« Seras-tu là », de Solal Bouloudnine, Théâtre 13, à Paris

Seras-tu-là-Solal Bouloudnine

Six ans, onze mois et vingt jours !
Par Florence Douroux
Un premier seul en scène et un coup de maître ! Le comédien marseillais Solal Bouloudnine parcourt son enfance émaillée de personnages hauts en couleur, traversée par la prise de conscience brutale que tout a une fin. Dans « Seras-tu là ? », titre référence à la chanson de Michel Berger, il tente avec brio de contourner un adversaire de taille : la mort.

« Zugzwang », de Galactik Ensemble, Le Monfort à Paris

Zugzwang-Galaktik-Ensemble © Martin-Argyroglo

Attention, zone de turbulences ! 
Par Florence Douroux
C’est une acrobatie un peu singulière que défendent à nouveau les cinq artistes de Galactik Ensemble, dans leur deuxième spectacle. À un rythme effréné, corps bousculés et renversés par des éléments en rébellion, ils se jouent de l’imprévisible et franchissent tous les obstacles.

Entretien avec Michel Raskine, metteur en scène, à propos de « Ce que j’appelle oubli », de Laurent Mauvignier, Théâtre des Célestins à Lyon

Michel-raskine © venkat-damara

Les acteurs et les textes, les deux passions de Michel Raskine 
Par Trina Mounier
Il a monté des auteurs classiques aussi bien que des contemporains, des pièces de théâtre, comme d’autres textes dans lesquels il aime se (et nous) promener, en compagnie d’acteurs fétiches qu’on retrouve en filigrane dans son travail. Toujours avec bonheur. Cette fois, Michel Raskine monte un très court roman de Laurent Mauvignier. Une première !

« Le Tartuffe ou l’Hypocrite », Molière, la Comédie-Française, Paris

« Le-Tartuffe-ou-l’Hypocrite » © Jan Versweyveld

Une visitation de Tartuffe bluffante
Par Lorène de Bonnay
La scène du Français, qui fête le 400e anniversaire de Molière, nous offre un Tartuffe inédit, radical et envoûtant. La mise en scène novatrice d’Ivo van Hove s’appuie sur la version en trois actes de la pièce de 1664, reconstituée par le spécialiste Georges Forestier. Cette réinvention inestimable procure un rare plaisir.

« Fanny », de Rébecca Déraspe, Théâtre Ouvert, à Paris

Fanny-Rébecca-Déraspe © Joseph-Banderet

Fanny n’a pas la forme
Par Laura Plas
Un texte presque boulevardier, une forme convenue qui ne permet pas aux comédiens d’échapper aux caricatures. « Fanny » démontre qu’on ne fait pas forcément du bon théâtre autour de questions passionnantes. Dommage pour ses trois interprètes.

Reprise de « La Cerisaie », Anton Tchekhov, Théâtre de l’Odéon, Paris

La-Cerisaie-Anton Tchekhov-Tiago Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage

Une « Cerisaie » aux modulations infinies
Par Lorène de Bonnay
« Je ne survivrai pas à cette joie » : « La Cerisaie » de Tiago Rodrigues nous entraîne dans une fête grinçante, joyeuse et mélancolique célébrant la destruction d’un monde, d’un éblouissement.
Un petit trésor de subtilité présenté cet été dans la monumentale cour d’honneur du festival d’Avignon, actuellement à l’Odéon.

Communiqué du Syndéac, 11 janvier 2022

Syndeac-Communiqué-11-janvier-2022

La culture ne ferait-elle plus partie du schéma éducatif national en temps de crise sanitaire ?
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Le Syndeac s’inquiètent des annulations systémiques des sorties culturelles à destination des jeunes scolarisés.