« Petit théâtre de gestes » et « Morsure », Biennale internationale des arts du cirque Marseille‑Paca
Délicate autopsie des âmes
Par Léna Martinelli
Suite du reportage à la Biennale internationale des arts du cirque Marseille ‑ Provence-Alpes-Côte d’Azur avec deux coups de cœur : « Petit théâtre de gestes » de la compagnie Bêtes de foire et « Morsure » du Cirque-Théâtre Rasposo.
« Aléas #3 », de Chloé Moglia, Biennale internationale des arts du cirque Marseille ‑ Provence‐Alpes‐Côte d’Azur
Ça vole très haut à la Biac
Par Léna Martinelli
Pour son lancement, la Biennale internationale des arts du cirque affiche une ambitieuse programmation. Parmi nos découvertes, « Aléas #3 », un spectacle très attendu.
« le Capital et son singe », de Sylvain Creuzevault, à partir du « Capital » de Karl Marx, le Cratère à Alès
Le discours politique et sa farce
Fatima Miloudi
Dans « le Capital et son singe », spectacle conçu à partir du « Capital » de Karl Marx, Sylvain Creuzevault écrit une représentation gigogne, où temporalité, personnages et propos s’emboîtent comme le jeu de cubes métaphorique déployé sur la table à l’orée de la pièce…
« El compas que nos une », Neuvièmes Rencontras flamencas de Rennes
La flamme andalouse
Par Jean-François Picaut
Pour leur neuvième édition, les Rencontras flamencas de Rennes, du 5 au 13 février 2015, ont vu les choses en grand et mobilisé de nombreux partenaires : Apsâra flamenco, l’association à l’origine de l’évènement, l’Opéra de Rennes, le centre culturel de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) et le conservatoire à rayonnement régional de Rennes.
« 9 », de Stéphane Guérin, Théâtre de Châtillon
Une intime et belle conviction
Par Vincent Morch
Neuf êtres humains coupés du cours de leur vie ordinaire, enfermés à huis clos, parfaitement inconnus les uns aux autres, auxquels on enjoint de se mettre d’accord, en leur âme et conscience, pour décider du destin d’un adolescent accusé du meurtre de ses grands-parents adoptifs. Coupable ? Innocent ?
« Jupe », de Laureline Collavizza, Studio D.T.M. à Paris
Pleins feux sur la jupe
Par Anne Losq
Certains objets sont emplis de signification : c’est le cas de la jupe, ce vêtement emblématique de la féminité et qui, par là même, pose question. Dans « Jupe », Laureline Collavizza a choisi d’allier les textes de grands penseurs avec de la musique et de la danse pour mettre en lumière les paradoxes de ce bout d’étoffe et des corps qui le portent.
« Il était une fois… une petite Cenerentola », de Gioachino Rossini, l’Espal, Le Mans
Un concentré de charme et d’énergie
Céline Doukhan
« Il était une fois… une petite Cenerentola » est un bijou d’adaptation qui pétille d’humour et d’intelligence et donne furieusement envie d’aller (ré)écouter l’œuvre originale de Rossini.
« (Malins et) Menus plaisirs », par le trio Canopée, salle de spectacle de l’association Bourg-L’Évêque à Rennes
Un menu exquis et convivial
Par Benjamin Janlouis
Après plus d’une année d’absence, le trio Canopée revient à la scène dans une nouvelle formation et avec un programme original.
« Fake », de Dave Saint‐Pierre, Maison de la danse à Lyon
Une surprenante contemplation
Par Élise Ternat
Dave Saint-Pierre l’avait annoncé, sa nouvelle création, « Fake », présentée à la Maison de la danse se distingue à bien des égards de ses spectacles passés empreints de fulgurances et de démesure. Néanmoins fidèle à son goût pour la provocation, il s’illustre ici dans une proposition non moins surprenante, car en contrepoint avec tout ce qui l’a précédée.
« Sallinger », de Bernard‑Marie Koltès, Théâtre de Ménilmontant à Paris
La mort à New York
Fabrice Chêne
Metteuse en scène en devenir, Mathilde Boulesteix continue à faire ses gammes avec les dramaturges français contemporains. Sa trilogie sur le thème de la perte, qui réunit une pléiade de jeunes comédiens, s’arrête cette fois sur l’une des premières pièces de Koltès, « Sallinger ».
« Rumeur », de Loge 22 et « Hunted », de Maud Le Pladec et Okwui Okpokwasili, Aire de jeu, les Subsistances à Lyon
Rendez-vous manqué et danse ensorcelée
Par Élise Ternat
Parmi les rendez-vous incontournables du début d’année figure désormais le festival Aire de jeu aux Subsistances. Son principe demeure inchangé : chorégraphes et musiciens sont invités à mener des projets communs autour des œuvres d’un compositeur de musique contemporaine.
« La tragédie est le meilleur morceau de la bête », de Denis Chabroullet, l’Avant Seine à Colombes
La tragédie, cœur palpitant de la guerre
Par Léna Martinelli
Le Théâtre de la Mezzanine rend hommage au petit peuple des tranchées dans une évocation tragico-comique de la Grande Guerre. Une fantasmagorie joyeusement foutraque qui peut déconcerter.