« Sept secondes – In God We Trust », de Falk Richter, Théâtre du Rond‑Point à Paris

Diabolo et Satanas contre les G.I.
Par Estelle Gapp
Dans la salle Roland-Topor du Théâtre du Rond-Point, Stanislas Nordey présente la première partie de son travail consacré au jeune auteur allemand Falk Richter…
« les Combustibles », d’Amélie Nothomb, Théâtre Daniel‑Sorano à Vincennes

Enfer glacé, théâtre flamboyant
Par Olivier Pradel
Amélie Nothomb nous offre un huis clos entre trois protagonistes taraudés par cette question : « Vaut-il mieux vivre de la littérature ou la brûler pour s’en réchauffer ? ». Quand les passionnés de lettres se livrent à l’autodafé, la consommation des livres devient littérale…
« la Estupidez », de Rafael Spregelburd, Théâtre national de Chaillot à Paris

Quand Chaillot devient un parc d’attractions…
Par Jeanne C.
Rafael Spregelburd est un célèbre auteur argentin qui a entrepris un immense travail d’écriture s’étalant sur plus de dix ans et s’inspirant de la représentation des « Sept péchés capitaux » de Jérôme Bosch…
« l’École des femmes », de Molière, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris

Le confort tue la créativité
Par Alexandra Cartet
Écrite le 26 décembre 1662, la célèbre pièce de Molière, « l’École des femmes », pose une question très contemporaine : quelle place pour la femme ?…
« Noces de sang », de Federico García Lorca, Théâtre du Lierre à Paris

Un drame neutre
Par Anne‑Laure Fournier
« Noces de sang » fut écrit en 1933 et s’insère dans la trilogie rurale de Federico García Lorca avec « Yerma » et « la Maison de Bernarda Alba »…
« la Cantatrice chauve », d’Eugène Ionesco, Théâtre de la Huchette à Paris

Le rire atemporel
Par Maja Saraczyńska
« La Cantatrice chauve » d’Ionesco dans la mise en scène de Nicolas Bataille fut jouée pour la première fois le 11 mai 1950… devant une salle vide. Aujourd’hui, la petite salle intime du Théâtre de la Huchette accueille chaque soir des dizaines de spectateurs passionnés.
« la Leçon », d’Eugène Ionesco, Théâtre de la Huchette à Paris

Un pur moment de plaisir
Par Olivier Pradel
On ne présente plus « la Leçon », la pièce d’Ionesco jouée de manière ininterrompue depuis sa création en 1958, au Théâtre de la Huchette. Son succès ne se dément pas et trouve aujourd’hui des accents nouveaux et particuliers.
« Ébauche d’un portrait », d’après le « Journal » (1977‑1995) de Jean‑Luc Lagarce, Théâtre Ouvert à Paris

Une étoile filante dans le ciel parisien
Par Estelle Gapp
Sous le ciel étoilé de la coupole de Théâtre Ouvert, le comédien Laurent Poitrenaux incarne magnifiquement l’auteur Jean‑Luc Lagarce, dont le second volume du « Journal (1990-1995) » vient de paraître aux éditions Les Solitaires intempestifs…
« les Éphémères », création collective du Théâtre du Soleil, Théâtre du Soleil à Paris

« L’Apocalypse, c’est le moment où l’on voit » *
Par Maja Saraczyńska
Après une longue tournée dans le monde entier, les deux recueils des « Éphémères » sont enfin de retour au Théâtre du Soleil. Il ne s’agit point d’un simple spectacle théâtral, c’est tout un évènement, qui dure toute la journée et qui s’inscrit profondément dans l’esprit du spectateur.
« Umwelt », de Maguy Marin, Théâtre de la Ville à Paris

La salutaire violence d’« Umwelt »
Par Pascale Ratovonony
Quatre femmes et cinq hommes immobiles regardent intensément le public, du seuil d’un décor de métal occupant tout le fond de la scène – trois rangées de grandes lames métalliques et miroitantes disposées en quinconce au fond du plateau nu…
« Espia a una mujer que se mata », d’après « Oncle Vania », d’Anton Tchekhov, maison de la culture à Bobigny

Vania magnifié de la M.C.93
Par Louise Pasteau
L’aire de jeu est minuscule, simplement le carré d’une pièce que meublent trois chaises et une table. Deux murs, deux portes. Les artistes entrent et sortent sans qu’on s’y attende, se mettent à parler à tout bout de champ dans cette langue qui roule les « r ».
« Batailles », de Roland Topor et Jean‑Michel Ribes, Théâtre du Rond‑Point à Paris

Un beau feu d’armistice
Par Cédric Enjalbert
Le Rond-Point est en guerre, une drôle de guerre. Que les cartésiens se mettent aux abris : le rire de Topor et Ribes ravage tout, sans pitié pour les ratiocineurs…