« Mademoiselle Frankenstein », de Thierry Debroux, le Lucernaire à Paris

Shelley contre Spallanzani : à couteaux tirés
Par Chloé Chochard-Le Goff
Le mythe de Frankenstein est tellement connu de par le monde que l’on en oublie son origine et surtout son auteur : une jeune femme de 19 ans ! Intrigué par ce talent précoce mais terrifiant, il n’en fallait pas moins à l’auteur belge Thierry Debroux pour imaginer les germes d’un tel récit.
« le Neveu de Rameau », de Diderot, Théâtre le Ranelagh à Paris

La sublime pantomime du gueux Nicolas Vaude
Par Ingrid Gasparini
On ne pouvait rêver plus bel écrin que le Ranelagh pour l’adaptation du « Neveu de Rameau », ce formidable dialogue satirique où Diderot interroge sa part d’ombre…
« Salomé », d’Oscar Wilde, Théâtre de l’Ouest‐Parisien à Boulogne‐Billancourt

Une « Salomé » au souffle somptueux
Par Sheila Louinet
Sous la houlette de Jérémie Le Louët, « Salomé » électrise la scène théâtrale. « La fille tragique de la passion » décapite la tête du public et emporte notre adhésion. Loin de nous livrer des réponses sur cet ovni théâtral d’Oscar Wilde, le metteur en scène entretient son mystère dans une version superbe et diablement « décadente ».
« Deux morceaux de verre coupant », « le Petit Frère des pauvres », « Langue fourche », de Mario Batista, Théâtre Ouvert à Paris

« Le danger de cette langue‑là »
Par Laura Plas
En collaboration avec le Nouveau Théâtre d’Angers, le Théâtre Ouvert ouvrait son dix-huitième « chantier » au public : l’occasion de découvrir ce que, dans la confrontation de l’écriture de Mario Batista au plateau, des comédiens, un metteur en scène et l’auteur lui-même avaient les premiers découvert.
« Hamlet », de Shakespeare, Théâtre Mouffetard à Paris

« Hamlet » sans cou… ni tête
Par Olivier Pansieri
Leur précédente réalisation (« Rêves » de Wajdi Mouawad) m’avait emballé. Je me suis donc rendu dès que j’ai pu au Théâtre Mouffetard où Les Sans Cou (c’est le nom de la troupe) servent un « Hamlet » à la mode…
« Un tramway nommé Désir », de Tennessee Williams, Comédie‑Française, salle Richelieu à Paris

Un tramway mal aiguillé
Par Ingrid Gasparini
Un vent de révolution souffle sur les institutions : « Un tramway nommé Désir » fait son entrée au répertoire de la Comédie-Française. On se frotte les mains à l’idée de voir le Sud poisseux de Tennessee Williams squatter le plateau de la salle Richelieu…
« Du mariage au divorce », de Georges Feydeau, Théâtre Marigny à Paris

Françon chorégraphie Feydeau
Par Maja Saraczyńska
Une fois de plus (après « l’Hôtel du Libre-Échange », « la Dame de chez Maxim » et « Saute, marquis »), Alain Françon met Feydeau à l’épreuve du plateau d’aujourd’hui…
« Au-delà du voile », de Slimane Benaïssa, le Lucernaire à Paris

Mettez les voiles…
Par Sylvie Beurtheret
Dans une odeur de poudre et de jasmin, le monde arabe s’embrase. Nous privant nous, petits touristes occidentaux trop gâtés, de nos destinations fétiches fleurant bon les dunes, les épices et la mer bleue sous des ciels limpides…
« Suréna », de Pierre Corneille, Théâtre des Abbesses à Paris

« Suréna » : une lumineuse leçon de ténèbres
Par Laura Plas
Écrivant un nouveau chapitre de la belle histoire qu’elle vit depuis vingt ans avec Corneille, Brigitte Jaques-Wajeman offre au Théâtre des Abbesses une nouvelle création : « Suréna »…
« Nicomède », de Pierre Corneille, Théâtre des Abbesses à Paris

Corneille à l’école de Brecht et de Hitchcock
Par Laura Plas
Deux ans après sa création au Théâtre de la Tempête, Brigitte Jaques-Wajeman reprend « Nicomède » de Corneille au Théâtre des Abbesses.
« Au pied du mur sans porte », de Lazare, l’Échangeur à Bagnolet

« Prendre le risque de tout faire éclater »
Par Laura Plas
Il fallait bien une salle aux allures de hangar, vaste et dépouillée, pour que se déchaîne une nouvelle fois la Cie Vita nova…
« Octopus », de Philippe Decouflé, Théâtre national de Chaillot à Paris

Octopus, une créature qui danse la beauté
Par Lorène de Bonnay
Après avoir créé « Désirs » au Crazy Horse et avant de rejoindre le Cirque du Soleil à Los Angeles, Philippe Decouflé présente sa dernière pièce personnelle, « Octopus » – un opus de huit poèmes sur le thème de la beauté, pour huit danseurs et deux musiciens. Un monstre chorégraphique bien séduisant.