« El compas que nos une », Neuvièmes Rencontras flamencas de Rennes

« Macarena de la ripa » © André Bougot

La flamme andalouse
Par Jean-François Picaut
Pour leur neuvième édition, les Rencontras flamencas de Rennes, du 5 au 13 février 2015, ont vu les choses en grand et mobilisé de nombreux partenaires : Apsâra flamenco, l’association à l’origine de l’évènement, l’Opéra de Rennes, le centre culturel de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) et le conservatoire à rayonnement régional de Rennes.

« 9 », de Stéphane Guérin, Théâtre de Châtillon

« 9 » © Enaut Castagnet

Une intime et belle conviction
Par Vincent Morch
Neuf êtres humains coupés du cours de leur vie ordinaire, enfermés à huis clos, parfaitement inconnus les uns aux autres, auxquels on enjoint de se mettre d’accord, en leur âme et conscience, pour décider du destin d’un adolescent accusé du meurtre de ses grands-parents adoptifs. Coupable ? Innocent ?

« Jupe », de Laureline Collavizza, Studio D.T.M. à Paris

« Jupe » © Yann Kukucka

Pleins feux sur la jupe
Par Anne Losq
Certains objets sont emplis de signification : c’est le cas de la jupe, ce vêtement emblématique de la féminité et qui, par là même, pose question. Dans « Jupe », Laureline Collavizza a choisi d’allier les textes de grands penseurs avec de la musique et de la danse pour mettre en lumière les paradoxes de ce bout d’étoffe et des corps qui le portent.

« Fake », de Dave Saint‐Pierre, Maison de la danse à Lyon

« Fake » © Cie Dave-Saint-Pierre Inc

Une surprenante contemplation
Par Élise Ternat
Dave Saint-Pierre l’avait annoncé, sa nouvelle création, « Fake », présentée à la Maison de la danse se distingue à bien des égards de ses spectacles passés empreints de fulgurances et de démesure. Néanmoins fidèle à son goût pour la provocation, il s’illustre ici dans une proposition non moins surprenante, car en contrepoint avec tout ce qui l’a précédée.

« Sallinger », de Bernard‑Marie Koltès, Théâtre de Ménilmontant à Paris

« Sallinger » © D.R.

La mort à New York
Fabrice Chêne
Metteuse en scène en devenir, Mathilde Boulesteix continue à faire ses gammes avec les dramaturges français contemporains. Sa trilogie sur le thème de la perte, qui réunit une pléiade de jeunes comédiens, s’arrête cette fois sur l’une des premières pièces de Koltès, « Sallinger ».