Reprise de « La Cerisaie », Anton Tchekhov, Théâtre de l’Odéon, Paris

La-Cerisaie-Anton Tchekhov-Tiago Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage

Une « Cerisaie » aux modulations infinies
Par Lorène de Bonnay
« Je ne survivrai pas à cette joie » : « La Cerisaie » de Tiago Rodrigues nous entraîne dans une fête grinçante, joyeuse et mélancolique célébrant la destruction d’un monde, d’un éblouissement.
Un petit trésor de subtilité présenté cet été dans la monumentale cour d’honneur du festival d’Avignon, actuellement à l’Odéon.

« Les Dodos », Le P’tit Cirk, L’Azimut, espace Cirque à Antony

Les-Dodos-P’tit Cirk © katelijne_boonen

Attention ! Oiseaux rares
Par Léna Martinelli
Cinq circassiens musiciens s’imaginent être des dodos, ces drôles d’oiseaux qui ne savaient pas voler, une espèce endémique de l’Ile Maurice disparue il y a fort longtemps. Comment échapper à la gravité ? Sous chapiteau, Le P’tit Cirk déplie sa poésie acrobatique et musicale, simple et délicate. Une pépite à ne pas manquer !

« Campana » du Cirque Trotolla et « Par le Boudu » de Bonaventure Gacon, Centquatre à Paris

Cirque-Trottola-Campana

Reprise
Par Léna Martinelli
Le chapiteau rouge du Cirque Trotolla investit, pour la troisième fois, la halle Aubervilliers. Il y célèbrera la 200e représentation de l’inoubliable « Campana ».
Suite à un cas covid, certaines représentations sont annulées jusqu’au 19 janvier inclus, remplacées par le solo de Bonaventure Gacon, « Par le boudu », que nous avions aussi beaucoup aimé.

« Antigone à Molenbeek et Tirésias », de Guy Cassiers, à Points Communs

antigone-molenbeek-tiresias © simon-gosselin

« Antigone à Molenbeek et Tirésias » en tournée
Annonce
Guy Cassiers recrée un diptyque inspiré de deux personnages fascinants de la mythologie. Ancrés dans un contexte urbain contemporain, ces portraits d’aujourd’hui mettent à nu nos préjugés et interpellent notre présent avec une acuité étourdissante.

« L’Après-midi d’un foehn » et « Vortex », de Phia Ménard, Chaillot – Théâtre national de la Danse à Paris

vortex-phia-ménard

Reprise de deux chefs-d’œuvre de la cie Non Nova 
Par Léna Martinelli
Diptyque qui ne dit pas son nom, « l’Après-midi d’un foehn » et « Vortex » nous ouvre grand les portes de l’imaginaire indiscipliné de Phia Ménard. Chaillot reprogramme ces « Pièces du Vent », paraboles sur l’air, celui que nous respirons comme celui qui nous porte. À voir absolument !