« George Dandin ou le Mari confondu » de Molière, Les Célestins à Lyon
On ne badine pas avec Dandin
Par Trina Mounier
Avec l’intelligence des textes qu’on lui connaît et sa science du plateau, Jean-Pierre Vincent met en scène un « George Dandin » dont la noirceur dépasse largement le cadre du domicile conjugal.
« Le Misanthrope » de Molière, Théâtre national populaire à Villeurbanne
Le lustre des classiques
Par Trina Mounier
« Le Misanthrope » ? Qu’a-t-il donc encore à nous dire ? La lecture qu’en donne la metteuse en scène Louise Vignaud prend le parti de la tradition. Elle s’en tire gaillardement.
« Le Médecin malgré lui », de Molière et Charles Gounod, Opéra à Rennes
Dynamique, leste et léger
Par Jean-François Picaut
Chacun se souvient peu ou prou de Sganarelle, le médecin malgré lui, personnage principal d’un texte de Molière n’ayant guère quitté le programme des collèges. C’est cette pièce, « Le Médecin malgré lui », que Gounod choisit, en 1858, pour écrire son opéra-comique qui porte le même titre. L’Opéra de Rennes en fournit une version qui colle de très près à l’original.
« Servir, la vocation de l’acteur » de Michel Bouquet, éditions Archimbaud-Klincksieck
Michel Bouquet : « Je suis un esprit très peu intéressant pour cette époque »
Bulletin n°16 : en librairie…
Par Rodolphe Fouano
Michel Bouquet parle de sa vocation d’acteur, de la place des auteurs dans le théâtre contemporain, de son rapport aux personnages.
« le Misanthrope », de Molière, Théâtre des Béliers Parisiens, à Paris
Un Molière bien tempéré
Par Elisabeth Hennebert
Sous la baguette du maestro Acquaviva, une compagnie de jeunes comédiens fait sonner l’alexandrin comme une musique actuelle : un enchantement pour l’oreille.
« Molière malgré moi », de et avec Francis Perrin, Théâtre de la Gaîté Montparnasse à Paris
Hommage convenu au « patron »
Par Bénédicte Fantin
Francis Perrin nous fait revivre les quinze dernières années de la vie de Molière dans un monologue écrit et mis en scène par ses soins. On assiste davantage à une belle entreprise didactique qu’à un grand moment de théâtre.
« la Cabale des dévots. le Roman de Monsieur de Molière », d’après Mikhaïl Boulgakov, Parc des Expositions à Avignon
Les adieux d’un Maître dramaturge
Par Lorène de Bonnay
En mai 2016, Frank Castorf créé une œuvre-testament adaptée de Boulgakov, en réaction à l’annonce de son éviction du mythique théâtre berlinois, la Volksbühne. Rejouer, aujourd’hui, à Avignon, ce spectacle endiablé et engagé, ne manque ni de panache ni d’émotion. Ce geste marque bien la fin d’une ère. Une très grande ère théâtrale.
« Présentation de la nouvelle saison », Odéon Théâtre de l’Europe à Paris
Un « appétit de dialogues » réjouissant !
Par Lorène de Bonnay
Stéphane Braunschweig dévoile la programmation de sa deuxième saison à la direction de ce théâtre « d’art ». Les esthétiques choisies, ouvertes sur l’Europe et la nouvelle génération, promettent de nous faire voyager mais aussi éprouver, dans le présent, la « complexité du monde ».
« le Malade imaginaire », de Molière, Comédie Nation à Paris
Un hypocondriaque indémodable
Par Bénédicte Fantin
La jeune compagnie Out of Artefact offre un beau moment de théâtre avec sa reprise du « Malade imaginaire », un spectacle présenté à Avignon l’année dernière et retravaillé pour la Comédie Nation.
« les Amants magnifiques », de Molière et Lully, Opéra de Rennes
Un feu d’artifice de plaisirs
Par Jean-François Picaut
L’œuvre de Molière et Lully est un régal incessant pour les yeux et les oreilles. Le spectateur se laisse emporter avec délices dans ce tourbillon de plaisir.
« Tartuffe, nouvelle ère », de Molière, Théâtre de la Renaissance à Oullins
Trop de style nuit
Par Trina Mounier
Si le titre de l’œuvre de Molière est doté d’une suite, « Tartuffe, nouvelle ère », il ne s’agit pas d’une adaptation, mais de la pièce donnée dans son intégralité et son intégrité. C’est pour Éric Massé, le metteur en scène qui clôt ainsi un cycle centré sur la place du religieux (nouvelle ère), l’occasion de renouer avec un texte classique.
« les Fourberies de Scapin », de Molière, le Lucernaire à Paris
Vogue la joyeuse galère !
Par Bénédicte Fantin
Emmnauel Besnault met en scène une jeunesse amoureuse et farceuse avec la complicité de sa compagnie l’Éternel Été. À grand renfort d’anicroches et de doubles croches, cette version musicale de la comédie de Molière est un condensé de rires et de rythme.