« la Mouette », d’Anton Tchekhov, cour d’honneur du palais des Papes à Avignon

Cour d’honneur du palais des Papes © Christophe Raynaud de Lage

Un théâtre d’ombres
Par Lorène de Bonnay
Arthur Nauzyciel, encore marqué par son dernier spectacle sur la Shoah, « Jan Karski », conçoit une « Mouette » pour la cour d’honneur autour du motif du spectre. Une lecture a priori très singulière et lugubre. Pourtant, cet éclairage qui enténèbre le texte de Tchekhov parvient subtilement à creuser son sens, le faire résonner, l’ouvrir.

« Oncle Vania », d’Anton Tchekhov, Théâtre‑Studio à Alfortville

« Oncle Vania » © Marion Le Meut

Tchekhov habite à Alfortville
Par Olivier Pansieri
« Oncle Vania » sans rien. Trois chaises, une table, un samovar et une poignée de gens décidés, qui en font un grand moment d’humanité, d’amour et d’art. Christian Benedetti met en scène et joue, renouant avec la tradition des grands hommes de théâtre. Jouvet, Vilar, Vitez ne faisaient pas autrement.

« la Mouette », d’Anton Tchekhov, Théâtre‐Studio à Alfortville

« la Mouette » © D.R.

Une « Mouette » qui s’envole et nous emporte
Par Marie Tikova
Au Théâtre-Studio d’Alfortville, Christian Benedetti présente sa version de « la Mouette » dans une mise en scène minimaliste et dépouillée de tout artifice. La traduction d’André Markowicz et Françoise Morvan donne à la pièce toute sa dimension actuelle. C’est vivant, bouleversant et drôle, tout simplement magistral.