« Tout le monde ne peut pas être orphelin », Les Chiens de Navarre, Les Nuits de Fourvière à Lyon
Jean-Christophe Meurisse et ses Chiens de Navarre, fidèles à leur humour dévastateur, dressent un portrait hystérique de la vie de famille.
« Madame Favart », de Jacques Offenbach, Opéra Comique à Paris
Le grand retour de « Madame Favart »
Par Maxime Grandgeorge
Absent de l’affiche depuis plusieurs décennies, « Madame Favart » d’Offenbach fait son grand retour à l’Opéra Comique. Une production enjouée, signée Anne Kessler et Laurent Campellone, qui rend hommage à une femme de théâtre d’exception.
Hassane Kassi Kouyaté, entretien, Les Francophonies, Limoges
Les Francophonies avec Hassane Kassi Kouyaté, ça déménage !
Par Laura Plas
Nouveau nom, nouveaux lieux, et nouveau cap. Hassane Kassi Kouyaté, enfant du festival « Les Francophonies en Limousin », va puiser à ses origines pour lui ouvrir de nouveaux horizons. Décloisonnement, dialogues et exigence sont au programme de ce mandat audacieux.
« Inflammation du verbe vivre », de Wajdi Mouawad, Théâtre national populaire à Villeurbanne
La tentation de la mort
Par Trina Mounier
Pour son deuxième solo après « Seuls », Wajdi Mouawad retrouve ses obsessions mais aussi une virtuosité technique qui lui permet de naviguer à l’intérieur de ses identités multiples. « Inflammation du verbe vivre » emmène son double, Wahid, et les spectateurs, dans une émouvante traversée des enfers.
« l’Orestie », d’après Eschyle, Nuits de Fourvière à Lyon
Naissance de la tragédie
Par Trina Mounier
Vingt ans après sa création à l’Odéon, Georges Lavaudant reprend « l’Orestie » d’Eschyle, dans le « petit théâtre romain » de Fourvière (aussi appelé l’Odéon). Un lieu tout indiqué pour faire entendre les imprécations, malédictions, pleurs et appels aux dieux de cette tragédie mythique et mythologique. Surtout quand le ciel s’en mêle, menaçant d’annuler la représentation.
« Mary Said What She Said », de Darryl Pinckney, Théâtre de la Ville à Paris
Une apothéose étrange et intense
Par Lorène de Bonnay
Vingt-six ans après « Orlando », adapté par Darryl Pinckney, Robert Wilson confie à Isabelle Huppert un autre monologue vibrant écrit par l’auteur américain, « Mary said what she said ». L’écriture scénique donne corps à l’ombre de Mary Stuart, devenue rayon.
« Les Tondues », des Arts Oseurs, Scènes du Jura, à Lons-le-Saunier
Réparer les sur-vivantes
Par Stéphanie Ruffier
Les tondues, une histoire ancienne ? La bouleversante déambulation théâtrale menée par Périne Faivre réhabilite ces femmes humiliées sur la place publique. Un remarquable acte de réparation au cœur de la cité.
« Jungle book » de Robert Wilson, Les Nuits de Fourvière, Théâtre antique de Lyon
« Le Livre de la jungle » illustré par Bob Wilson
Par Juliette Nadal
L’immense metteur en scène américain Robert Wilson crée une adaptation du roman de Rudyard Kipling à la manière d’un livre d’images animé et chanté. En ce 1er juin des Écritures théâtrales pour la jeunesse, Mowgli ouvre donc les Nuits de Fourvière, et fait son apparition dans une jungle très esthétique : un parti pris audacieux.
« Festival Jazz sous les pommiers », 38e édition, à Coutances
Ça jazze de plus en plus fort
Par Jean-François Picaut
Jazz sous les pommiers se poursuit. Compte-rendu du 29 au 30 mai 2019.
« Festival Jazz sous les pommiers », 38e édition, à Coutances
À Jazz sous les pommiers, à Coutances, le dimanche, c’est fanfares. Le fameux « Dimanche en fanfares » anime les rues, les places, le jardin public mais aussi des salles emblématiques. Compte-rendu du 26 au 28 mai.
« Ligne de crête », de Maguy Marin, le théâtre Garonne à Toulouse
Les choses et le néant
Par Bénédicte Soula
En 1965, Georges Perec publiait « Les Choses ». Ou l’avènement d’une société de consommation, dans laquelle le bonheur dépend des objets que l’on possède. En 2019, Maguy Marin créé sa pièce chorégraphique « Ligne de crête », dans laquelle les choses ont pris définitivement possession de nos désirs. Un sursaut est-il encore possible ?
« Festival Jazz sous les pommiers », 38e édition, à Coutances
Une ouverture prometteuse
Par Jean-François Picaut
Désormais à l’âge de la maturité, Jazz sous les pommiers n’a rien oublié de sa fringante jeunesse. Il s’offre même le luxe d’agrandir sa programmation en l’ouvrant le vendredi soir et en ajoutant un concert le lundi soir. Nouveautés dont le public, en vrai gourmand qu’il est, ne se plaint pas. Quant à la qualité de ce qui est proposé, on le verra, elle a de quoi réjouir les gourmets.