« Affabulazione », de Pier Paolo Pasolini, Théâtre national populaire à Villeurbanne

Œdipe père et fils
Par Trina Mounier
Voici un cocktail qui s’annonçait détonant : Sophocle, Œdipe, Pasolini pour une « Affabulazione »… (traduisez rêve, mensonge, manipulation) orchestrée par un Gilles Pastor très inventif.
Les Berniques en folie [chronique no 3], L’Île‑d’Yeu

Bien joué, Niobé !
Par Léna Martinelli
Coup de cœur pour Niobé et ses musiciens qui ont présenté un concert de qualité, dans le cadre des Berniques en folie.
« Menu : plaisirs », récital magique, Théâtre de la Croix‑Rousse à Lyon

L’amour du plaisir
Par Michel Dieuaide
Le troisième spectacle de la saison du Théâtre de la Croix-Rousse scelle les retrouvailles de Jean‑Paul Fouchécourt, ténor à l’exceptionnel parcours national et international, et de Jean Lacornerie, metteur en scène au goût aiguisé pour les formes décalées associant théâtre et musique. Au programme, un récital insolite mariant chant lyrique, jeu dramatique et magie.
« Empty Moves » [parts I, II et III], d’Angelin Preljocaj, Théâtre de Grammont à Montpellier

La poéticité des corps
Par Fatima Miloudi
Angelin Preljocaj présentait « Empty Moves » (parts I, II et III) au Théâtre de Grammont, à Montpellier : une belle chorégraphie de corps sans cesse réagencés, une performance où la déconstruction forme un jeu à la fois surprenant, espiègle et paisible.
« Cette guerre que nous n’avons pas faite », de Gaël Octavia, a paru chez Lansman

Née en 1977 à Fort-de-France et vivant à Paris, Gaël Octavia se définit comme une touche-à‑tout autodidacte qui explore diverses formes de création, et plus particulièrement l’écriture (poésie, nouvelles, théâtre…)…
« Mon traître », d’après « Mon traître » et « Retour à Killybegs » de Sorj Chalandon, Théâtre de la Croix‑Rousse à Lyon

Requiem pour un Judas
Par Michel Dieuaide
Le Théâtre de la Croix-Rousse que dirige Jean Lacornerie offre au public lyonnais cinq représentations de « Mon traître », création d’une rare qualité de la compagnie Bloc opératoire…
« la Meute », du collectif La Meute, l’Avant Seine à Colombes

La Meute : une performance sacrément couillue !
Par Léna Martinelli
Le spectacle du collectif La Meute créé en 2012 continue de tourner. Les membres de cette troupe sont bourrés de talent et drôlement fortiches. Un divertissement de haute volée à voir absolument !
« Rêves / Kafka », d’après Franz Kafka et Orson Welles, Théâtre les Ateliers à Lyon

Le théâtre en procès ?
Par Michel Dieuaide
La compagnie Scènes que dirige Philippe Vincent présente au Théâtre les Ateliers à Lyon une création d’après Franz Kafka et Orson Welles, intitulée « Rêves / Kafka ». Ce spectacle tente d’associer en deux temps distincts théâtre et cinéma. Pari risqué. Rêve ou cauchemar ?
« Birds on a Wire », de Rosemary Standley et Dom La Nena, Théâtre du Nord à Lille

Des oiseaux équilibristes
Par Sarah Elghazi
Avec « Birds on a Wire », un duo d’amies complices nous invite dans son petit cabinet de curiosités. Échappée du groupe de néofolk Moriarty, Rosemary Standley, chanteuse et bête de scène à la voix de velours, s’associe au violoncelle polyphonique de Dom La Nena, artiste brésilienne qui a notamment accompagné les planants albums de Piers Faccini. Promenade dans un répertoire voyageur, intime et partagé, placé sous le patronage d’un autre inclassable, Leonard Cohen.
« Martyr », de Marius von Mayenburg, Théâtre de l’Idéal à Tourcoing

L’assassaint
Par Sarah Elghazi
Le dogmatisme savamment cruel d’un adolescent et de sa communauté comme métaphore de la montée des extrêmes et du cloisonnement des certitudes qui définissent de plus en plus le champ politique contemporain…
« Mangez‑le si vous voulez », de Jean Teulé, le Tivoli à Montargis

Cadavre exquis
Par Aurélie Plaut
La compagnie Fouic Théâtre s’empare du texte de Jean Teulé pour proposer une réflexion dérangeante mais nécessaire : jusqu’où la folie peut-elle aller ?
« Cahier d’un retour au pays natal », d’Aimé Césaire, l’Élysée à Lyon

L’homme révolté
Par Trina Mounier
Avec « Cahier d’un retour au pays natal », c’est un texte à haut risque qu’a choisi Olivier Borle : poème-fleuve, il est l’œuvre de – presque – toute une vie et se présente comme la « fondation de la négritude ». Olivier Borle fait preuve ici de toute l’étendue de son talent.