« Clouée au sol », de George Brant, le Nouveau Ring à Avignon

« Clouée au sol » de George Brant © Marina Raurell

Un monologue de haute volée
Par Bénédicte Fantin
Seule sur un plateau dépouillé, la comédienne Pauline Bayle incarne une militaire de l’US Air Force forcée de se reconvertir dans le pilotage de drones. Un réquisitoire contre les dérives de la guerre moderne brillamment traduit et mis en scène.

« Jaz », de Koffi Kwahulé, Chapelle du Verbe Incarné, à Avignon

« JAZ » de Koffi Kwahulé © Clara Pauthier

Histoire d’une femme « chassée de l’arc-en-ciel »
Par Bénédicte Fantin
« JAZ » est une expérience musicale cathartique qui nous mène au cœur de l’enfer du viol. La force du texte et l’interprétation flamboyante de Ludmilla Dabo, dans le rôle du personnage éponyme, sont toutefois desservies par une mise en scène un brin aguicheuse.

« Arlequin poli par l’amour », de Marivaux, Théâtre de la Renaissance à Oullins

« Arlequin poli par l’amour » © Arnaud Bertereau

L’amour des commencements
Par Trina Mounier
Thomas Jolly aime les défis. Après avoir monté une version intégrale du « Henry VI » de Shakespeare (dix-huit heures, quand même !), il met en scène avec un brio teinté de fantaisie une des toutes premières pièces de Marivaux, « Arlequin poli par l’amour », écrite par l’auteur pour les comédiens italiens qu’il venait de découvrir.