« Quand je pense qu’on va vieillir ensemble », des Chiens de Navarre, les Subsistances à Lyon

Thérapie de groupe
Par Élise Ternat
Il faut bien le reconnaître, « Une raclette », précédent spectacle de la compagnie les Chiens de Navarre n’avait laissé personne indemne…
« Morts sans sépulture », de Jean‑Paul Sartre, Théâtre de Ménimontant à Paris

Question de vie ou de mort
Par Juliette Rabat
Forte de son succès avignonnais à l’été 2012, la Cie de l’Ombre-Noire reprend « Morts sans sépulture » de Jean‑Paul Sartre au Théâtre de Ménilmontant. L’occasion de redécouvrir, dans une mise en scène sobre et ingénieuse, un texte qui questionne l’engagement et son inévitable pendant, le doute.
« À tort et à raison », de Ronald Harwood, Théâtre Rive gauche à Paris

Fausse note
Par Sabine Dacalor
Un beau duo de comédiens, mais la mise en scène d’Odile Roire du spectacle « À tort et à raison » joue, malheureusement, la note de la sensiblerie.
« la Réunification des deux Corées », de Joël Pommerat, Ateliers Berthier à Paris

Un Pommerat qui palpite
Par Léna Martinelli
Dans sa dernière création, Joël Pommerat explore les choses de l’amour. Ou plutôt les états de l’amour, lui qui choisit d’intituler sa pièce « la Réunification des deux Corées » !…
« Le titre est dans le coffre », de Fred Robbe, Théâtre de Belleville à Paris

Feydeau a un nez rouge !
Par Laura Plas
Le Théâtre du Faune détourne les codes du vaudeville dans une fantaisie clownesque et rocambolesque : « Le titre est dans le coffre ». Un sympathique spectacle familial pour dérouiller ses zygomatiques.
« Que la noce commence ! », d’après « Au diable Staline, vive les mariés ! », de Horațiu Mălăele, les Célestins à Lyon

Vive les gens de peu !
Par Michel Dieuaide
Lors de la projection d’« Au diable Staline, vive les mariés ! », film du réalisateur roumain Horațiu Mălăele, Didier Bezace a eu un coup de cœur. Avec la complicité à l’adaptation de son ami Jean‑Louis Benoît, il signe la mise en scène de « Que la noce commence ! », un conte populaire haut en couleur et en engagement, une fable tragi-comique sur la vie quotidienne des oubliés de la démocratie. Superbe.
« Fin de partie », de Samuel Beckett, Théâtre national populaire à Villeurbanne

Quelle partie !
Par Trina Mounier
C’est avec une nouvelle distribution que l’admirable pièce de Samuel Beckett, mise en scène de façon non moins admirable par Alain Françon, revient au T.N.P.…
« Nocturnes », de Maguy Marin et Denis Mariotte, Scène nationale de Sète et du Bassin‑de‑Thau

Ce que dit la nuit des peuples
Par Dominique Dessein
Voyage au centre des « Nocturnes » de Maguy Marin et Denis Mariotte, ou comment s’interroger sur le sens de l’expérience théâtrale…
« Cyrano de Bergerac », d’Edmond Rostand, Théâtre national de Bretagne à Rennes

Torreton compose un grand Cyrano
Par Jean-François Picaut
Les types humains, issus de la littérature, ne sont pas si nombreux. Cyrano de Bergerac en est assurément un. Le succès constant, depuis sa création il y a plus d’un siècle, du chef-d’œuvre d’Edmond Rostand vient en partie de là. Cela fait aussi qu’il est toujours risqué de s’attaquer à un tel monument.
« le Grand Théâtre du monde » et « Procès en séparation de l’Âme et du Corps », de Calderón, Théâtre national populaire à Villeurbanne

Leçon de casuistique dorée sur tranche
Par Trina Mounier
Christian Schiaretti poursuit son exploration du Siècle d’or espagnol avec deux « actes sacramentels » de Pedro Calderón de la Barca, « le Grand Théâtre du monde » et « Procès en séparation de l’Âme et du Corps »…
« Tendre et cruel », de Martin Crimp, Théâtre des Abbesses à Paris

« Les dieux regardent toujours »
Par Fabrice Chêne
Quatre ans après « la Ville », Martin Crimp est de retour au Théâtre des Abbesses avec une pièce écrite en 2004, « Tendre et cruel » (toujours traduite par Philippe Djian). La mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman sert au mieux cette réécriture virtuose d’une tragédie de Sophocle.
« Phèdre ou De la beauté », de Platon, la Forge à Nanterre

Parenthèse éclairée
Par Sabine Dacalor
Écouter un discours platonicien au cœur de la fureur parisienne n’est pas chose aisée. Emmanuelle Meyssignac, qui met en scène Patrick Schmitt, nous éclaire, nous guide. On goûte à la philosophie. Expérience décalée pour réfléchir à l’amour, au verbe, à l’écriture.