« My Secret Garden », de Falk Richter, salle de Montfavet à Avignon
Ennuyeuse « garden-party »
Par Estelle Gapp
Stanislas Nordey présente un spectacle-performance tiré d’« Autofiction », le journal intime de Falk Richter, un texte-matériau qui mêle l’intime et le politique, et se veut à la fois portrait d’auteur et portrait de l’Allemagne…
Entretien avec Joëlle Gayot, coauteur de « Joël Pommerat, troubles » chez Actes Sud‐Papiers
« Joël Pommerat, troubles » de Joëlle Gayot et Joël Pommerat
Par Estelle Gapp
Productrice de l’émission « Les Mercredis du théâtre » sur France Culture, Joëlle Gayot signe un ouvrage passionnant et pudique sur le travail du metteur en scène Joël Pommerat…
« Reset », de Cyril Teste, Théâtre Gérard‑Philipe à Saint‑Denis
Lonely HoN(e)y
Par Estelle Gapp
Artiste associé au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, le jeune metteur en scène Cyril Teste et le Collectif MxM présentent leur nouvelle création : « Reset »…
« Ciels », quatrième et dernière partie du quatuor « le Sang des promesses », de Wajdi Mouawad, parc des Expositions à Avignon
Déception amoureuse
Par Estelle Gapp
Avec « Ciels », dernier épisode de la tétralogie « le Sang des promesses », comme avec « Seuls » au Festival d’Avignon 2008, le dramaturge Wajdi Mouawad répète ce geste essentiel de la création artistique : la prise de risque…
« Littoral », « Incendies », « Forêts », du quatuor « le Sang des promesses », de Wajdi Mouawad, palais des Papes à Avignon
Fabuleux voyage, jusqu’au bout de la nuit
Par Estelle Gapp
La 63e édition du Festival d’Avignon restera marquée par cet évènement exceptionnel : la reprise de la trilogie « Littoral, Incendies, Forêts », du dramaturge Wajdi Mouawad, pour quatre nuits blanches – de huit heures du soir à huit heures du matin – dans la cour d’honneur du palais des Papes.
« Vivant », d’Annie Zadek, Studio-Théâtre de la Comédie-Française à Paris
« Tout est intéressant, mais rien n’est nécessaire »
Par Estelle Gapp
Après le désopilant « Éloge du poil » au Théâtre de la Bastille, Pierre Meunier met en scène un nouveau matériau, inédit pour lui : le texte d’un autre auteur contemporain…
« le Salon » et « le Sous‑sol », de Peeping Tom, Théâtre des Abbesses à Paris
Fascinante mélodie en sous‑sol
Par Estelle Gapp
Après « le Jardin », premier volet de leur trilogie, le collectif Peeping Tom continue à explorer la face sombre des relations humaines : la violence conjugale dans « le Salon », l’obsession du désir dans « le Sous‑sol »…
« le Jardin », de Peeping Tom, Théâtre des Abbesses à Paris
Délicieux sévices
Par Estelle Gapp
Après le très dérangeant « Maria-Magdalena », orchestré par un Wayn Traub aux allures d’Antéchrist, le Théâtre des Abbesses accueille un autre grand nom de la danse flamande : le collectif Peeping Tom…
« le Garçon du dernier rang », de Juan Mayorga, Théâtre de la Tempête à Paris
Virtuose et vertigineux
Par Estelle Gapp
Après « Chemin du ciel », déjà récompensé par le prix de la Mise en scène de la S.A.C.D. en 2008, Jorge Lavelli signe un travail remarquable à partir du nouveau texte du philosophe et dramaturge espagnol, Juan Mayorga…
« Electronic City », de Falk Richter, Théâtre Gérard‑Philipe à Saint‑Denis
Une audacieuse et émouvante mécanique visuelle
Par Estelle Gapp
À la périphérie entre théâtre, vidéo et électro, le Collectif MxM propose une réflexion saisissante sur la solitude et l’aliénation de l’homme postmoderne, happé par l’empire des communications et soumis à l’emprise du virtuel…
« Conversations avec ma mère », d’après « Conversaciones com mama » de Santiago Carlos Ovés, Théâtre de la Commune à Aubervilliers
Une tendre complicité
Par Estelle Gapp
Créée la saison dernière, la pièce, qui a pour toile de fond la crise économique en Argentine en 2001, prend un écho tout particulier en cette période de faillites américaines et de récession mondiale. À la fois drôle et émouvant, porté par une tendre complicité entre les comédiens, ce tableau de la vie ordinaire est aussi un dialogue engagé, qui nous rappelle que, avant d’être financière, la « valeur » est d’abord une vertu humaine.
« l’Amant », de Harold Pinter, le Lucernaire à Paris
Liaisons dangereuses ou drame bourgeois ?
Par Estelle Gapp
Dans la petite salle du Lucernaire, au doux nom de « Paradis », « l’Amant » de Harold Pinter ravive les flammes de la passion. La compagnie Patrick-Schmitt dissèque le sentiment amoureux dans un duel intense et pervers, où le couple se condamne à l’enfer du jeu. Mais dans ce théâtre de mœurs, le corps, paradoxalement, semble entravé. Censure bourgeoise ou parti pris masochiste ?