« 69 positions » et « Evaporated Landscapes », de Mette Ingvartsen, Théâtre national de Bretagne à Rennes

Hors des sentiers battus
Par Jean-François Picaut
La chorégraphe et danseuse danoise Mette Ingvartsen a déjà été accueillie à Mettre en scène en 2009 et 2012…
« Pixel », de Mourad Merzouki, festival Kalypso, Maison des arts et de la culture de Créteil
Un éclairant « Pixel »
Par Léna Martinelli
Avec « Pixel », le chorégraphe Mourad Merzouki confronte des danseurs de hip-hop virtuoses à l’univers visuel de deux surdoués du numérique, Adrien Mondot et Claire Bardainne…
« Six personnages en quête d’auteur », de Luigi Pirandello, Théâtre national populaire à Villeurbanne

Fin de partie ou éternel retour ?
Par Michel Dieuaide
Dès ses années de lycée, Emmanuel Demarcy-Mota se passionne pour « Six personnages en quête d’auteur », œuvre majeure du dramaturge italien Luigi Pirandello. Actuel directeur du Théâtre de la Ville et du Festival d’automne à Paris, il présente au Théâtre national populaire à Villeurbanne sa troisième mise en scène de cette pièce. La magie du théâtre est au rendez-vous.
« les Limbes », d’Étienne Saglio, le Grand Logis à Bruz

Le coup de grâce
Par Aurore Krol
Voyage aux frontières de l’irréel, « les Limbes » est un spectacle sur l’identité, le double et la mort. Étienne Saglio y dépeint un homme luttant avec ses fantômes. C’est aussi et avant tout une singulière démarche graphique et scénographique. De toute beauté.
« Un obus dans le cœur », de Wajdi Mouawad, Théâtre des Clochards‐Célestes à Lyon

Pars vite et deviens
Par Michel Dieuaide
Wajdi Mouawad, artiste protéiforme libano-canadien, a tiré de son roman « Visage retrouvé » (2002) un monologue intitulé « Un obus dans le cœur » (2007)…
Grand prix de Littérature dramatique 2014 à Clémence Weill pour « Pierre. Ciseaux. Papier. »

Clémence Weill, grand prix
Sous l’égide du Centre national du théâtre, le jury décerne le grand prix de Littérature dramatique 2014 à Clémence Weill pour « Pierre. Ciseaux. Papier. » (éditions Théâtrales).
« You Are My Destiny » [« lo Stupro di Lucrezia »], d’Angélica Liddell, Théâtre national de Bretagne à Rennes

Angélica Liddell éructe sa douleur
Par Aurore Krol
Angélica Liddell n’était pas satisfaite de la manière symbolique dont le viol de Lucrèce a été interprété au cours des âges. Elle lui donne une nouvelle ampleur dans une pièce qui ravage toute prétention moralisatrice.
« Go Down, Moses », de Claudia Castellucci et Romeo Castellucci, Théâtre de la Ville à Paris

Castellucci livre un déroutant « Go Down, Moses »
Par Léna Martinelli
Créateur majeur de la scène européenne, Romeo Castellucci fait une fois de plus évènement avec ses trois dernières productions présentées dans le cadre du Festival d’automne à Paris. Autour de la figure de Moïse, la première d’entre elles peut déconcerter.
« Lucrèce Borgia », de Victor Hugo, Théâtre de la Croix‐Rousse à Lyon

Béatrice Dalle : renversante
Par Trina Mounier
De « Lucrèce Borgia », ce mélodrame riche en rebondissements, meurtres en direct et fêtes orgiaques, David Bobée a fait un magnifique spectacle populaire, sauvage et grandiose, qui peut rallier tous les publics. Il confie à Béatrice Dalle un rôle à sa mesure, sublime et écrasant…
« les Particules élémentaires », de Michel Houellebecq, Ateliers Berthier à Paris

Le laboratoire d’idées du Pr Gosselin
Par Aurélie Plaut
Durant près de quatre heures, la troupe de Julien Gosselin entraîne le spectateur des Ateliers Berthier de l’Odéon dans une course folle. Son adaptation du roman de Michel Houellebecq, « les Particules élémentaires », est grandiose.
« Novecento », d’Alessandro Baricco, les Célestins à Lyon

Dussolier homme-orchestre
Par Trina Mounier
Difficile d’adapter pour le théâtre un texte aussi poétique et intimiste que celui d’Alessandro Baricco, « Novecento, pianiste ». André Dussolier contourne la difficulté brillamment, mais au détriment du roman.
« Petits contes d’amour et d’obscurité », de Lazare, Théâtre de la Paillette à Rennes

Loin du conte
Par Aurore Krol
Avec « Petits contes d’amour et d’obscurité », l’ancien élève de l’école du T.N.B. explore un diptyque douloureux, fait de fantasmes, de frustrations et de mélancolie. Le tout dans une langue viscérale et vicieuse dont la beauté ne suffit pas à faire oublier les maladresses de mise en scène.