« Une partie de campagne avec les Tréteaux de France», dans le cadre de l’opération « L’Île de France fête le théâtre », à la base de loisirs de Saint-Quentin en Yvelines
Ouvreurs d’épiphanies potentielles
Par Laura Plas
Cheminant inlassablement vers ceux pour qui le théâtre n’est pas une évidence, les Tréteaux de France proposaient cet été encore spectacles et ateliers au cœur de bases de loisirs. Un théâtre de grands chemins et petits moyens qui essaime cœurs et intelligences. À voir et à préserver coûte que coûte.
« Phèdre ! », d’après Jean Racine, Collection Lambert, Festival d’Avignon
Une joyeuse leçon de théâtre
Par Lorène de Bonnay
« Phèdre ! » prend la forme d’une fausse conférence pour rendre hommage à un bijou du répertoire classique. Si seulement tous les lycéens pouvaient recevoir un tel cours : du théâtre pour parler du théâtre ! Juste et exaltant.
« la Cabale des dévots. le Roman de Monsieur de Molière », d’après Mikhaïl Boulgakov, Parc des Expositions à Avignon
Les adieux d’un Maître dramaturge
Par Lorène de Bonnay
En mai 2016, Frank Castorf créé une œuvre-testament adaptée de Boulgakov, en réaction à l’annonce de son éviction du mythique théâtre berlinois, la Volksbühne. Rejouer, aujourd’hui, à Avignon, ce spectacle endiablé et engagé, ne manque ni de panache ni d’émotion. Ce geste marque bien la fin d’une ère. Une très grande ère théâtrale.
« Andromaque », de Jean Racine, Théâtre du Point‐du‑Jour à Lyon
Ils brûlent les planches
Par Trina Mounier
Plusieurs années après « Bérénice », Gwenaël Morin revient à Racine avec « Andromaque » et une (presque) nouvelle troupe. La guerre et l’amour s’invitent sur le plateau avec rage et fureur.
« Andromaque », de Racine, Théâtre national de Bretagne à Rennes
Racine : un grand poète
Par Jean-François Picaut
« Andromaque » n’est pas la plus jouée des œuvres du théâtre classique. Autrefois systématiquement étudiée dans les collèges, elle a pratiquement disparu de notre enseignement secondaire. Autant de raisons d’aller découvrir une nouvelle mise en scène.
« Andromaque », de Jean Racine, Comédie‐Française à Paris
« Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer »
Par Tiphaine Pocquet du Haut-Jussé
« Andromaque » est écrite en 1667 par un auteur qui n’a pas encore trente ans. Murielle Mayette ressuscite ce chef-d’œuvre dans une mise en scène sobre, tout en émotion contenue, faisant la part belle à la poésie de l’alexandrin.
« Bérénice », de Jean Racine, Théâtre de la Croix‑Rousse à Lyon
Coup de grâce
Par Élise Ternat
Deuxième round de cette série consacrée à Racine, avec pour combattant tenace et talentueux Jean‑Marc Avocat, qui s’attaque pour cette fois à « Bérénice », tragédie en cinq actes, composée de plus de 1 500 alexandrins. On ne peut que saluer la performance du comédien mais également le courage du public.
« Phèdre », de Jean Racine, Théâtre de la Croix‐Rousse à Lyon
Un corps à corps éprouvant
Par Maud Sérusclat
Cinq actes, trente scènes, mille six cent cinquante-quatre majestueux alexandrins, déclamés pour la première fois en 1677 par six personnages principaux…