Petit aperçu non exhaustif de la pensée dense et féconde de Thomas Ostermeier

Thomas Ostermeier © Paolo Pellegrin

Ostermeier questionne l’homme sur la scène du monde
Par Lorène de Bonnay
Le metteur en scène allemand et directeur de la Schaubühne de Berlin s’est généreusement exprimé en France ces dernières semaines, au sujet de son engagement artistique et politique : master class, conférences, signatures de « Backstage », rencontres avec le public à Paris et Avignon.

« Meursaults », d’après « Meursault, contre-enquête », de Kamel Daoud, Théâtre Benoît‑XII à Avignon

© Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon

Comme si Camus avait tué l’Arabe avec son livre
Par Lorène de Bonnay
La Méditerranée et l’Algérie sont au cœur du projet artistique de Philippe Berling, metteur en scène et codirecteur du Théâtre Liberté à Toulon. « Meursaults », son adaptation du roman de Kamel Daoud, rend justement hommage à un auteur algérien qui a digéré Camus, même si la convocation de son héros pose problème. Un joli conte sur la relation franco-algérienne, si complexe.

La Comédie-Française ouvrira la 70e édition du Festival d’Avignon avec la création de « les Damnés » d’après le film de Luchino Visconti dans une mise en scène d’Ivo van Hove

Festival d’Avignon 2015

Communiqué
La Comédie-Française retrouve la cour d’honneur du palais des Papes à l’occasion de la 70e édition du Festival d’Avignon dont elle assurera l’ouverture avec une proposition résolument contemporaine : l’adaptation du film de Luchino Visconti, « les Damnés », sorti sur les écrans en 1969.

« Trilogie du revoir », de Botho Strauss, gymnase du lycée Aubanel à Avignon

« Trilogie du revoir » © Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon

Photographie des « petits réalistes ¹ » du monde culturel d’aujourd’hui
Par Lorène de Bonnay
« Trilogie du revoir », écrite en 1976 par Botho Strauss, révèle, au sens photographique, la solitude et l’angoisse tapies derrière les discours stéréotypés du milieu bourgeois. Le tableau vivant qu’en fait Benjamin Porée ne manque pas d’éléments stylisés, mais le miroir qu’il nous tend est peu consolant.