« Trust – Karaoké panoramique », d’après Falk Richter, Théâtre de la Cité internationale à Paris
Le chaos comme partition originale
Par Laura Plas
Avec « Trust – Karaoké panoramique », Maëlle Dequiedt propose une adaptation à la fois pertinente et personnelle de la pièce de Falk Richter, « Trust ». Une réussite. Et la preuve, s’il en fallait, qu’il ne suffit pas de suivre bêtement un texte, comme au karaoké, pour en déployer le sens.
« Maîtres anciens – Comédie », de Thomas Bernhard, Théâtre de la Bastille à Paris
Affreux, drôle et touchant
Par Laura Plas
Tous les soirs au théâtre de la Bastille, Nicolas Bouchaud nous attend (vraiment) pour se livrer à un jeu de massacre jubilatoire inspiré du roman de Thomas Bernhard : « Maîtres anciens ». Et à ce jeu, le bouffon est ici roi.
« Stalingrad », de Rezo Gabriadze, cabane du Monfort Théâtre à Paris
Requiem as a dream
Par Laura Plas
Le Monfort Théâtre présente une séance de rattrapage pour ceux qui ne connaîtraient pas encore l’œuvre du marionnettiste géorgien Rezo Gabriadze. Au programme : « Ramona » et surtout « Stalingrad », un requiem onirique dont on sort ému et époustouflé.
« Optraken », du Galactik Ensemble, le Monfort théâtre à Paris
Sans bavure mais sans frisson ?
Par Laura Plas
Le Monfort accueille le Galactik Ensemble pour une série de représentations d’« Optraken », variation virtuose pour cinq acrobates sur l’épreuve de l’imprévu. On rit, on admire des exécutions réglées comme du papier à musique, mais on peut rester aussi impassibles que les interprètes.
« Tout est bien [catastrophe et bouleversement] », de Nikolaus, La Route du Sirque 2014, chapiteau Compagnie à Nexon
Que ce monde finisse, que la fête commence !
Par Laura Plas
La compagnie Pré-O-coupé nous réjouit sous un déluge d’idées géniales et désopilantes dans « Tout est bien »…
« Conte de l’ordinaire », de Grégory Presotto et Carole Ramon, îlot Chapiteaux, île de la Barthelasse à Avignon
Cirque de la vie conjugale
Par Laura Plas
Spectacle de cirque infiniment théâtral, « Conte de l’ordinaire » nous fait partager avec beaucoup de tendresse et d’humour les dix ans de mariage d’un couple pas si ordinaire. À voir en famille !
« Quien soy », de Wilmer Marquez et Edward Aleman, espace Vincent‑de‑Paul, île Piot à Avignon
Plus haut, plus vite, plus fort
Par Laura Plas
Survitaminé, porté par des musiques urbaines, « Quien soy » plaira aux amateurs de performances. Voici un spectacle populaire et actuel, mais dont on sort sans émotions autres que celles liées à l’adrénaline.
« Solitaritate », de Gianina Cărbonariu, gymnase du lycée Mistral à Avignon
Tout est à vendre
Par Laura Plas
Tableau féroce et farcesque de l’Europe marchandisée, « Solitaritate » interpelle (et dérange) par sa pertinence. Un beau travail que l’on ne peut malheureusement apprécier qu’à moitié si l’on veut suivre les surtitres.
« Comment moi je », de Marie Levavasseur, Présence Pasteur à Avignon
Joli bric-à-brac pour grandes questions
Par Laura Plas
Bric-à-brac de jolies idées de scénographie et de mise en scène, « Comment moi je » charme sans convaincre totalement en raison de son écriture décousue.
« Cinq jours en mars », de Toshiki Okada, espace Alya à Avignon
Pour vivre heureux, vivons cachés ?
Par Laura Plas
« Cinq jours en mars » nous déroute pour instiller avec humour une réflexion sur nos sociétés occidentales. Distribution et mise en scène sont à la hauteur d’un texte redoutable et passionnant.
« Silence », d’Isabelle Darras, Bernard Senny et Julie Tenret, Théâtre des Doms à Avignon
L’humour et la vie l’emportent
Par Laura Plas
Alliant pudeur et émotion, « Silence » raconte la vieillesse et la perte de l’être aimé avec une grande délicatesse. L’on pense aux « Vieux » de Brel, on a le cœur serré mais le sourire aux lèvres.
« Rêves de sable », de Borja Gonzáles, Maison du théâtre pour enfants à Avignon
Monsieur, dessine-moi un rêve
Par Laura Plas
Beau comme dans un rêve, dit-on. On pourrait dire beau comme dans « Rêves de sable ». Car la compagnie Ytuquepintas nous emporte dans un voyage fabuleux dont chaque instant est magique. Ah si seulement la salle, par ses applaudissements répétitifs, ne venait pas sans cesse nous réveiller !