« Littoral », « Incendies », « Forêts », du quatuor « le Sang des promesses », de Wajdi Mouawad, palais des Papes à Avignon

« Littoral » © Thibaut Baron

Fabuleux voyage, jusqu’au bout de la nuit
Par Estelle Gapp
La 63e édition du Festival d’Avignon restera marquée par cet évènement exceptionnel : la reprise de la trilogie « Littoral, Incendies, Forêts », du dramaturge Wajdi Mouawad, pour quatre nuits blanches – de huit heures du soir à huit heures du matin – dans la cour d’honneur du palais des Papes.

« Conversations avec ma mère », d’après « Conversaciones com mama » de Santiago Carlos Ovés, Théâtre de la Commune à Aubervilliers

« Conversations avec ma mère » © Brigitte Enguérand

Une tendre complicité
Par Estelle Gapp
Créée la saison dernière, la pièce, qui a pour toile de fond la crise économique en Argentine en 2001, prend un écho tout particulier en cette période de faillites américaines et de récession mondiale. À la fois drôle et émouvant, porté par une tendre complicité entre les comédiens, ce tableau de la vie ordinaire est aussi un dialogue engagé, qui nous rappelle que, avant d’être financière, la « valeur » est d’abord une vertu humaine.

« l’Amant », de Harold Pinter, le Lucernaire à Paris

« l’Amant » © Marc Enguérand

Liaisons dangereuses ou drame bourgeois ?
Par Estelle Gapp
Dans la petite salle du Lucernaire, au doux nom de « Paradis », « l’Amant » de Harold Pinter ravive les flammes de la passion. La compagnie Patrick-Schmitt dissèque le sentiment amoureux dans un duel intense et pervers, où le couple se condamne à l’enfer du jeu. Mais dans ce théâtre de mœurs, le corps, paradoxalement, semble entravé. Censure bourgeoise ou parti pris masochiste ?