« Contre les bêtes », de Jacques Rebotier, Maison de la poésie à Paris

Rebotier contre l’homme ?
Par Hélène Caune
La Maison de la poésie rend hommage au nom qu’elle porte et accueille Jacques Rebotier, auteur et interprète d’un texte poétique sur les hommes en société. Mordant et sans concessions, « Contre les bêtes » est un spectacle original qui mérite d’être vu.
« Terres arbitraires », de Nicolas Clauss et « Illumination(s) », d’Ahmed Madani, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris

Stabat Lakhdar dolorosus
Par Laura Plas
Aller par-delà les clichés sur les jeunes des cités, clichés imposés, clichés arborés. Passer la barrière d’un regard noir et plonger dans l’histoire que celui‑ci raconte…
« Betty Colls », de Paul Jeanson, Ciné 13 Théâtre à Paris

Sous un « ciel violet »
Par Hélène Caune
Au Ciné 13 Théâtre, jolie salle au style Arts déco, Paul Jeanson propose une mise en scène inégale d’un joli texte qu’il a lui-même écrit. Une pièce pour quatre personnages qui arpentent Paris. Que l’on suit d’abord bien volontiers, mais que l’on va bientôt vouloir quitter.
« le Monologue de la femme rompue », de Simone de Beauvoir, Théâtre Essaïon à Paris

De l’inconvénient de parler toute seule
Par Fabrice Chêne
Pour sa première mise en scène, le comédien Julien Cottereau a choisi de redonner vie à une nouvelle quelque peu datée de Simone de Beauvoir et de confier le rôle à la jeune comédienne Fane Desrues…
« Nous avons les machines », des Chiens de Navarre, Théâtre de Gennevilliers

Les chiens aboient, la caravane passe
Par Solenn Denis
« Nous avons les machines », le nouveau spectacle des Chiens de Navarre, se déploie en inventions pour que tu fasses risette. C’est un peu le grand n’importe‑quoi, pourtant cela a du sens. Tu ne sais pas encore lequel, mais tu sens que ça a du sens…
« Mass für Mass » [« Mesure pour mesure »], de William Shakespeare, Odéon‑Théâtre de l’Europe à Paris

Un jeu sans commune mesure
Par Lorène de Bonnay
Seize mois après « Damönen », Thomas Ostermeier revient à l’Odéon présenter sa dernière création, « Mass für Mass » (« Mesure pour mesure ») de Shakespeare : une comédie ambiguë et grinçante sur le thème de la justice, servie par une troupe inspirée.
« la Casa de la fuerza », de et mis en scène par Angélica Liddell, Odéon‑Théâtre de l’Europe à Paris

Vessies et lanternes, à Avignon, à l’Odéon
Par Cédric Enjalbert
Elle vous a profondément agacé l’an passé à Avignon avec un spectacle au nom imprononçable, « Maldito sea el hombre que confía en el hombre : projet d’alphabétisation »…
« l’Affaire Dussaert », de Jacques Mougenot, Théâtre le Ranelagh à Paris
« L’Affaire Dussaert » : rien à sauver !
Par Laura Plas
Si le théâtre est le lieu des illusions, doit‑il devenir celui des contre‑vérités ? Doit-il nous imposer le mépris de la pensée, la complaisance ?
« Ici », de Jérôme Thomas, Markus Schmid, Pierre Bastien, le Centquatre à Paris

Icare au Centquatre
Par Laura Plas
Inclassable ? Dérangeant et dissonant ? N’allez pas plus loin : c’est « Ici ». Et cet air libertaire n’est pas pour déplaire quand il s’agit d’évoquer l’univers carcéral. Dynamiteurs identifiés : Jérôme Thomas, Markus Schmid et Pierre Bastien. Trois Icare ne sont pas de trop pour prendre la tangente de l’imagination !
« Oncle Vania », d’Anton Tchekhov, Théâtre‑Studio à Alfortville

Tchekhov habite à Alfortville
Par Olivier Pansieri
« Oncle Vania » sans rien. Trois chaises, une table, un samovar et une poignée de gens décidés, qui en font un grand moment d’humanité, d’amour et d’art. Christian Benedetti met en scène et joue, renouant avec la tradition des grands hommes de théâtre. Jouvet, Vilar, Vitez ne faisaient pas autrement.
« Du goudron et des plumes », de Mathurin Bolze, Théâtre de Sartrouville

Mal de terre
Par Léna Martinelli
Dans « Du goudron et des plumes », les acrobates de la compagnie M.P.T.A. (les Mains, les Pieds et la Tête aussi) défient la loi de la pesanteur et partent à l’assaut des tempêtes. Un spectacle à la croisée du cirque, de la danse, du théâtre et des arts plastiques. Une épopée renversante, entre ciel et terre.
« Faire danser les alligators sur la flûte de Pan », de Louis‑Ferdinand Céline, Théâtre de l’Épée‐de‑Bois à Paris

Denis Lavant fait son Céline, incognito
Par Olivier Pansieri
« Faire danser les alligators sur la flûte de Pan ». Qu’es aquò ? Le titre d’un spectacle sur et avec, pour ainsi dire, Louis‑Ferdinand Céline. C’est Denis Lavant qui l’incarne, le mot est même faible, dans un montage d’Émile Brami, mis en scène par Ivan Morane.