« Hernani », de Victor Hugo, Théâtre de la Jonquière à Paris
Un « Hernani » tout feu tout flamme
Par Céline Doukhan
L’« Hernani » de la compagnie Nova est à l’image de la pièce de Victor Hugo : plein de jeunesse et de fougue, imparfait mais au charme fou.
« J’aurais voulu être égyptien », d’après le roman « Chicago » d’Alaa el‑Aswany, Théâtre Nanterre‐Amandiers
Ce soir-là, rien de ce qui est humain ne nous a été étranger… simplement égyptien
Par Laura Plas
On ne pouvait rêver plus belle ouverture de saison aux Amandiers. Dans sa nouvelle création, « J’aurais voulu être égyptien », adaptation du roman d’Alaa el-Aswany « Chicago », Jean‑Louis Martinelli sait en effet emprunter la liberté du roman pour nous offrir un pur moment de théâtre…
« Faces », de Maguy Marin, Opéra de Lyon
« Faces » : l’art de ne pas danser
Par Élise Ternat
En résonance avec la 11e Biennale d’art contemporain qui débute ces jours‑ci à Lyon, l’Opéra ouvre sa saison avec « Faces », dernière création de Maguy Marin…
« le Songe d’une nuit d’été », de Shakespeare, Théâtre de la Porte‐Saint‑Martin à Paris
Le grand Will en pattes d’eph’
Par Céline Doukhan
Avec son ambiance pop et ses jeunes acteurs vedettes, « le Songe » de Nicolas Briançon surfe plaisamment sur l’air du temps.
« Oncle Gourdin », de Sophie Perez et Xavier Boussiron, Théâtre du Rond‑Point à Paris
Coups de gourdin à tout va… pour aller où ?
Par Floriane Toussaint
Les lutins d’« Oncle Gourdin » ont déplacé leur joyeux bordel du Festival d’Avignon au Théâtre du Rond-Point. La volonté de la compagnie du Zerep, menée par Sophie Perez et Xavier Boussiron, est de redonner sa place au spectateur, et ce, en le questionnant et en le déroutant. L’objectif est atteint : il est complètement perdu.
« Pieds nus traverser mon cœur », de Michèle Guigon, le Lucernaire à Paris
Michèle Guigon : le pas pesant et le cœur lourd
Par Léna Martinelli
Après le succès de « La vie va où ?… », Michèle Guigon présente son quatrième solo : « Pieds nus traverser mon cœur », un spectacle tout en sourires qui peine cette fois-ci à convaincre.
« les Reines », de Normand Chaurette, d’après « Richard III » de Shakespeare, Théâtre Douze à Paris
Aude Ollier totalement possédée par son rôle
Par Vincent Morch
« Faites bien avec rien, faites mieux avec peu. » C’est avec cette devise sympathique que la jeune compagnie Pourquoi pas ? s’est emparée de l’œuvre du dramaturge québécois Normand Chaurette « les Reines » (1991), dans un bel esprit de simplicité et de générosité…
« J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne », de Jean‑Luc Lagarce, Théâtre Notre‑Dame à Avignon
« Le jour où il reviendra… »
Par Fabrice Chêne
Seize ans après la disparition de Jean-Luc Lagarce, ses pièces n’ont jamais été aussi souvent montées. Dans la magnifique salle Rouge du Théâtre Notre-Dame, Mathilde Boulesteix signe avec la compagnie L’Instant précis une première mise en scène très prometteuse.
« Psycause(s) », de Josiane Pinson, Théâtre de l’Étincelle à Avignon
Comment bien vieillir quand on est femme et psychanalyste ?
Par Jean-François Picaut
Josiane Pinson, la seule interprète de ce spectacle, en est aussi l’auteur. Fidèle à sa manière, elle s’attache ici à un portrait de femme, une psychanalyste, avec autant de causticité que de tendresse.
Portrait de Pascal Mary, chanteur
Rencontre avec Pascal Mary
Par Céline Doukhan
En cet après-midi de juillet, sous le soleil d’Avignon, Pascal Mary a le sourire. Il peut : le tour de chant qu’il donne tous les midis au Théâtre de l’Ange remporte un franc succès, tant auprès du public que des programmateurs. Nous avons eu envie de le rencontrer.
« Ébauche d’un portrait », d’après le « Journal » de Jean‑Luc Lagarce, auditorium du Pontet
Portrait littéraire, théâtral (et humoristique !) d’une vie intime
Lorène de Bonnay
À l’occasion des quarante ans de Théâtre Ouvert qui a tant soutenu Lagarce, le metteur en scène François Berreur reprend à Avignon « Ébauche d’un portrait », qu’il a créé en 2008…
« Clôture de l’amour », de Pascal Rambert, Festival d’Avignon 2011, salle Benoît‑XII à Avignon
Stan et Audrey sous la torture des mots
Par Fabrice Chêne
Une scène de rupture de deux heures, ça vous tente ? Pascal Rambert l’a écrite sous la forme d’un huis clos : deux monologues construits en diptyque, d’une heure chacun, pour saisir le moment où l’amour se change en haine. Stanislas Nordey et Audrey Bonnet la jouent. C’est bien, parce que c’est eux.