« Le Misanthrope », de Molière, Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon
Alceste enfiévré
Par Trina Mounier
Que ceux qui n’aiment pas les classiques, les redoutent poussiéreux et guindés, voient cette version du « Misanthrope » imaginée par Thibault Perrenoud. Il y souffle un vent de modernité et de jeunesse résolument décoiffant !
« Life is a bathroom and I am a boat », d’Ivan Gouillon, Théâtre de l’Iris à Villeurbanne
Gouillon le magnifique
Par Trina Mounier
Voici réunis deux compères dans un spectacle de cabaret très réussi : le metteur en scène Olivier Rey et l’acteur Ivan Gouillon, seul en scène. Enfin presque seul : il est accompagné par le pianiste Boris Mange, qui fait office de parfait faire-valoir et souffre-douleur.
« l’Échange », de Paul Claudel, au Théâtre national populaire à Villeurbanne
L’art du quatuor
Par Trina Mounier
En montant « L’Échange » de Paul Claudel, Christian Schiaretti donne libre cours à un exercice qu’il aime et qui lui réussit : mettre en relief une langue poétique somptueuse, une structure classique épurée, concentrée sur un drame amoureux et social.
Reprise de « Tous des oiseaux », de Wajdi Mouawad, à La Colline à Paris
Reprise de « Tous des oiseaux »
Annonce
Les Trois Coups
En décembre, La Colline reprend le grand succès de la saison passée. À ne pas manquer !
« Les Géométries du dialogue. Variations cubiques et jeu masqué », de la compagnie Juscomama au Théâtre de l’Élysée à Lyon
Cubisme de comédie
Par Trina Mounier
Elles ont fait l’ouverture d’un spectacle de marionnettes des Nuits de Fourvière, avec une version allégée de leurs « Géométries du dialogue ». Présenté seul et dans son entièreté, ce spectacle pour enfants de Justine Macadoux et Coralie Maniez, aussi inattendu qu’intéressant, gagne en lisibilité et en profondeur.
« End/igné », de Mustapha Benfodil, Théâtre de Belleville à Paris
Le meilleur pour le feu
Par Laura Plas
Avec « End/igné » de Mustapha Benfodil, Kheireddine Lardjam évoque l’Algérie actuelle en optant pour la poésie et la distanciation. Résultat mitigé, tant au point de vue de l’interprétation que de l’écriture : le meilleur est bien pour la fin (pour le feu).
« Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen », d’après Stefan Zweig au Théâtre national populaire à Villeurbanne
Sweig au chevet de l’Europe
Par Trina Mounier
Découvrez sans attendre « Le Monde d’hier », dans la mise en scène de Jérôme Kircher et Patrick Pineau. La conscience aiguë de Stefan Sweig y scrute une Europe à l’agonie, la montée de l’extrême-droite et le déclin des libertés, en témoin des élans d’espoir et des drames épouvantables XXe siècle.
« Ervart ou Les Derniers Jours de Frédéric Nietzsche », de Hervé Blutsch, Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon
La naissance de la tragi-comédie
Par Trina Mounier
Laurent Fréchuret s’empare d’une pièce extravagante de Hervé Blutsch, « Ervart ou Les derniers jours de Frédéric Nietzsche ». Les acteurs formidables prennent manifestement beaucoup de plaisir à cette mise en scène furieusement déjantée.
« Chandala, l’impur », de Koumarane Valavane, d’après « Roméo et Juliette », de Shakespeare, Théâtre de l’Union, Limoges
Super Will contre les castes
Par Laura Plas
Avec « Chandala, l’impur », L’indianostrum propose une adaptation bigarrée, indienne mais surtout engagée de « Roméo et Juliette » pour dénoncer le système des castes. Une proposition forte qui emporte le public par son audace et sa folle énergie.
« Irrépressible » de Kevin Keiss et « On dit que Josepha » de Gwendoline Soublin, Théâtre de l’Élysée à Lyon
Acte(s) II
Par Trina Mounier
Au printemps a eu lieu le festival En Acte(s), porté par une jeune équipe enthousiaste et ambitieuse, regroupée autour du comédien Maxime Mansion. Une contrainte : donner la parole à de jeunes auteurs et travailler sur des textes inédits ! Le Théâtre de l’Élysée reprend deux des spectacles présentés durant le festival.
« Au plus noir de la nuit », d’après André Brink, Théâtre de la Tempête à Paris
Trouver sa direction, au plus noir de la nuit !
Par Laura Plas
Approfondissant les questions de l’exil et du racisme, Nelson Rafaell Madel adapte « Au plus noir de la nuit », de l’écrivain sud-africain André Brink. Si la proposition n’est pas dépourvue d’audace, elle manque de maturation, en particulier en ce qui concerne la direction d’acteurs.
« Un soir d’été à la Maison Maria Casarès », la Compagnie du Veilleur, à Alloue
Maison ouverte à deux battants
Par Laura Plas
Certains la surnommaient « la Belle endormie », d’autres l’avaient crue souffrante. Voici que, ranimée par le riche projet de la Compagnie du Veilleur, la Maison Maria Casarès a ouvert les yeux sur mille projets. Jusqu’au 17 août, elle nous ouvre ses portes à deux battants. Prêts pour l’enchantement ?