« Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face », de Wajdi Mouawad, Théâtre des Abbesses à Paris

Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face © Mirco Magliocca

La mythologie pour les nuls
Par Olivier Pansieri
Que ceux qui n’aiment pas Wajdi Mouawad passent leur chemin. Nous l’adorons, et nous sommes donc d’autant plus navrés de ce pas de clerc heureusement commis à deux, qu’on peut voir en ce moment au Théâtre des Abbesses : « Le soleil ni la mort… », mis en bouillie par Dominique Pitoiset. Pour sa défense, il faut dire franchement que le texte n’est pas terrible.

« l’Amant », de Harold Pinter, le Lucernaire à Paris

« l’Amant » © Marc Enguérand

Liaisons dangereuses ou drame bourgeois ?
Par Estelle Gapp
Dans la petite salle du Lucernaire, au doux nom de « Paradis », « l’Amant » de Harold Pinter ravive les flammes de la passion. La compagnie Patrick-Schmitt dissèque le sentiment amoureux dans un duel intense et pervers, où le couple se condamne à l’enfer du jeu. Mais dans ce théâtre de mœurs, le corps, paradoxalement, semble entravé. Censure bourgeoise ou parti pris masochiste ?

« Hot House », de Harold Pinter, Théâtre du Balcon, Avignon Off 2008

« Hot House » © D.R.

Quand Pinter avait l’âge de Le Louët
Par Olivier Pansieri
À trente ans, Jérémie Le Louët a déjà une carrière derrière lui, dont « Salomé » d’Oscar Wilde et « Macbett » d’Eugène Ionesco, spectacles comme on dit « prometteurs ». Le voici au Balcon avec « Hot House » de Harold Pinter (78 ans, prix Nobel de littérature en 2005), qu’il a mis en scène. Flegme, malaise et humour noir, avec en prime cette audace des grands délinquants du théâtre. Ceux qui ne connaissent qu’une seule loi : la leur.