« Amerika », d’après Franz Kafka, Théâtre de la Tempête à Paris
Un grand vent d’Amérique souffle sur la Tempête
Par Élise Noiraud
Trois heures de spectacle, deux entractes, et l’espace quasi vide du grand plateau de la Tempête. Décidément Nicolas Liautard ne fait pas les choses à moitié…
« Tous les Algériens sont des mécaniciens », de Fellag, Nuits de Fourvière
Un vent chaud, en provenance de Kabylie, souffle sur la colline de Fourvière…
Par Audrey Chazelle
Le festival des Nuits de Fourvière reçoit en ce moment la dernière création de Mohand Saïd Fellag. « Les Algériens sont tous des mécaniciens » distance avec humour et dérision le spectacle d’une société algérienne instable…
« Partitions équestres », de Bartabas, les Nuits de Fourvière
Une relation intime spectaculaire
Par Audrey Chazelle
Le festival des Nuits de Fourvière accueille au théâtre gallo-romain la dernière création de Bartabas, fondateur du Théâtre équestre Zingaro, qui encore une fois crée l’évènement avec « Partitions équestres », œuvre chorégraphique splendide, imaginée à partir des musiques répétitives de Philip Glass.
« Une partie de cache-cache », de Nicolas Engel, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris
Vie rêvée
Par Maja Saraczyńska
Le festival Diva, une grande fête du théâtre musical à la Cartoucherie, arrive déjà à son terme. Voici un bijou de plus, qui a sans aucun doute profondément marqué cet évènement artistique de grande qualité.
« le Premier », d’Israël Horovitz, Aktéon Théâtre à Paris
Une quête existentielle
Par Laurent Schteiner
On ne présente plus « le Premier », la pièce culte d’Israël Horovitz, mise en scène par Léa Marie‑Saint-Germain à l’Aktéon Théâtre. Cette pièce, interprétée avec brio par une troupe de jeunes comédiens issus des cours Florent…
« Jules César », de William Shakespeare, Théâtre 14 – Jean‑Marie‑Serreau à Paris
Gonflé, mais à voir
Par Olivier Pansieri
Au Théâtre 14, scène à la fois municipale et universelle, deux troupes, Acte 6 et Les Unités 55975, unissent leurs forces pour monter un étonnant « Jules César », de Shakespeare…
« Madame Raymonde revient », de Denis d’Arcangelo et Philippe Bilheur, Théâtre de l’Épée‑de‑Bois à Paris
L’archange des faubourgs
Par Estelle Gapp
Pour la première édition du festival Diva à la Cartoucherie de Vincennes, le Théâtre de l’Épée-de-Bois se devait d’inviter Denis d’Arcangelo, inoubliable Monsieur Loyal du « Cabaret des hommes perdus ».
« le Cabaret des hommes perdus », de Christian Siméon, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris
Danser sur l’abîme
Par Olivier Pradel
Monté au Théâtre du Rond-Point en 2006, primé de deux molières l’année suivante, « le Cabaret des hommes perdus » nous revient à la Cartoucherie de Vincennes dans le cadre du festival Diva…
« Oscar et la Dame rose », d’Éric‐Emmanuel Schmitt, Théâtre Tête d’or à Lyon
Divinement mortelle
Par Léa Torres
Nouvelle direction rime souvent avec nouvelles envies. L’arrivée de Pascal Héritier à la tête du Théâtre Tête d’or rimera donc désormais avec Schmitt…
« Embedded », de Tim Robbins, Théâtre du Soleil à Paris
À mon commandement, pensez !
Par Olivier Pansieri
N’y a-t-il que le matraquage contre l’intox ? Affirmatif ! semble penser le sergent instructeur, qui vous hurle aux oreilles ses slogans provocateurs dans « Embedded » de Tim Robbins, spectacle monté par Georges Bigot et le Petit Théâtre de pain…
« Le Silence des communistes », de Jean-Pierre Vincent d’après Vittorio Foa, Miriam Mafai et Alfredo Reichlin, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Un silence qui en dit long
Par Élise Ternat
En amont des travaux de rénovation, le T.N.P. a choisi de s’interroger sur ce que sera le théâtre public de demain, quarante ans après la déclaration de Villeurbanne. En ouverture de cette semaine-évènement autour de tables rondes, est présenté « le Silence des communistes », spectacle qui fit date au dernier Festival d’Avignon. Moment d’émotion, qui évoque la question de l’engagement politique contre l’injustice sociale.
« l’Orestie », d’Eschyle, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris
Tragi-parodie à l’Odéon
Par Cédric Enjalbert
Grand marathon à l’Odéon. Le maître des lieux monte « l’Orestie » d’Eschyle. Une trilogie qui nous balade en près de cinq heures de Troie à Athènes en passant par Argos. Il va y avoir des morts disait l’affiche. Qu’importe, j’ai chaussé mes cothurnes et suis entré dans la course. Je vous passe le relais.