« Splatch ! », de Jean‑Louis Crinon, Présence Pasteur à Avignon
L’eau murmure, ruisselle, chante
Par Léna Martinelli
L’eau source de vie… « Splatch ! » s’adresse aux tout-petits pour les sensibiliser au respect de cette ressource naturelle si précieuse. Une aubaine à Avignon que ce spectacle de clown, petite bulle de fraîcheur dans la moiteur du Festival ! Drôle et poétique.
« l’Autre Chemin des dames », de Pascale Siméon, Marielle Coubaillon et Anne Gaydier, d’après Marcelle Capy, espace Roseau à Avignon
Sillons sanglants
Par Corinne François-Denève
Un titre intelligent et subtil, à l’image de ce spectacle. Une « commémoration » de la Grande Guerre vue du Midi, et des femmes.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro dix‑huit
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« Cinq jours en mars », de Toshiki Okada, espace Alya à Avignon
Pour vivre heureux, vivons cachés ?
Par Laura Plas
« Cinq jours en mars » nous déroute pour instiller avec humour une réflexion sur nos sociétés occidentales. Distribution et mise en scène sont à la hauteur d’un texte redoutable et passionnant.
« l’Élu », d’après Thomas Mann, Maison Jean‑Vilar à Avignon
Le théâtre en ce jardin
Par Corinne François-Denève
Dans la cour de la Maison Jean-Vilar, au grand midi, se joue un « Élu » habité et incandescent.
« Nous qui avons encore 25 ans », de Ronan Chéneau, Présence Pasteur à Avignon
« Des choses qui pourraient peut-être ne pas concerner que moi… »
Par Fabrice Chêne
Dans un cadre intime, la compagnie Les Fous à réaction propose une expérience théâtrale inédite qui s’appuie sur un texte de Ronan Chéneau.
« la Famille Schroffenstein », de Henrich von Kleist, gymnase du lycée Saint‑Joseph à Avignon
Soif du sang de leurs enfants
Par Lorène de Bonnay
Quelques jours après « le Prince de Hombourg », Giorgio Barberio Corsetti présente au public avignonnais une autre pièce de Kleist, « la Famille Schroffenstein ». Cette œuvre de jeunesse – vibrante, terrifiante et poétique – sied à merveille aux brillants comédiens issus de l’École régionale de Cannes (suivis durant trois ans par le metteur en scène italien).
« Même les chevaliers tombent dans l’oubli », de Gustave Akakpo, chapelle des Pénitents‑Blancs à Avignon
Ou le couronnement de la vidéo
Par Lise Facchin
La compagnie du Veilleur présente, dans l’intime chapelle des Pénitents-Blancs, une pièce de Gustave Akakpo destinée à un public jeune. Une réussite qui doit beaucoup à la vidéo.
« Quatuor violence », de Florian Pautasso, la Manufacture à Avignon
Violence à tous les étages
Par Fabrice Chêne
Une toute jeune compagnie, Les Divins Animaux, propose à La Manufacture un spectacle étonnant qui pourrait bien mériter la prime de l’originalité dans ce Off.
« Silence », d’Isabelle Darras, Bernard Senny et Julie Tenret, Théâtre des Doms à Avignon
L’humour et la vie l’emportent
Par Laura Plas
Alliant pudeur et émotion, « Silence » raconte la vieillesse et la perte de l’être aimé avec une grande délicatesse. L’on pense aux « Vieux » de Brel, on a le cœur serré mais le sourire aux lèvres.
Choses vues au Festival d’Avignon, numéro dix‑sept
En partenariat avec Festival d’Avignon et Actes Sud-Papiers
« The Fountainhead », d’après Ayn Rand, cour du lycée Saint‑Joseph à Avignon
Howard Roark, martyr de l’impossible ?
Par Fabrice Chêne
Adapter pour la scène le roman d’Ayn Rand, « The Fountainhead » (« la Source vive » en français) n’était pas sans risques. Des risques assumés par le metteur en scène néerlandais Ivo van Hove. Si la pièce est une incontestable réussite sur le plan artistique, elle suscite néanmoins un certain malaise quant aux thèses qu’elle aborde.