« la Mort de Danton », d’après Georg Büchner, l’Élysée à Lyon
Vers un destin tragique
Par Trina Mounier
Ils ont une vingtaine d’années, l’âge des personnages de cette période gorgée de sang et d’idéaux et surtout celui de l’auteur, Georg Büchner, qui n’a pas 22 ans quand il écrit « la Mort de Danton », peu avant de disparaître à son tour, à 23 ans. La même énergie, la même urgence…
« Glückliche Tage », de Samuel Beckett, Théâtre national de la Colline à Paris
Parler pour lutter contre le vide absolu, devant l’œil de quelqu’un
Par Lorène de Bonnay
Stéphane Braunschweig présente sa vision de « Oh les beaux jours » de Beckett, en allemand, pour l’actrice Claudia Hübbecker, au Théâtre de la Colline…
« Made in America », de Martha Graham et Twyla Tharp, les Quiconces, Le Mans
La danse classique, ambiance vestiaire
Par Céline Doukhan
Le Ballet de Lorraine, spécialiste du répertoire contemporain, propose une merveilleuse initiation à la danse américaine à travers deux chorégraphies de Martha Graham et Twyla Tharp.
« Dans la république du bonheur », de Martin Crimp, les Subsistances à Lyon
Au royaume des illusions
Par Trina Mounier
Martin Crimp était aux Subsistances mardi soir pour assister à la première mondiale de sa dernière pièce, « Dans la république du bonheur », dans une mise en scène d’Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo aussi dérangeante que le texte.
« Manon des sources » et « Jean de Florette », d’après « l’Eau des collines », de Marcel Pagnol, les Nuits de Fourvière
Retour aux sources
Par Trina Mounier
Des Belges, flamands de surcroît, qui s’attaquent à Pagnol ? Pour osé qu’il soit, le pari est réussi et sur la colline de Fourvière, on s’est cru en pleine garrigue le temps d’une soirée, on entendait presque les cigales !
« la Leçon », d’Eugène Ionesco, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Magistrale !
Par Trina Mounier
Sur la scène du T.N.P. ramenée à la profondeur d’un tréteau étroit avec une avant-scène tout encombrée d’ouvrages, le professeur Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France, inflige une « Leçon » magistrale à sa jeune élève devant un public conquis par l’efficacité théâtrale du texte d’Ionesco et de la mise en scène de Christian Schiaretti.
« l’Homme au crâne rasé », de et avec Natali Broods et Peter Van den Eede, Théâtre de la Bastille à Paris
Le couple selon De Koe
Par Fabrice Chêne
La compagnie De Koe est de retour au Théâtre de la Bastille pour une nouvelle création douce-amère : une variation sur l’amour et sur le désir qui mêle humour et noirceur.
« Bigre », de Pierre Guillois, le Quartz à Brest
Bigre ! c’est trashement drôle !
Par Jacques Casari
Sur la scène du Quartz, Pierre Guillois dégoupille avec « Bigre » une dinguerie burlesque. Du vivant déglingué qui s’emmerde mais se démerde. Tant bien que mal.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro un
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
Airelle Besson est nommée artiste associée au théâtre municipal de Coutances dans la Manche, scène conventionnée
Airelle Besson, artiste associée
Par Jean-François Picaut
En clôturant, au petit matin, la 33e édition de Jazz sous les pommiers, Denis Lebas, son directeur artistique a révélé le nom de celle qui succédera à Thomas de Pourquery comme artiste associée au Théâtre municipal de Coutances. Ce sera Airelle Besson.
Cécile McLorin Salvant, Jazz sous les pommiers 2014 à Coutances
Dans les pas des divas
Par Jean-François Picaut
En fin d’après-midi, pour cette première journée de Jazz sous les pommiers 2014 (Coutances-Manche), les festivaliers avaient rendez-vous avec Cécile McLorin Salvant…
Festival Prémices 2014, avec Audrey Chapon, Nadia Kaci et Tiphaine Raffier, Théâtre du Nord à Lille et la Rose des vents à Villeneuve‑d’Asq
L’émergence au féminin
Par Sarah Elghazi
La troisième édition du festival Prémices s’est faite cette année, par défaut ou par intention, caisse de résonance du politique. D’abord parce qu’elle a relayé la lutte des intermittents du spectacle (entre autres, l’équipe du « Reste n’est que silence » a décidé de ne pas jouer le 17 mai, jour d’appel à la grève nationale). Ensuite, parce que la plupart des spectacles ont fait la part belle à l’exploration scénique des questions d’identité, de société, et d’un désir de révolte qui s’est incarné dans ces trois propositions portées par des femmes.