« les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé », de Théophile de Viau, Athénée ‑ Théâtre Louis‑Jouvet à Paris

« Pyrame et Thisbé », si loin, si proche
Par Céline Doukhan
Et voilà encore un spectacle magnifique signé Benjamin Lazar. « Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé », dans le flamboyant théâtre de l’Athénée, bouleverse par sa perfection esthétique et la force étonnante de ce texte de 1621 signé Théophile de Viau.
Esprits de famille (3e édition), carte blanche à 10 artistes complices, Théâtre 71 à Malakoff

Faire-part de naissance : la famille s’est agrandie
Par Anaïs Heluin
Après une bonne nuit, puis une matinée dominicale, nous revoici dès 17 heures sur le parvis du Théâtre 71 pour la seconde journée du festival Esprits de famille…
« Business Is Business », Théâtre du Lierre à Paris

De la poésie dans le business
Par Sylvie Beurtheret
L’État a beau lui avoir coupé les vivres, il s’accroche, le bien nommé Théâtre du Lierre, qui, vaille que vaille, continue de nous enchanter l’âme avec sa programmation riche et singulière…
« Roberto Zucco », de Bernard‑Marie Koltès, Théâtre de la Tempête à Paris

Roberto Zucco nous saisit à la gorge
Par Emmanuel Arnault
La compagnie La Part des anges propose en ce moment au Théâtre de la Tempête sa dernière création : « Roberto Zucco », la célèbre pièce de Bernard‑Marie Koltès. En s’emparant de ce très grand texte avec brio, Pauline Bureau signe là une mise en scène presque parfaite.
« la Dame de chez Maxim », de Georges Feydeau, Théâtre de l’Ouest‑Parisien à Boulogne‑Billancourt

Feydeau fait mouche
Par Élise Noiraud
« La Dame de chez Maxim » est probablement la pièce la plus célèbre de Feydeau. C’est celle de tous les excès, tant du point de vue de sa longueur et du nombre de personnages…
« la Cuisine d’Elvis », de Lee Hall, Théâtre des Déchargeurs à Paris

Les pieds dans le plat (du King)
Par M.‑A. L.M.
Certaines pièces mettent franchement l’eau à la bouche. L’expectative d’y assister plonge le spectateur dans une attente joyeuse…
« Bal(l)ade parisienne », montage des textes de Delphine Haber et Isabelle Siou, Théâtre le Ranelagh à Paris

La bal(l)ade manquait d’l… an
Par Sylvie Beurtheret
Elle a démarré en 2006 cette bal(l)ade. Du fond d’un garage de Montreuil, où deux comédiennes, amoureuses du verbe et du jeu, rêvaient de rendre la poésie vivante et drôle…
« La réalité n’existe pas », de Vincent Rivard, L’Écume à Paris

Offrez-vous une bonne crise de réalité !
Par Sylvie Beurtheret
Vincent Rivard signe une nouvelle pièce de bar, dans laquelle deux comédiennes s’amusent à dissoudre la réalité dans la fiction, noyant les spectateurs pour mieux percer avec eux la nature du réel. Une expérience audacieuse, ludique, salutaire et déjantée. Un vrai régal de spectacle vivant !
« Songe d’une nuit d’été », de Shakespeare, Théâtre 13 à Paris

Coup de feu shakespearien au Théâtre 13
Par Sheila Louinet
Shakespeare était à l’honneur mardi 4 mai 2010 au Théâtre 13. Monté par la Cie Miranda, « Songe d’une nuit d’été » faisait salle comble pour sa première, et ce n’est pas sans raisons que la pièce a largement été applaudie…
« Puissants et miséreux », de Yann Reuzeau, Manufacture des Abbesses à Paris

Puissance-impuissance sociétale et théâtrale
Par Élise Noiraud
La Manufacture des Abbesses continue de tracer un chemin cohérent et enthousiaste. Avec « Puissants et miséreux », le petit théâtre niché sur la butte Montmartre et dédié aux écritures contemporaines nous propose un miroir sans complaisance des contradictions de notre société…
« les In‑différents », de Camille Turlot et Éric Szerman, Théâtre Daniel‑Sorano à Vincennes

Pas indifférent du tout
Par Sylvie Beurtheret
Allez donc voir du côté de Vincennes ! Dans une comédie musicale originale, pimpante, sensible et bien troussée, cinq comédiens-chanteurs vitaminés mettent joyeusement en boîte la triste discrimination et la grise indifférence…
« l’Illusion comique », de Pierre Corneille, Comédie‑Française à Paris

Désillusion ?
Par Lorène de Bonnay
Cette année encore, le metteur en scène d’origine bulgare Galin Stoev réinvente l’illusion de « l’Illusion comique », de Corneille, sur les planches de la Comédie-Française. Une relecture fine, mais bien trop désenchantée d’un chef-d’œuvre baroque.