« Trois ruptures », de Rémi De Vos, le Lucernaire à Paris

Scènes de méninges
Par Léna Martinelli
Les histoires d’amour finissent mal (en général), mais avec Rémi De Vos, la rupture ne peut pas suivre les normes. Son analyse féroce de la condition humaine, passée au crible de l’absurde, méritait une mise en scène au scalpel et une interprétation savoureuse. Voilà chose faite avec cet excellent spectacle.
« Avaz », par Keyvan Chemirani & Co

L’union subtile de deux traditions
Par Jean-François Picaut
Innacor s’est fait une spécialité des mariages culturels. Son nouveau projet en fournit un exemple attachant.
« La fin du monde est pour dimanche », de François Morel, Théâtre de Montbéliard

Vivement dimanche !
Par Maud Sérusclat-Natale
En ce début d’année maussade, François Morel a eu la bonne idée de venir à Montbéliard pour jouer son dernier spectacle « La fin du monde est pour dimanche ». Une vraie bouffée d’oxygène, pleine de tendresse, d’humour et de mots doux.
« Un fils de notre temps », d’après Ödön von Örváth, les Célestins à Lyon

Impasse de la haine
Par Michel Dieuaide
D’Ödön von Horváth, l’un des plus grands dramaturges de langue allemande du xxe siècle, mort de façon tragique et absurde à Paris en 1938, Simon Delétang met en scène « Un fils de notre temps ». Il s’agit de l’adaptation théâtrale d’un court roman établie par Guntrahm Brattia, comédien et metteur en scène autrichien, décédé lui aussi brutalement en 2014. Les Célestins coproduisent et accueillent cette création.
Nomination de Francesca Poloniato à la direction du Théâtre du Merlan, scène nationale de Marseille

Communiqué
Fleur Pellerin et Jean‑Claude Gaudin, en plein accord avec le conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et le conseil général des Bouches-du-Rhône, ont donné leur agrément à la proposition unanime du jury réuni le 9 janvier 2015 de nommer Francesca Poloniato à la direction du Théâtre du Merlan, scène nationale de Marseille.
« Seconde main », lecture-spectacle d’après « la Fin de l’homme rouge ou le Temps du désenchantement », de Svetlana Alexievitch, le Lavoir public à Lyon

La fin de la culture
Par Trina Mounier
Journaliste et écrivain, Svetlana Alexievitch recueille depuis plus de trente ans les paroles de ses contemporains. Ces voix qu’elle a sorties de l’oubli, Olivier Rey en a confié la restitution à deux grandes comédiennes, Marief Guittier et Magali Bonat.
« Avant que j’oublie », de Vanessa Van Durme, Théâtre de la Renaissance à Oullins

Mémoire vive
Par Élise Ternat
Remarquable meneuse de revue dans « Gardenia » d’Alain Platel, l’artiste transsexuelle belge Vanessa Van Durme interprète un tout autre registre dans « Avant que j’oublie », texte drôle et déchirant dont elle est l’auteur. Avec ce monologue à la mise en scène épurée signée Richard Brunel, la comédienne nous livre un poignant moment de vie.
Festival Régénération 2015, Théâtre Nouvelle Génération à Lyon

Éclats de festival
Par Trina Mounier
Avec cette neuvième édition du festival Régénération créé par Nino D’Introna et promis à disparaître avec le changement de directeur du Théâtre Nouvelle Génération, une page se tourne. Sans préjuger des futurs choix de Joris Mathieu et de Céline Le Roux pour ce théâtre intergénérationnel, on peut d’ores et déjà le regretter.
« Ma famille », de Carlos Liscano, Théâtre Paul‑Scarron, Le Mans

Confiez vos parents à un « dépôt de vieux »
Par Céline Doukhan
Un enfant, un parent à vendre ? « Ma famille » vous donne le mode d’emploi.
« Splendid’s », de Jean Genet, centre dramatique national d’Orléans

Sensuals & Co
Par Aurélie Plaut
Arthur Nauzyciel séquestre ses comédiens au 7e étage de l’hôtel Splendid’s et s’interroge sur les sentiments que peut provoquer l’enfermement. Un propos cher à Jean Genet, servi par des interprètes-gangsters à la fois violents et gracieux.
« Ibou a faim », de Sky de Sela, l’Arche de Bethoncourt

Pas rassasié
Par Maud Sérusclat-Natale
L’Arche de Bethoncourt invitait cette semaine un clown original et sympathique baptisé « Ibou ». Il est en voyage et nous emmène avec lui. Sur la route, on découvre ses facéties et ses trésors, mais on apprend également qu’il est affamé. Poétique et drôle, ce spectacle nous laisse pourtant, nous aussi, sur notre faim.
Le mandat de Stéphane Braunschweig est renouvelé à la tête du Théâtre national de la Colline
Communiqué
Renouvellement de Stéphane Braunschweig à la tête du Théâtre national de la Colline.