayé la lutte des intermittents du spectacle (entre autres, l’équipe du « Reste n’est que silence » a décidé de ne pas jouer le 17 mai, jour d’appel à la grève nationale). Ensuite, parce que la plupart des spectacles ont fait la part belle à l’exploration scénique des questions d’identité, de société, et d’un désir de révolte qui s’est incarné dans ces trois propositions portées par des femmes.