« Morts sans sépulture », de Jean‑Paul Sartre, Théâtre de Ménimontant à Paris

« Morts sans sépulture » © Niko Vallet

Question de vie ou de mort
Par Juliette Rabat
Forte de son succès avignonnais à l’été 2012, la Cie de l’Ombre-Noire reprend « Morts sans sépulture » de Jean‑Paul Sartre au Théâtre de Ménilmontant. L’occasion de redécouvrir, dans une mise en scène sobre et ingénieuse, un texte qui questionne l’engagement et son inévitable pendant, le doute.

« Que la noce commence ! », d’après « Au diable Staline, vive les mariés ! », de Horațiu Mălăele, les Célestins à Lyon

« Que la noce commence ! » © Brigitte Enguérand

Vive les gens de peu !
Par Michel Dieuaide
Lors de la projection d’« Au diable Staline, vive les mariés ! », film du réalisateur roumain Horațiu Mălăele, Didier Bezace a eu un coup de cœur. Avec la complicité à l’adaptation de son ami Jean‑Louis Benoît, il signe la mise en scène de « Que la noce commence ! », un conte populaire haut en couleur et en engagement, une fable tragi-comique sur la vie quotidienne des oubliés de la démocratie. Superbe.

« Cyrano de Bergerac », d’Edmond Rostand, Théâtre national de Bretagne à Rennes

« Cyrano de Bergerac » © Brigitte Enguérand

Torreton compose un grand Cyrano
Par Jean-François Picaut
Les types humains, issus de la littérature, ne sont pas si nombreux. Cyrano de Bergerac en est assurément un. Le succès constant, depuis sa création il y a plus d’un siècle, du chef-d’œuvre d’Edmond Rostand vient en partie de là. Cela fait aussi qu’il est toujours risqué de s’attaquer à un tel monument.

« Tendre et cruel », de Martin Crimp, Théâtre des Abbesses à Paris

« Les dieux regardent toujours »
Par Fabrice Chêne
Quatre ans après « la Ville », Martin Crimp est de retour au Théâtre des Abbesses avec une pièce écrite en 2004, « Tendre et cruel » (toujours traduite par Philippe Djian). La mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman sert au mieux cette réécriture virtuose d’une tragédie de Sophocle.

« Phèdre ou De la beauté », de Platon, la Forge à Nanterre

Phèdre ou De la beauté © Chantal Depagne-Palazon

Parenthèse éclairée
Par Sabine Dacalor
Écouter un discours platonicien au cœur de la fureur parisienne n’est pas chose aisée. Emmanuelle Meyssignac, qui met en scène Patrick Schmitt, nous éclaire, nous guide. On goûte à la philosophie. Expérience décalée pour réfléchir à l’amour, au verbe, à l’écriture.