« Illusions perdues », Honoré de Balzac, Théâtre de la Bastille, Paris

Illusions-perdues-Pauline-Bayle©Simon Gosselin

Illusions perdues, Paris gagnés !
Par Laura Plas
Après l’épopée, la comédie humaine ! Pauline Bayle relève le gant d’adapter « Illusions perdues » de Balzac, roman aussi tentaculaire et fourmillant que le Paris qu’il dépeint. Une adaptation réussie où s’exprime l’amour des lettres et des acteurs, tout autant que le talent de Balzac.

« Tchaïka » et « le Cabaret des absents », festival Off à Avignon

Le-Cabaret-des absents-François-Cervantes © Christophe-Raynaud-de-Lage

Théâtre, ma plus belle histoire d’amour Par Laura Plas Les Trois Coups Entrer dans une salle obscure, y découvrir des comédiens : notre cœur a battu de ces retrouvailles. Deux spectacles que nous avons vus : « Tchaïka », aux Doms, et « Le Cabaret des absents », au Théâtre 11, magnifient cet amour si mystérieux et si puissant pour le théâtre. Au crépuscule de sa vie, une vieille actrice […]

« L’Île » d’Hector Manuel, La Manufacture à Avignon

L-ile-Bajour©Loewe

L’île aux trésors du collectif Bajour ?
Par Laura Plas
Nouvelle création du collectif Bajour, « l’Île » nous embarque vers des horizons exotiques. Cauchemar dystopique, mais souvent comique, et variation mythologique sur les désordres du monde : la proposition, saisit par son intelligence et la qualité de son interprétation.

« Entre chien et loup » de Christiane Jatahy, festival In, à Avignon

Entre-chien-et-loup-Christiane-Jatahy-Lars-von-Trier © Christophe Raynaud de Lage

S’il vous plaît, ne rembobinez pas !
Par Laura Plas
Avec « Entre chiens et loups » Christiane Jatahy propose une mise en abîme vertigineuse de « Dogville »de Lars von Triers, où le renouvellement du dialogue entre théâtre et cinéma s’oppose à la répétition d’un sombre scénario. Un spectacle fin, servi aussi par son interprétation.

« La Mouette », d’Anton Tchekhov, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny

La-Mouette-Tchekhov-Cyril-Teste-collectif-MxM © simon-gosselin

Exploration introspective et mémorielle
Par Léna Martinelli
S’emparant de Tchekhov, Cyril Teste et le collectif MxM éclairent les zones d’intimité contenues dans « la Mouette », l’œuvre la plus autobiographique de l’auteur russe et la plus jouée aussi. Si l’on peut saluer la maîtrise technique, la distribution et la direction d’acteurs ne m’ont pas convaincue. Entre autres.

« Des couteaux dans les poules » de David Harrower, Théâtre Expression 7, à Limoges

« Des Couteaux dans les poules » de David Harrower © Alexandra Teracher

La Jeune Femme, les mots et le moulin
Par Laura Plas
Dans le plus grand dépouillement et avec une infinie délicatesse, la compagnie La Présidente a eu 19 propose une mise en scène de la pièce de David Harrower « Des couteaux dans les poules ». Une proposition qui résonne avec des propos de détenues. Le pari est fort et parfaitement réussi.

« Grand battement » de Marie Depoorter, Théâtre de l’Élysée à Lyon

« Grand battement » de et avec Marie Depoorter © Alice Nedelec

Désir et discipline
Par Trina Mounier
Les travaux de fin d’études, notamment ceux des élèves de l’Ensatt, sont généralement prometteurs, mais il leur reste souvent quelque chose d’inabouti… Ce n’est pas le cas de « Grand battement » dont la maturité et la maîtrise ont frappé le public.

« La Réponse des Hommes », de Tiphaine Raffier, Théâtre du Nord à Lille

« La Réponse des Hommes » de Tiphaine Raffier © Simon Gosselin

Tiphaine Raffier, l’urgence absolue
Par Trina Mounier
Elle aurait dû être présente au Festival d’Avignon. Sa programmation au TNP de Villeurbanne en ce début janvier vient d’être repoussée à la saison prochaine. Il va donc falloir patienter pour découvrir la très jeune et brillantissime Tiphaine Raffier. Elle signe avec « La Réponse des Hommes » un spectacle d’une grande maîtrise, magnifique et bouleversant.

« Congo Jazz Band » de Mohamed Kacimi, Les Zébrures d’automne, à Limoges

« Congo Jazz Band » de Mohamed Kacimi © Christophe Péan

Entrez dans la danse : voyez comme on colonise !
Par Laura Plas
Première création d’Hassane Kassi Kouyaté en tant que directeur des Francophonies des écritures à la scène, « Congo Jazz Band » soutient la gageure d’être didactique sans faire la leçon, festif mais sans concessions. Sur le tableau noir de la colonisation, il esquisse ainsi une satire à la craie de couleurs.

Édito

Le spectacle de la nature, en Ardèche (cc) Antonin ALLEGRE / Unsplash

Lettre à Vincent Cambier
Par Michel Dieuaide
Dans quelques jours, le 18 avril, trois années se seront écoulées depuis qu’une saloperie de maladie t’a condamné au confinement éternel. Je ne t’oublie pas.

Entretien avec Dominique Delorme, directeur des Nuits de Fourvière

Dominique-Delorme-Nuits-de-Fourvière ©LoLL Willems

« Nous sommes les soutiers »
Par Trina Mounier
À moins de deux mois du lancement, et alors que le festival se construit sur un an, les conséquences de la pandémie, en termes de distanciation sociale et de confinement, donnent du fil à retordre à l’équipe d’organisation, son directeur en tête.