« Une partie de campagne avec les Tréteaux de France», dans le cadre de l’opération « L’Île de France fête le théâtre », à la base de loisirs de Saint-Quentin en Yvelines

Blanche-Neige-histoire-d-un-prince-Marie-Dilasser-Une-partie-de-campagne-avec-les-Tréteaux-de-France-L-Île-de-France-fête-le-théâtre © Héloïse-Tardif

Ouvreurs d’épiphanies potentielles
Par Laura Plas
Cheminant inlassablement vers ceux pour qui le théâtre n’est pas une évidence, les Tréteaux de France proposaient cet été encore spectacles et ateliers au cœur de bases de loisirs. Un théâtre de grands chemins et petits moyens qui essaime cœurs et intelligences. À voir et à préserver coûte que coûte.

« la Cabale des dévots. le Roman de Monsieur de Molière », d’après Mikhaïl Boulgakov, Parc des Expositions à Avignon

« Die Kabale », d’après Mikhaïl Boulgakov, mis en scène par Frank Castorf © Christophe Raynaud De Lage

Les adieux d’un Maître dramaturge
Par Lorène de Bonnay
En mai 2016, Frank Castorf créé une œuvre-testament adaptée de Boulgakov, en réaction à l’annonce de son éviction du mythique théâtre berlinois, la Volksbühne. Rejouer, aujourd’hui, à Avignon, ce spectacle endiablé et engagé, ne manque ni de panache ni d’émotion. Ce geste marque bien la fin d’une ère. Une très grande ère théâtrale.

« Andromaque », de Racine, Théâtre national de Bretagne à Rennes

« Andromaque » © Michel Zoladz

Racine : un grand poète
Par Jean-François Picaut
« Andromaque » n’est pas la plus jouée des œuvres du théâtre classique. Autrefois systématiquement étudiée dans les collèges, elle a pratiquement disparu de notre enseignement secondaire. Autant de raisons d’aller découvrir une nouvelle mise en scène.

« Andromaque », de Jean Racine, Comédie‐Française à Paris

Andromaque © Christophe Raynaud de Lage

« Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer »
Par Tiphaine Pocquet du Haut-Jussé
« Andromaque » est écrite en 1667 par un auteur qui n’a pas encore trente ans. Murielle Mayette ressuscite ce chef-d’œuvre dans une mise en scène sobre, tout en émotion contenue, faisant la part belle à la poésie de l’alexandrin.

« Bérénice », de Jean Racine, Théâtre de la Croix‑Rousse à Lyon

Bérénice © Bruno Amsellem | Signatures

Coup de grâce
Par Élise Ternat
Deuxième round de cette série consacrée à Racine, avec pour combattant tenace et talentueux Jean‑Marc Avocat, qui s’attaque pour cette fois à « Bérénice », tragédie en cinq actes, composée de plus de 1 500 alexandrins. On ne peut que saluer la performance du comédien mais également le courage du public.