« Raté‑rattrapé‑raté », de Nikolaus, Village de cirque à Paris

Raté-rattrapé-raté © Martin Wagenhann

Entre la complexité du monde et la simplicité de la beauté
Par Élise Noiraud
La pelouse de Reuilly revêt un air de fête en ces froides et humides soirées d’automne. Pour un mois, sous l’impulsion de La Coopérative de rue et de cirque, plusieurs chapiteaux forment le « Village de cirque »…

« le Dépeupleur », de Samuel Beckett, Théâtre Sorano à Toulouse

le Dépeupleur © Fabrice Burgy

L’implacable logique de l’absurde
Par Diane Launay
À l’occasion du « Festival Beckett à l’Athénée » 2008, Michel Didym reprend « le Dépeupleur » de Beckett, créé en 1996. Une pièce relativement peu connue, en comparaison des « standards » du répertoire beckettien. Une œuvre pourtant extraordinaire, à découvrir absolument.

« Stomp », de Steve McNicholas et Luke Cresswell, Casino de Paris

Stomp © D.R.

Applaudissements enthousiastes et synchronisés de rigueur
Par Anne Losq
Plusieurs idées se cachent derrière « stomp », ce petit mot un peu barbare. En anglais, « to stomp » signifie « marcher d’un pas lourd », mais le « stomp » est aussi une forme de jazz où les danseurs utilisent principalement leurs pieds pour marquer le rythme…

« Rigoletto », de Giuseppe Verdi, Opéra Bastille à Paris

Rigoletto © Éric Mahoudeau

La société du spectacle
Par Céline Doukhan
Composé en 1851, « Rigoletto » apparaît comme l’aboutissement lyrique du drame romantique. Le duc de Padoue ne songe qu’à son bon plaisir, aidé en cela par le bouffon Rigoletto. Mais, de conquêtes faciles en emprisonnements arbitraires, la cruauté que le bouffon encourage finira par se retourner tragiquement contre lui.

« Conversations avec ma mère », d’après « Conversaciones com mama » de Santiago Carlos Ovés, Théâtre de la Commune à Aubervilliers

« Conversations avec ma mère » © Brigitte Enguérand

Une tendre complicité
Par Estelle Gapp
Créée la saison dernière, la pièce, qui a pour toile de fond la crise économique en Argentine en 2001, prend un écho tout particulier en cette période de faillites américaines et de récession mondiale. À la fois drôle et émouvant, porté par une tendre complicité entre les comédiens, ce tableau de la vie ordinaire est aussi un dialogue engagé, qui nous rappelle que, avant d’être financière, la « valeur » est d’abord une vertu humaine.