« la Cuisine d’Elvis », de Lee Hall, Théâtre des Déchargeurs à Paris
Les pieds dans le plat (du King)
Par M.‑A. L.M.
Certaines pièces mettent franchement l’eau à la bouche. L’expectative d’y assister plonge le spectateur dans une attente joyeuse…
« Bal(l)ade parisienne », montage des textes de Delphine Haber et Isabelle Siou, Théâtre le Ranelagh à Paris
La bal(l)ade manquait d’l… an
Par Sylvie Beurtheret
Elle a démarré en 2006 cette bal(l)ade. Du fond d’un garage de Montreuil, où deux comédiennes, amoureuses du verbe et du jeu, rêvaient de rendre la poésie vivante et drôle…
« La réalité n’existe pas », de Vincent Rivard, L’Écume à Paris
Offrez-vous une bonne crise de réalité !
Par Sylvie Beurtheret
Vincent Rivard signe une nouvelle pièce de bar, dans laquelle deux comédiennes s’amusent à dissoudre la réalité dans la fiction, noyant les spectateurs pour mieux percer avec eux la nature du réel. Une expérience audacieuse, ludique, salutaire et déjantée. Un vrai régal de spectacle vivant !
« Songe d’une nuit d’été », de Shakespeare, Théâtre 13 à Paris
Coup de feu shakespearien au Théâtre 13
Par Sheila Louinet
Shakespeare était à l’honneur mardi 4 mai 2010 au Théâtre 13. Monté par la Cie Miranda, « Songe d’une nuit d’été » faisait salle comble pour sa première, et ce n’est pas sans raisons que la pièce a largement été applaudie…
« Puissants et miséreux », de Yann Reuzeau, Manufacture des Abbesses à Paris
Puissance-impuissance sociétale et théâtrale
Par Élise Noiraud
La Manufacture des Abbesses continue de tracer un chemin cohérent et enthousiaste. Avec « Puissants et miséreux », le petit théâtre niché sur la butte Montmartre et dédié aux écritures contemporaines nous propose un miroir sans complaisance des contradictions de notre société…
« les In‑différents », de Camille Turlot et Éric Szerman, Théâtre Daniel‑Sorano à Vincennes
Pas indifférent du tout
Par Sylvie Beurtheret
Allez donc voir du côté de Vincennes ! Dans une comédie musicale originale, pimpante, sensible et bien troussée, cinq comédiens-chanteurs vitaminés mettent joyeusement en boîte la triste discrimination et la grise indifférence…
« l’Illusion comique », de Pierre Corneille, Comédie‑Française à Paris
Désillusion ?
Par Lorène de Bonnay
Cette année encore, le metteur en scène d’origine bulgare Galin Stoev réinvente l’illusion de « l’Illusion comique », de Corneille, sur les planches de la Comédie-Française. Une relecture fine, mais bien trop désenchantée d’un chef-d’œuvre baroque.
« Trahisons », de Harold Pinter, les Déchargeurs à Paris
« Pinteresques » états d’âme
Par Sylvie Beurtheret
Il est des spectacles qui laissent en bouche un drôle de goût, dont on ne sait dire s’il nous a plu. Et peu importe ! Car seule compte, finalement, cette intéressante saveur qui nous reste coincée au fond du gosier…
« le Moche », de Marius von Mayenburg, la Comedia à Paris
« Le Moche » : chirurgie très esthétique
Par Emmanuel Arnault
Pour la première fois à Paris est jouée cette pièce de Marius von Mayenburg, dramaturge contemporain allemand. C’est à la Comedia, dans le onzième arrondissement, que Catherine Lefebvre s’y attaque joyeusement, nous offrant un spectacle très intéressant.
« D’eux sens », d’Abou Lagraa, l’Apostrophe à Cergy‐Pontoise
Nawal et Abou Lagraa : à l’unisson
Par Léna Martinelli
Quoi de mieux qu’un couple dans la vie pour danser l’amour sur scène et dire sans tabou la force du désir ? Dans « D’eux sens », Abou Lagraa et sa femme, Nawal, composent un duo intense et touchant…
« Extinction », d’après Thomas Bernhard, Théâtre de la Madeleine à Paris
Bernhard : l’imprécateur ironique
Par Guy Samama
Il est, au théâtre, des moments magiques. Ils sont parfois constitués par des couples qui unissent acteur et auteur au point que leurs voix se confondent : Alain Cuny et Paul Claudel, David Warrilow et Samuel Beckett, Georges Wilson et Thomas Bernhard, Pino Micol et Edmond Rostand (« Cyrano ») ou Goldoni (Puntila dans « Arlequin serviteur de deux maîtres »). Le couple Serge Merlin-Thomas Bernhard en forme un autre, depuis plus de vingt ans.
« Impasse des anges », d’Alain Gautré, Théâtre de la Tempête à Paris
Alain Gautré : et le verbe se fait chair
Par Élise Noiraud
« Impasse des anges ». Le titre sera poétique, pour contrebalancer, peut-être, la crudité du propos…