« Vagabonds des mers », du Cirque des mirages, Théâtre Michel à Paris
Tempête sous un crâne
Par Vincent Morch
Embarqués depuis l’an 2000 dans l’aventure au long cours du Cirque des mirages, Yanowski et Fred Parker entreprennent d’explorer, avec « Vagabonds des mers », de nouveaux rivages artistiques…
« Par le Boudu » de Bonaventure Gacon, Théâtre de la Cité‑Internationale, « Carnages » de François Cervantes, Théâtre de Sartrouville
Clowns à gogo
Par Léna Martinelli
Qu’ils soient seuls ou en groupe, les clowns font rage cette saison. Du poil à gratter, tout d’abord avec « Par le Boudu », le nouveau monologue de Bonaventure Gacon…
« les Revenants », d’après Henrik Ibsen, Théâtre Nanterre‐Amandiers
Les forces destructrices font toujours leur retour
Par Lorène de Bonnay
Tous les deux ans, Thomas Ostermeier revient inlassablement à Ibsen. Après « Une maison de poupée », « Solness le Constructeur », « Hedda Gabler », « John Gabriel Borkman » ou encore « Un ennemi du peuple », il met en scène « les Revenants », avec une troupe francophone, à Lausanne, puis au Théâtre des Amandiers de Nanterre. Un spectacle peuplé d’ombres éclatantes qui perce l’âme comme un « soleil noir ».
« Oh les beaux jours », de Samuel Beckett, Théâtre de l’Atelier à Paris
Sous le soleil exactement
Par Emmanuel Cognat
Le succès des deux pièces de Beckett présentées la saison dernière au Théâtre de la Madeleine ne se dément pas…
« Yukonstyle », de Sarah Berthiaume, la Colline à Paris
Crépuscule boréal
Par Fabrice Chêne
Célie Pauthe, artiste associée à la Colline, avait déjà montré tout son talent avec des mises en scène consacrées à Eugène O’Neill et Thomas Bernhard. Non sans audace, et avec une égale réussite, elle s’empare d’une œuvre d’une jeune dramaturge canadienne, Sarah Berthiaume.
« On ne sait comment », de Luigi Pirandello, Maison de la poésie à Paris
Le pourquoi du comment
Par Emmanuel Cognat
Du 19 au 31 mars 2013, la metteuse en scène Marie‑José Malis et sa compagnie La Llevantina reprennent à la Maison de la poésie l’avant-dernière pièce de Pirandello « On ne sait comment »…
« Tout va bien en Amérique », de Benoît Delbecq et David Lescot, Théâtre des Bouffes‑du‑Nord à Paris
Oncle Slam
Par Fabrice Chêne
David Lescot et Benoît Delbecq, avec une tête d’affiche de charme en la personne d’Irène Jacob, présentent aux Bouffes du Nord un voyage musical qui revisite à sa manière l’histoire des États-Unis…
« Grand Guignol. Une série théâtrale d’épouvante, cocasse et coquine », Théâtre 13 / Jardin à Paris
À hurler de plaisir
Par Vincent Morch
Frédéric Jessua est un dangereux multirécidiviste. Après avoir semé l’horreur en 2009 au Théâtre 13, à l’occasion d’un festival sur le genre grand-guignolesque, puis avoir exporté ses menées criminelles à Montreuil (2010), il revient en cette année 2013 sur la scène de ses premiers crimes…
« le Magicien d’Oz », de Lyman Frank Baum, Comédie Nation à Paris
Abracada-débarras : Oz ou le joli pays des choses
Par Laura Plas
Adaptant « le Magicien d’Oz » pour les plus petits, la Cie Waverley nous offre un joli spectacle, frais et fourmillant d’idées. Une petite pépite ludique pour découvrir le théâtre d’objets.
« A puerta cerrada », d’après « Huis clos », de Jean‑Paul Sartre, Théâtre du Soleil à Paris
Bêtes de scène dans une arène
Par Laura Plas
Serge Nicolaï met en scène quatre comédiens argentins dans « A puerta cerrada ». « Huis clos » comme une corrida ? Un pari réussi grâce à la pertinence de l’adaptation, mais aussi à la fine partition de Jean‑Jacques Lemêtre et à la performance des comédiens.
« le Joueur d’échecs », de Stefan Zweig, la Comédie Saint‑Michel à Paris
Le grand maître Salzet
Par Vincent Morch
C’est en 1996 qu’André Salzet, avec la complicité d’Yves Kerboul, adapte pour le théâtre la dernière nouvelle de Stefan Zweig, « le Joueur d’échecs » (publiée à titre posthume en 1943)…
« Morts sans sépulture », de Jean‑Paul Sartre, Théâtre de Ménimontant à Paris
Question de vie ou de mort
Par Juliette Rabat
Forte de son succès avignonnais à l’été 2012, la Cie de l’Ombre-Noire reprend « Morts sans sépulture » de Jean‑Paul Sartre au Théâtre de Ménilmontant. L’occasion de redécouvrir, dans une mise en scène sobre et ingénieuse, un texte qui questionne l’engagement et son inévitable pendant, le doute.