« La Seconde Surprise de l’amour », de Marivaux, Théâtre National Populaire à Villeurbanne
L’amour joue à colin-maillard Par Trina Mounier Les Trois Coups Il avait monté « La Double Inconstance » en 1981. Depuis, Alain Françon a dirigé des scènes de première importance, suscité l’admiration de tous, remporté bien des prix avec des mises en scène de Tchekhov, Albee, Bernhard et bien d’autres… et surtout d’Edward Bond. Bref, quarante ans après, il revient à Marivaux avec […]
« L’Heureux Stratagème », de Marivaux, Théâtre Édouard-VII à Paris
Un Marivaux vaudevillesque
Par Maxime Grandgeorge
Transposée par Ladislas Chollat dans les années folles, la comédie de Marivaux se transforme en un vaudeville énergique et moderne mené tambour battant par Éric Elmosnino et Sylvie Testud.
« le Jeu de l’amour et du hasard » de Marivaux, Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris
Un marivaudage rafraîchissant !
Par Bénédicte Fantin
Après « le Bourgeois gentilhomme » et « les Femmes savantes », Catherine Hiegel s’attelle à la mise en scène d’un autre classique du répertoire, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Là encore, il y a du beau monde en renfort ! De quoi dynamiser le classicisme de la mise en scène.
« la Double Inconstance », de Marivaux, le Funambule‐Montmartre à Paris
Silvia Croft tombe raide amoureuse
Par Élisabeth Hennebert
Entre salsa du démon et jeu vidéo, l’esprit des Lumières version Muriel Michaux électrise les jeunes et fait réfléchir les seniors.
« l’Épreuve », de Marivaux, Théâtre de Verdure du jardin Shakespeare au Pré Catelan à Paris
Sous les jupes des filles
Par Élisabeth Hennebert
Un marivaudage en robes années cinquante dans un cadre sublime.
« le Prince travesti », de Marivaux, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris
L’impossibilité de faire tomber les masques
Par Anne Cassou-Noguès
Plus de quarante ans après avoir monté pour la première fois « le Prince travesti », Daniel Mesguich s’attaque à nouveau à cette comédie en trois actes de Marivaux. Si la mise en scène est différente, l’intention est la même : « mettre en scène le théâtre » (note du metteur en scène).
« la Double Inconstance », de Marivaux, Comédie‑Française à Paris
Pauvre Marivaux !
Par Isabelle Jouve
Anne Kessler, sociétaire de la Comédie-Française, a choisi de monter « la Double Inconstance » de Marivaux, pièce entrée au répertoire de ce théâtre en 1934. L’intention était bonne. Malheureusement, le reste n’est pas à la hauteur.
« la Commère », de Marivaux, À la folie Théâtre à Paris
Une bavarde truculente !
Par Isabelle Jouve
La compagnie Enfants de la comédie s’attaque à Marivaux et à sa « Commère ». Une bonne idée au vu du talent de la troupe.
« Arlequin poli par l’amour », de Marivaux, Théâtre de la Renaissance à Oullins
L’amour des commencements
Par Trina Mounier
Thomas Jolly aime les défis. Après avoir monté une version intégrale du « Henry VI » de Shakespeare (dix-huit heures, quand même !), il met en scène avec un brio teinté de fantaisie une des toutes premières pièces de Marivaux, « Arlequin poli par l’amour », écrite par l’auteur pour les comédiens italiens qu’il venait de découvrir.
Brève rencontre avec Daniel Mesguich, acteur, metteur en scène, professeur d’art dramatique, écrivain
« Le pas de côté m’intéresse plus que l’infini »
Par Rodolphe Fouano
Acteur, metteur en scène, professeur d’art dramatique, écrivain, Daniel Mesguich apparaît comme un décrypteur insatiable.
« le Triomphe de l’amour », de Marivaux, Théâtre Gérard‑Philipe à Saint‑Denis
Raison sans sentiments
Par Laura Plas
Comment faire de Marivaux un auteur à thèse ? Réponse donnée par Galin Stoev dans « le Triomphe de l’amour ». On ne fait sans doute pas toujours du bon théâtre avec de bonnes idées, car ici l’artificialité et la distanciation prévalent sur l’émotion.
« les Fausses Confidences », de Marivaux, Théâtre de la Commune à Aubervilliers
Un Marivaux sombre et enchanteur
Par Élise Noiraud
Quelle soirée délicieuse ! Quel spectacle réussi ! Quel plaisir ! Ces trois courtes phrases pourraient suffire. « Les Fausses Confidences » mises en scène par Didier Bezace à la Commune sont d’une évidence presque… gastronomique, tant elles ont de piquant et tant on s’en régale…